L’année de service 2020 a marqué le début d’une série d’opérations de secours sans précédent menées par notre organisation. Dans le monde entier, plus de 950 comités de secours ont été constitués. En plus de la pandémie, l’année 2020 a connu des situations d’urgence et des catastrophes naturelles toujours plus destructrices. Les comités de secours ont rencontré une double difficulté : fournir des secours rapidement à nos frères et sœurs tout en respectant les mesures de protection contre la Covid-19. Les frères et sœurs impliqués dans ces opérations disent que ces actions ont renforcé leur foi. Voici un aperçu des évènements qui ont touché nos compagnons chrétiens :

Au cours de l’année de service 2020, le nombre de tempêtes de grande ampleur ayant touché nos frères et sœurs s’est élevé à 126, soit 11,5 % de plus qu’en 2019. Beaucoup d’entre elles ont provoqué des inondations ou des glissements de terrain destructeurs.

Aux Philippines, plusieurs cyclones tropicaux ont contraint de nombreux proclamateurs à quitter leur habitation.

Dans tout le Nigéria, des pluies diluviennes ont endommagé les cultures de nos frères.

La Corée du Sud a été frappée par une mousson particulièrement longue et dévastatrice.

Des incendies ont fait rage dans différents pays, créant des brasiers d’une taille record.

Nos frères ont dû faire face à des « giga-incendies » mortels (on les appelles « giga- » parce qu’ils consument au moins un million d’acres, soit 400 000 hectares).

De tels incendies ont sévi aux États-Unis.

Des giga-incendies ont aussi touché nos frères d’Australie.

Au lendemain de ces catastrophes, notre organisation a fixé des directives sanitaires permettant d’assurer la protection aussi bien des aidants que des aidés.

En Corée du Sud, frère Han Chan-hee, qui a prêté main-forte à un comité de secours, décrit les mesures prises pour protéger les frères et sœurs : « Nous prenions la température de chacun tous les matins, maintenions constamment la distanciation physique, limitions le nombre de volontaires sur place et évitions de prendre nos repas ou nos pauses en groupes. De plus, les volontaires étaient tenus de désinfecter leur matériel avant et après le travail. »

Certains frères et sœurs ont dû quitter leur habitation ou l’ont perdue, en raison des catastrophes survenues en 2020. Frère Chris Shirah, qui a aidé un comité de secours durant les incendies qui ont eu lieu sur la côte Ouest des États-Unis, explique : « Nous avons fait un suivi du nombre de personnes hébergées dans un même logement, pour veiller à ce que les directives anti-Covid soient respectées. »

Dans de nombreux endroits, les précautions sanitaires et les restrictions de déplacement limitaient le nombre de volontaires pouvant aider. Frère Philips Akinduro, qui a collaboré avec un comité de secours au Nigéria, explique : « Le plus difficile pour nous, ç’a été les limitations de déplacement [imposées par le gouvernement]. Ça n’a pas été facile d’avoir la main d’œuvre nécessaire. »

Frère Kim Joon-hyeong, qui a lui aussi collaboré avec un comité de secours en Corée du Sud, décrit l’état d’esprit des volontaires : « Puisque c’était par amour chrétien pour Dieu et pour nos frères que nous participions à ces opérations, nous faisions toujours très attention à la vie et à la sécurité de tous durant nos activités. Alors, même si nous devions redoubler de prudence, nous avons réussi à faire notre travail tout en restant joyeux. »

La réussite des opérations de secours malgré des contraintes supplémentaires a stimulé la foi et la confiance de ceux qui y ont participé.

Frère Han s’inquiétait de savoir si le comité de secours pouvait recruter assez de volontaires pour lancer les opérations en moins de 24 heures. « En quelques heures seulement, j’ai compris que je m’inquiétais pour rien. Des centaines de frères et sœurs de tout le pays se sont mobilisés. Ils étaient si nombreux que nous avons dû refuser l’aide de certains. » Il conclut : « J’ai senti très clairement que Jéhovah était avec nous, ce qui m’a profondément touché. »

Frère Brad Benner, qui a participé à des secours à la suite d’un ouragan au Honduras, a eu le même genre de sentiment : « Même si la situation était stressante, nos frères évacués ont reçu la nourriture, le logement et les encouragements spirituels dont ils avaient besoin. J’ai constaté personnellement que deux ouragans plus une pandémie mondiale ne pouvaient pas détruire l’amour qui règne dans notre organisation. »

Frère Alquin Dayag, volontaire dans un comité de secours aux Philippines, conclut : « Ces évènements m’ont fait prendre encore plus conscience que Jéhovah nous donne généreusement la force qui dépasse la normale et la sagesse nécessaire pour effectuer nos tâches » (2 Corinthiens 4:7).

Nous sommes reconnaissants pour le dur travail des filiales, des comités de secours et des nombreux frères et sœurs volontaires. Ces actes d’amour et les offrandes généreuses ont apporté du soulagement à nos frères en cette année record de catastrophes naturelles (1 Thessaloniciens 1:3).