1. Mbembe dzam mbé a nga kui Beyuden be nga be a minkom?

 LES Juifs exilés à Babylone depuis des dizaines d’années sont tout excités : Jéhovah ‘a incité le roi Cyrus de Perse à faire une proclamation’. Laquelle ? Les Juifs sont désormais libres : ils peuvent retourner dans leur pays pour ‘reconstruire la maison de Jéhovah le Dieu d’Israël’ (Esd. 1:1, 3). Imagine leur joie ! Cela veut dire que le culte du vrai Dieu va être rétabli dans le pays qu’il a donné à son peuple.

2. Dzé Beyuden be nga dugen a Yérusalem be nga tari na ba bò?

² En 537 avant notre ère, un premier groupe de Juifs est arrivé à Jérusalem, qui avait été la capitale du royaume de Juda. Ils se sont rapidement mis à reconstruire le Temple et, en 536, les fondations étaient déjà posées !

3. Melumen mefé Beyuden be nga toben ai mò?

³ Quand ils ont commencé à reconstruire le Temple, les Juifs ont subi une forte opposition. En effet, les peuples qui habitaient la région « cherchèrent constamment à décourager les Juifs et à leur faire peur pour qu’ils arrêtent de construire » (Esd. 4:4). Malheureusement, la situation s’est aggravée. En 522, Artaxerxès * est devenu le nouveau roi de Perse. Les ennemis des Juifs y ont vu une bonne occasion de mettre fin aux travaux en ‘façonnant le malheur au nom de la loi’ (Ps. 94:20). Ils ont envoyé au roi une lettre dans laquelle ils accusaient les Juifs de vouloir se rebeller contre lui (Esd. 4:11-16). Le roi les a crus et a interdit la reconstruction du Temple (Esd. 4:17-23). À cause de cela, les ouvriers  ont arrêté les travaux. La joie du départ avait disparu ! (Esd. 4:24).

4. Dzé Yéhova a nga bò é bebege melumen Beyuden be toben ai mò? (Yésaya 55:11)

⁴ Si les habitants du pays qui adoraient de faux dieux et certains membres du gouvernement perse étaient bien décidés à mettre fin à la reconstruction du Temple, Jéhovah, lui, était bien décidé à faire rebâtir le Temple — et il réalise toujours ses projets (lire Isaïe 55:11). C’est pourquoi il a donné au prophète Zacharie huit visions fascinantes et l’a chargé de les raconter aux Juifs pour les encourager. Ces visions rassurantes leur feraient comprendre qu’ils n’avaient rien à craindre de leurs ennemis, et elles les inciteraient à poursuivre le travail que Jéhovah leur avait confié. Dans la cinquième vision, Zacharie a vu un porte-lampes et deux oliviers…

5. Dzé bia zu yen ayègè di?

⁵ Il nous arrive à tous d’être découragés. Nous pouvons donc tous tirer profit des encouragements que Jéhovah a donnés aux Israélites par le moyen de la cinquième vision de Zacharie. Une bonne compréhension de cette vision peut nous aider à continuer de servir Jéhovah fidèlement quand nous subissons de l’opposition, quand nous vivons un changement de situation ou quand nous recevons des instructions que nous avons du mal à accepter. Dans cet article, nous aborderons ces trois cas de figure.

6. Akia afé nyenen bitélé melamba ai bilé bi olive a bia lang a Zakarias 4:1-3 o nga ve Beyuden awonong? (Bebege fe évegele ya ékob Nkum mòmbo.)

⁶ (Lire Zacharie 4:1-3.) La vision du porte-lampes et des deux oliviers a donné aux Juifs le courage de faire face à l’opposition de leurs ennemis. Comment ? As-​tu noté que le porte-lampes était continuellement alimenté en huile ? De l’huile coulait des oliviers dans un récipient en forme de bol qui lui-​même alimentait les sept lampes du porte-lampes. Grâce à cette huile, les lampes brûlaient en permanence. Zacharie a demandé à l’ange : « Que représentent ces choses ? » L’ange lui a alors transmis ce message : « “Tout cela ne se fera ni par des forces militaires ni par la puissance des hommes, mais par mon esprit”, dit Jéhovah des armées » (Zach. 4:4, 6). L’huile qui coulait des arbres représentait le puissant esprit saint de Jéhovah, dont l’approvisionnement ne cesserait jamais. Toutes les forces militaires de l’Empire perse n’étaient rien en comparaison du puissant esprit de Dieu. Avec Jéhovah à leurs côtés, les constructeurs du Temple seraient capables de résister à n’importe quelle opposition et à terminer leur travail. Quel message encourageant ! Tout ce que les Juifs avaient à faire, c’était de mettre leur confiance en Jéhovah et de reprendre les travaux. Et c’est ce qu’ils ont fait, malgré l’interdiction du roi Artaxerxès.

7. Ntsénden mbé o nga vòli asu ésié nlongʼen tempel?

⁷ Un grand changement a facilité la tâche des constructeurs du Temple. Lequel ? Darius I^er est devenu le nouveau roi de Perse, et en 520, dans la deuxième année de son règne, il a découvert que l’interdiction de reconstruire le Temple était contraire à une loi que Cyrus avait établie. Il a alors autorisé les Juifs à achever les travaux (Esd. 6:1-3). Cette décision a surpris tout le monde, mais le roi est allé encore plus loin : il a ordonné aux peuples environnants de ne plus empêcher la reconstruction du Temple et de fournir aux Juifs de l’argent et tout ce qui leur était nécessaire ! (Esd. 6:7-12).  C’est ainsi que les Juifs ont pu achever les travaux un peu plus de quatre ans plus tard, en 515 (Esd. 6:15).

8. Dzé ya yi wò vòli na o bò azombo tò éyòng wò toben ai melumen?

⁸ Aujourd’hui aussi, de nombreux serviteurs de Jéhovah subissent de l’opposition. Par exemple, dans certains pays, nos activités sont soumises à des restrictions, et il arrive que des frères et des sœurs soient arrêtés et « amenés devant des gouverneurs et des rois ». Mais cela permet qu’un témoignage soit donné à ces autorités (Mat. 10:17, 18). De plus, un changement de gouvernement peut parfois apporter du soulagement aux serviteurs de Jéhovah de ces pays. Ou bien un juge équitable peut prendre une décision en leur faveur. Dans d’autres endroits, nos frères et sœurs peuvent servir Jéhovah librement, mais ils subissent une forme d’opposition différente. Des membres de leur famille sont bien décidés à les décourager de servir leur Dieu (Mat. 10:32-36). Toutefois, beaucoup de ceux qui s’efforcent d’empêcher leurs proches Témoins de pratiquer leur foi cessent de s’opposer à eux quand ils se rendent compte que leurs efforts sont inutiles. Et dans certains cas, des persécuteurs violents sont eux-​mêmes devenus des Témoins zélés. Si tu subis de l’opposition, ne renonce pas. Sois courageux ! Avec Jéhovah à tes côtés et avec le soutien de l’esprit saint, tu n’as rien à craindre.

9. Amu dzé Beyuden bezing be nga be a melunga éyòng mimboga ya mkpamen tempel mi nga teleben?

⁹ Quand les fondations du nouveau Temple ont été posées, certains Juifs âgés ont pleuré (Esd. 3:12). Ils avaient vu le magnifique temple construit par Salomon, et ils avaient le sentiment que le nouveau ne serait « rien en comparaison » (Agg. 2:2, 3). Ils ne supportaient pas l’idée que le nouveau bâtiment soit moins impressionnant que l’ancien. Mais la vision que Zacharie a reçue allait les aider à surmonter leur tristesse. Comment ?

10. Akia afé bibug bia kòb a Zakarias 4:8-10 bi nga vòli Beyuden na be bare bi mintak miaba?

¹⁰ (Lire Zacharie 4:8-10.) L’ange a dit à propos des Juifs : « Ils se réjouiront et verront le fil à plomb dans la main [du gouverneur juif] Zorobabel. » Que signifiaient ces paroles ? Un fil à plomb est un outil qui permet de vérifier si quelque chose  est parfaitement vertical. Les paroles de l’ange donnaient donc au peuple de Dieu la garantie que, même si certains le trouvaient trop simple, le Temple serait achevé et répondrait aux critères établis par Jéhovah. Si Jéhovah en était content, pourquoi eux n’en seraient-​ils pas contents ? Ce qui comptait pour Jéhovah, c’était que le culte qui lui serait rendu dans le nouveau Temple soit conforme à ses exigences. Si les Juifs s’efforçaient d’adorer Jéhovah de la façon qui lui plaisait et de gagner son approbation, ils retrouveraient leur joie.

11. Mindzug mifé bebò bisié be Yéhova ba toben ai miè melu ma?

¹¹ Un changement de situation est rarement facile à vivre. Certains serviteurs spéciaux à plein temps de longue date ont été invités à changer de forme de service. On a également demandé à d’autres adorateurs de Jéhovah, en raison de leur âge, d’arrêter d’effectuer une activité qu’ils aimaient beaucoup. Il est normal d’être triste face à de tels changements. Au départ, nous ne comprenons peut-être pas pleinement la décision ou nous n’arrivons pas à l’accepter. Ou bien notre vie d’avant nous manque. Ou encore nous sommes découragés parce que nous nous disons que, maintenant, nous ne pouvons plus faire grand-chose au service de Jéhovah (Prov. 24:10). Dans ce cas, comment la vision de Zacharie peut-​elle nous aider à continuer de donner ce que nous avons de meilleur à Jéhovah ?

12. Akia afé nyenen Zakarias o ne bi dzam vòli na bi baala mintak miaan tò éyòng mam ma tséndé énying dzaan?

¹² Nous nous adapterons plus facilement à un changement de situation si nous adoptons le point de vue de Jéhovah. Il accomplit actuellement des choses remarquables, et nous avons le grand honneur d’être ses collaborateurs (1 Cor. 3:9). Nos attributions peuvent changer, mais cela ne change rien à l’amour que Jéhovah a pour nous. Par conséquent, si tu es personnellement concerné par un changement qui survient dans l’organisation de Jéhovah, ne te tourmente pas l’esprit en cherchant sans cesse le pourquoi du comment. Plutôt que de regretter « les jours d’autrefois », prie Jéhovah de t’aider à discerner les bons côtés de la situation (Eccl. 7:10). Au lieu de penser à ce que tu ne peux plus faire, pense à tout ce que tu peux faire. La vision de Zacharie nous enseigne l’importance de garder un état d’esprit positif. Cela nous permettra de rester joyeux et fidèles.

13. Amu dzé Beyuden bezing be nga tsog na é seki mbembe dzam ya dugen tari bisié melong ya tempel?

¹³ Le roi Artaxerxès avait interdit aux Juifs de reconstruire le Temple. Pourtant, les hommes chargés de diriger les travaux, c’est-à-dire le grand prêtre Jéshoua (ou : Josué) et le gouverneur Zorobabel, « commencèrent à reconstruire le temple de Dieu » (Esd. 5:1, 2). Certains Juifs ont pu penser que ce n’était pas une bonne idée. En effet, il était difficile de passer inaperçu. Et les ennemis des Juifs n’hésiteraient pas à employer tous les moyens possibles pour les empêcher de réaliser leur projet. Il fallait donc que Josué et Zorobabel soient sûrs d’avoir le soutien de Jéhovah. Et Jéhovah les a rassurés. Comment ?

14. Ane bia lang a Zakarias 4:12, 14, akia afé Yéhova a nga wono Yoshoa ban Zorobabel?

¹⁴ (Lire Zacharie 4:12, 14.) Dans cette partie de la vision, l’ange a révélé à Zacharie que les deux oliviers représentaient « les deux oints » : Josué et Zorobabel. Puis l’ange a précisé qu’en quelque sorte, ces deux hommes ‘se tenaient près du Seigneur de toute la terre’, Jéhovah. Quel grand honneur ! Jéhovah leur faisait confiance. Les autres Juifs avaient donc toutes les raisons de faire eux aussi confiance à ces deux hommes, conscients que c’était Jéhovah qui les guidait.

15. Akia afé bi ne lere na bia yi na Yéhova nnye a tòngʼlò bia?

¹⁵ Aujourd’hui, un premier moyen par lequel Jéhovah guide son peuple, c’est sa Parole, la Bible. Dans ce livre sacré, il nous explique de quelle manière il veut être adoré. Comment pouvons-​nous montrer que nous accordons du prix aux instructions venant de la Parole de Dieu ? En la lisant avec soin et en prenant le temps qu’il faut pour la comprendre. Demande-​toi : « Quand je lis la Bible ou une de nos publications, est-​ce que je m’efforce de méditer sur ce que je lis ? Est-​ce que j’approfondis les enseignements bibliques “difficiles à comprendre” ? Ou est-​ce que je me contente de survoler le texte ? » (2 Pierre 3:16). Si nous prenons le temps de réfléchir à ce que Jéhovah nous enseigne, nous serons en mesure de suivre ses instructions et d’accomplir notre ministère (1 Tim. 4:15, 16).

16. Éyòng bia wog ki melebega “olò o ne feg ai mewog” wa ve bia, dzé é ne bi vòli na bi yebe mò?

¹⁶ Jéhovah nous guide également par l’intermédiaire  de l’« esclave fidèle et avisé » (Mat. 24:45). Il peut arriver que nous ayons du mal à accepter certaines des instructions qu’il nous donne. Par exemple, nous pourrions recevoir des instructions sur la façon de nous préparer à survivre à une catastrophe naturelle qui, selon nous, a peu de chances de frapper notre région. Ou nous pourrions penser que les instructions que l’esclave nous donne en période de pandémie sont trop strictes. Que devons-​nous faire dans ce genre de situations ? Pensons aux bons résultats que les Juifs ont obtenus en obéissant à Josué et à Zorobabel. Réfléchissons également à d’autres récits bibliques que nous avons lus. Parfois, les serviteurs de Dieu ont reçu des instructions qui, d’un point de vue humain, ne semblaient pas judicieuses, mais qui finalement ont sauvé des vies (Juges 7:7 ; 8:10).

17. Akia afé nyenen bitélé melamba ai bilé bi olive bibè o nga wono Beyuden?

¹⁷ La cinquième vision que Zacharie a reçue n’a peut-être pas duré longtemps, mais elle a permis aux Juifs de porter un nouveau regard sur leur travail et sur le culte qu’ils rendaient à Jéhovah. Et quand ils ont appliqué ce que la vision leur enseignait, ils ont senti Jéhovah les soutenir et les guider. Par le moyen de son puissant esprit saint, Jéhovah les a aidés à reprendre les travaux et à retrouver leur joie (Esd. 6:16).

18. Akia afé nyenen Zakarias a nga bi o ne wò dzam vòli?

¹⁸ La vision du porte-lampes et des deux oliviers peut avoir un effet puissant sur toi aussi. En effet, comme cet article l’a expliqué, elle peut te donner de la force quand tu subis de l’opposition, te procurer de la joie quand tu vis un changement de situation et t’aider à faire confiance à l’esclave fidèle et avisé quand tu as du mal à accepter certaines instructions. Alors, que dois-​tu faire quand tu traverses ce genre de situations ? Tout d’abord, fixe ton regard sur ce que Zacharie a vu : les preuves que Jéhovah prend soin de son peuple. Ensuite, tiens compte de ce que tu vois en faisant confiance à Jéhovah et en continuant de l’adorer de tout ton cœur (Mat. 22:37). Si c’est ce que tu fais, Jéhovah t’aidera à le servir avec joie pour toujours (Col. 1:10, 11).