27 JANVIER 2022
CORÉE DU SUD
La Commission nationale des droits de l’homme en Corée du Sud plaide en faveur d’une amélioration du service civil
Un défenseur des droits de l’homme en Corée du Sud a déclaré publiquement que, dans son pays, le service civil de remplacement ne respecte pas les normes internationales relatives aux droits de l’homme.
Le 2 décembre 2021, le nouveau président de la Commission nationale des droits de l’homme de Corée a, Song Doo-hwan, a publié un communiqué sur le site Internet de la Commission indiquant que les conditions du service civil de remplacement adopté le 26 octobre 2020 par la Corée du Sud devraient changer.
Il a notamment déclaré : « Bien qu’un service civil de remplacement ait été adopté à la suite de la décision de la Cour constitutionnelle en 2018, je suis tout à fait d’accord qu’il est nécessaire de l’améliorer afin de respecter les normes internationales relatives aux droits de l’homme […]. »
Ce communiqué fait suite à la rencontre de M. Song avec des représentants de la filiale des Témoins de Jéhovah de Corée du Sud et de l’Association des Témoins de Jéhovah de l’Asie et du Pacifique (APAJW) le 23 novembre 2021. Les frères ont remis à M. Song un rapport préparé par l’APAJW et intitulé « Service civil de remplacement en Corée (2021) ».
Ce rapport explique que le service civil de remplacement de la Corée du Sud viole les normes internationales. En effet, il dure 36 mois, soit deux fois plus que le service militaire. En outre, il impose des conditions semblables à celles d’un emprisonnement. Les objecteurs de conscience travaillent actuellement dans des établissements pénitentiaires. Mais, pendant leur premier mois de service, ils ne peuvent pas quitter l’enceinte de la prison. Après, ils peuvent en sortir seulement s’ils en ont la permission et doivent y retourner à 21 h 30 au plus tard.
La Commission nationale des droits de l’homme de Corée examine actuellement les demandes d’amélioration des conditions du service civil de remplacement soumises par ceux qui l’effectuent. Elle n’a pas de pouvoir législatif, mais elle est en mesure de présenter des recommandations aux autorités compétentes.
Nous sommes encouragés par la foi et l’intégrité manifestées par nos frères de Corée du Sud. Nous savons que Jéhovah les soutiendra (Psaume 55:22).
a La Commission nationale des droits de l’homme de Corée est une organisation de défense des droits de l’homme créée en 2001.