Le 9 septembre 2021, le tribunal du district de Birobidjan (Région autonome juive) a condamné frère Andreï Goubine à une peine de deux ans et demi de prison avec sursis. Il n’ira pas en prison pour le moment.

Andreï Goubine

• Naissance : 1974 (ville de Saran, Kazakhstan).

• Données biographiques : A un grand frère et une grande sœur. Jeune, travaillait comme apprenti serrurier à temps partiel après l’école pour aider sa famille financièrement. Plus tard, est devenu tourneur et conducteur d’engins de chantier. Aime faire du sport, écrire des poèmes et jouer de la musique.

• Très jeune, était perturbé par l’injustice et la méchanceté qui existent dans le monde. A trouvé la paix et un sens à sa vie en étudiant la Bible. A décidé de vouer sa vie à Jéhovah parce qu’il a été touché par la promesse contenue dans la Bible de rétablir la justice et la paix sur la terre. Baptisé en 1991 à l’âge de 17 ans. A épousé Tatiana en 2007. A déménagé à Birobidjan en 2011.

Le 12 février 2020, des agents du service fédéral de sécurité (FSB) ont commencé à enquêter sur frère Andreï Goubine. Le 17 septembre 2020, son procès pénal a commencé.

Cette affaire fait partie des 19 procès qui ont été ouverts contre nos frères et sœurs de la région autonome juive à la suite de plusieurs perquisitions effectuées dans le cadre de l’opération « Jour du jugement ». Le 17 mai 2018, des policiers ont fouillé 22 domiciles de Témoins de Jéhovah. Les autorités ont confisqué des cartes bancaires, de l’argent, des photos, des ordinateurs et des appareils électroniques.

Les autorités ont bloqué les comptes bancaires d’Andreï et Tatiana. C’est donc devenu très difficile pour eux financièrement. À cause des poursuites judiciaires qui durent depuis des mois, la santé de Tatiana s’est dégradée. Mais le couple trouve beaucoup de réconfort en lisant régulièrement la Bible. Les conseils pratiques de la Bible pour endurer les épreuves leur sont très utiles.

Grâce au précieux soutien des frères et sœurs de son assemblée, Andreï affermit sa confiance en Jéhovah et en son organisation. Par exemple, un jour Andreï était très stressé par sa situation. Il en a discuté avec un frère qui fait lui aussi l’objet de poursuites judiciaires. Ce frère l’a d’abord rassuré en lui disant qu’il était normal d’être stressé, mais ensuite, il lui a rappelé que d’après Jésus, être persécuté pour le nom de Jéhovah est un honneur. « Après ça, je me suis senti mieux, dit Andreï. Je suis déterminé à continuer de faire la volonté de notre Père. »

Nous prions pour qu’Andreï et Tatiana continuent de se tourner vers la Parole de Dieu et vers notre famille spirituelle pour trouver du réconfort et de la force. Nous sommes sûrs que « les choses tourneront bien pour ceux qui craignent le vrai Dieu » (Ecclésiaste 8:12).