1-2. Ki « bèl bagay » an ansien ka akonpli ?

 SI TU es assistant depuis déjà quelque temps, tu es sûrement sur la bonne voie pour devenir ancien. Aspires-tu à cette « belle œuvre » ? (1 Tim. 3:1).

² Quel est le rôle d’un ancien ? Un ancien est un meneur dans la prédication, il se dépense sans compter dans les activités pastorale et d’enseignement, et, par ses paroles et son exemple, il fortifie la foi de ses frères et sœurs. C’est donc à juste titre que la Bible qualifie ces hommes vaillants de « dons en hommes » (Éph. 4:8).

3. Koumanniè an frè pé kalifié kòy pou divini ansien ? (1 Timoté 3:1-7 ; Tit 1:5-9).

³ Comment peux-tu te qualifier pour devenir ancien ? Il y a une grande différence entre remplir les conditions pour être ancien et remplir les conditions pour obtenir un emploi. Dans le monde du travail, pour obtenir un emploi, il suffit généralement de posséder les compétences de base requises par l’employeur. Par contre, pour être nommé ancien, il ne suffit pas d’avoir des compétences de prédicateur et d’enseignant. Il faut aussi remplir les conditions requises d’un ancien qui sont mentionnées en 1 Timothée 3:1-7 et en Tite 1:5-9 (lire). Cet article va donc examiner ce qui est attendu d’un ancien sous ces trois aspects : avoir une bonne réputation à l’intérieur comme à l’extérieur de l’assemblée, être un chef de famille exemplaire et être disposé à se dévouer pour l’assemblée.

 AN BON RÉPITASION

4. Kisa sa lé di ‘yo pa ni ayen pou ripwoché’w’ ?

⁴ Pour te qualifier comme ancien, il te faut être « irréprochable ». Autrement dit, tu t’es fait une belle réputation dans l’assemblée, parce que tu ne donnes aucune raison valable d’être accusé de mauvaise conduite. De plus, tu dois bénéficier d’« un beau témoignage des gens extérieurs à l’assemblée ». Même si des non-Témoins critiquaient tes croyances, ils ne devraient avoir aucun motif valable de douter de ton honnêteté et de ta droiture (Dan. 6:4, 5). Demande-toi : « Ai-je une bonne réputation tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’assemblée ? »

5. Kisa ki ké montré ou sé an moun ki « enmen sa ki bien » ?

⁵ Si tu es un « ami du bien », tu cherches le bon chez les autres et tu les félicites pour leurs qualités. Tu es également heureux de leur faire du bien, et même de faire davantage que ce que tu dois faire (1 Thess. 2:8). Pourquoi est-ce si important qu’un ancien soit « ami du bien » ? Parce qu’il sera alors disposé à consacrer du temps aux brebis et à ses responsabilités (1 Pierre 5:1-3). À vrai dire, la joie qu’on éprouve à se dévouer pour ses frères et sœurs l’emporte largement sur les sacrifices consentis (Actes 20:35).

6. Ba yonn-dé manniè nou pé montré nou « enmen akéyi moun » (Ébré 13:2, 16 ; gadé zimaj-la osi).

⁶ Tu te montres « hospitalier » en manifestant de la bonté même envers des personnes extérieures à ton cercle d’amis (1 Pierre 4:9). À propos de l’homme hospitalier, un dictionnaire biblique dit que la porte de sa maison — et de son cœur — doit être ouverte aux inconnus. Demande-toi : « Ai-je la réputation d’être accueillant ? » (lire Hébreux 13:2, 16). Un homme hospitalier fait preuve de bonté envers tous, ce qui englobe les personnes ayant peu de moyens, les orateurs visiteurs ainsi que les serviteurs de Dieu pleins d’abnégation, comme les responsables de circonscription (Gen. 18:2-8 ; Prov. 3:27 ; Luc 14:13, 14 ; Actes 16:15 ; Rom. 12:13).

7. Kisa ka montré an ansien pa « voras lajan » ?

⁷ Ne pas être « ami de l’argent » signifie que ta vie n’est pas axée sur les choses matérielles. Que tu sois riche ou pauvre, tu  donnes la priorité aux intérêts du Royaume dans tous les aspects de ta vie (Mat. 6:33). Tu emploies ton temps, ton énergie et tes autres ressources à adorer Jéhovah, à prendre soin de ta famille et à servir l’assemblée (Mat. 6:24 ; 1 Jean 2:15-17). Demande-toi : « Comment est-ce que je considère l’argent ? Est-ce que je me contente du nécessaire ? Ou bien ma principale préoccupation est-elle de gagner toujours plus d’argent et d’amasser toujours plus de biens ? » (1 Tim. 6:6, 17-19).

8. Ba yonn-dé manniè ou pé montré ou ‘rézonnab adan labitid-ou’ épi ou ‘sa tjenbé kòw’.

⁸ Si tu es ‘modéré dans tes habitudes’ et ‘maître de toi-même’, tu es équilibré dans tous les aspects de ta vie. Cela veut dire notamment que tu évites les excès ou les extrêmes dans des domaines comme la nourriture et la boisson, l’habillement ou les divertissements. Tu n’es pas non plus esclave des modes et des tendances de ce monde (Luc 21:34 ; Jacq. 4:4). Tu sais te dominer ; dans les situations tendues, tu gardes ton calme. De plus, tu n’es pas un « ivrogne » ; tu n’as pas non plus une réputation de buveur. Demande-toi : « Ma manière de vivre montre-t-elle que je suis modéré dans mes habitudes et maître de moi ? »

9. Kisa sa lé di « ni bon sans » épi « ni lòd an zafè’w » ?

⁹ Si tu es « réfléchi », tu évalues soigneusement toute chose à la lumière des principes bibliques. Tu médites soigneusement sur ces principes, ce qui te donne du discernement et une claire compréhension de tout sujet. Au lieu de tirer des conclusions hâtives, tu prends soin de réunir tous les faits (Prov. 18:13). Ainsi, tu prends des décisions équilibrées, qui reflètent la pensée de Jéhovah. Si tu es « ordonné », tu es organisé et ponctuel. Tu es connu pour être un homme fiable, qui suit bien les instructions des anciens lorsqu’ils te confient une tâche. Si tu cultives les qualités examinées sous cet intertitre, tu auras une bonne réputation. À présent, intéressons-nous aux conditions requises d’un ancien en rapport avec le rôle de chef de famille.

FÒK OU SÉ AN BON CHÈF FANMI KI KA BA LÈGZANP

10. Kisa sa lé di « bien jéré lafanmi’w » ?

¹⁰ Si tu es marié et que tu souhaites remplir les conditions requises d’un ancien, la réputation de ta famille entre en ligne de compte. Par conséquent, il te faut ‘diriger d’une belle façon ta propre famille’. Tu dois avoir une réputation de chef de famille plein d’amour et de bon sens. Tu veilles notamment à ce que ta famille ait de bonnes habitudes spirituelles dans toutes les facettes du culte. Pourquoi est-ce important ? Eh bien, l’apôtre Paul tient ce raisonnement : « Si un homme ne sait pas diriger sa propre famille, comment prendra-t-il soin de l’assemblée de Dieu ? » (1 Tim. 3:5).

11-12. Èsplitjé ki éfé konpòwtasion fanmi an frè ki lé divini ansien pé ni (gadé zimaj-la osi).

¹¹ Si tu as des enfants mineurs, tu dois ‘les tenir dans la soumission en toute dignité’. Tu dois les enseigner et les éduquer avec amour. Sûrement que tes enfants aiment rire et jouer, comme tous les enfants. Mais grâce à une bonne éducation, ils seront obéissants et respectueux, et auront une bonne conduite. De plus, tu dois faire le maximum pour les aider à tisser une amitié étroite avec Jéhovah, à vivre en accord avec les principes bibliques et à progresser vers le baptême.

¹² « Ayant des enfants croyants qui ne soient pas accusés de débauche ni de rébellion.  » Si un enfant croyant qui vit sous le toit familial commet un péché grave, quelle incidence cela aura-t-il sur le père ? Si ce père s’est montré négligent dans l’éducation de ses enfants et qu’il ne leur ait pas apporté la correction nécessaire, il ne remplit probablement pas les conditions requises pour être ancien (voir La Tour de Garde du 15 octobre 1996, p. 21, § 6-7).

SÈVI LASANBLÉ-A

13. Kisa ki ké montré ou « rézonnab » épi ou « pa […] antété » ?

¹³ Les frères qui manifestent les qualités chrétiennes sont d’une grande valeur dans l’assemblée. Un homme « raisonnable » favorise la paix. Si tu veux être considéré comme raisonnable, écoute ce que les autres ont à dire et sois ouvert à leurs opinions. Par exemple, si, lors d’une réunion, une décision qui n’enfreint aucune loi ni aucun principe de la Bible est prise à la majorité, seras-tu disposé à la soutenir, quel que soit ton propre avis ? « Ne […] pas être entêté » signifie que tu n’insistes pas pour que tout soit fait à ta façon. Tu comprends l’importance de recueillir les avis de plusieurs conseillers (Gen. 13:8, 9 ; Prov. 15:22). Tu n’es pas « querelleur » ni « coléreux ». Au lieu de te montrer dur ou désagréable, tu fais preuve de douceur et de tact. En homme pacifique, dans les situations tendues, tu fais le premier pas pour rétablir la paix (Jacq. 3:17, 18). Tes paroles aimables peuvent faire revenir le calme, y compris chez des opposants (Juges 8:1-3 ; Prov. 20:3 ; 25:15 ; Mat. 5:23, 24).

14. Kisa sa lé di fòk pa ou « fini batizé » épi ou « fidèl » ?

¹⁴ Un frère qui remplit les conditions requises d’un ancien ‘n’est pas un homme récemment converti’. Bien que ce ne soit pas obligatoire d’être baptisé depuis de nombreuses années pour être nommé ancien, atteindre la maturité chrétienne  nécessaire pour l’être demande du temps. Avant de devenir ancien, tu dois donner la preuve que, comme Jésus, tu es humble et disposé à attendre patiemment que Jéhovah juge bon de te confier une responsabilité (Mat. 20:23 ; Phil. 2:5-8). Par ailleurs, tu te montreras « fidèle » en t’attachant à Jéhovah et à ses normes, et en suivant la direction donnée par son organisation (1 Tim. 4:15).

15. Ès an ansien toujou an oratè èstwòdinè ? Èsplitjé.

¹⁵ Les Écritures disent clairement qu’un responsable doit être « capable d’enseigner ». Cela signifie-t-il que tu dois être un orateur hors pair ? Non. Bien que n’étant pas les meilleurs orateurs du monde, quantité d’excellents anciens enseignent avec beaucoup d’efficacité lorsqu’ils prêchent et font des visites pastorales (cf. 1 Corinthiens 12:28, 29 et Éphésiens 4:11). Quoi qu’il en soit, tu dois constamment t’efforcer d’améliorer ton art d’enseigner. Comment peux-tu faire ?

16. Ki manniè ou pé vini an ansénian pli filé ? (gadé zimaj-la osi).

¹⁶ « Fermement attaché à la parole fidèle. » Pour être un enseignant plus efficace, fonde ton enseignement et tes conseils sur la Parole de Dieu. Étudie soigneusement la Bible et nos publications (Prov. 15:28 ; 16:23). Sois bien attentif à la manière dont nos publications appliquent les versets. Et lorsque tu enseignes, efforce-toi de toucher les cœurs. De plus, pour progresser, demande conseil à des anciens expérimentés, puis applique leurs suggestions (1 Tim. 5:17). Un ancien doit par ailleurs être « capable d’encourager » ses frères et sœurs ; parfois, il doit aussi les conseiller, voire les « réprimander ». Dans tous les cas, il doit faire preuve de bonté. En résumé, si tu es doux et bienveillant, et que tu fondes ton enseignement sur la Parole de Dieu, tu seras efficace, parce que tu imiteras le grand Enseignant, Jésus (Mat. 11:28-30 ; 2 Tim. 2:24).

 KONTINIÉ KONSA !

17. a) Kisa ki pé endé an asistan kontinié kalifié kòy ? b) Lè sé ansien-an ka katjilé pou wè si yo ka nonmen an frè, kisa fòk pa yo oubliyé ? (gadé kad-la «  Soyez raisonnables dans vos évaluations »).

¹⁷ Après ce réexamen des conditions requises d’un ancien, certains assistants penseront peut-être qu’ils ne seront jamais capables de remplir ces conditions. Mais dis-toi bien que ni Jéhovah ni son organisation ne te demandent de les remplir à la perfection (1 Pierre 2:21). De plus, le puissant esprit de Jéhovah te soutiendra dans tes efforts (Phil. 2:13). Y a-t-il un domaine particulier dans lequel tu aimerais progresser ? Si oui, prie à ce sujet, fais des recherches et demande conseil à un ancien.

18. Kisa yo ka ankourajé tout sé asistan-an kontinié fè ?

¹⁸ Tous les frères, y compris les frères déjà anciens, sont vivement encouragés à continuer de cultiver les qualités examinées dans cet article (Phil. 3:16). Es-tu assistant ? Ne t’arrête pas en si bon chemin ! Demande à Jéhovah de te former et de te façonner pour que tu sois encore plus utile à son service et dans l’assemblée (Is. 64:8). Que Jéhovah bénisse abondamment tes efforts pour te qualifier comme ancien !