17 NOVEMBRE 2020 | MISE À JOUR : 1er FÉVRIER 2023
RUSSIE
MISE À JOUR : NOUVEAU VERDICT | Un tribunal russe rejette le recours en appel de trois Témoins
Le 31 janvier 2023, le tribunal du territoire du Kamtchatka a de nouveau condamné à une peine de deux ans de prison avec sursis Konstantin, sa femme, Snejana, et Vera. Ils n’ont pas à aller en prison à ce stade.
Le 15 décembre 2022, la Commission judiciaire pour les affaires pénales de la Cour suprême de Russie a annulé la décision d’acquittement de frère Konstantin Bajenov, de sa femme, Snejana, et de sœur Vera Zolotova. L’affaire est renvoyée au stade de l’appel. Des représentants d’au moins six ambassades étrangères ont assisté à l’audience pour exprimer leur soutien aux Témoins de Jéhovah.
Le 10 juin 2022, la neuvième Cour de cassation de compétence générale a rejeté la requête du procureur visant à annuler l’acquittement de Konstantin, de Snejana et de Vera. Le procureur a interjeté appel devant la Cour suprême de Russie.
Le 18 janvier 2022, le tribunal du territoire du Kamtchatka a fait droit au second appel de Konstantin, de sa femme Snejana et de Vera. Ils ont été acquittés de tous les chefs d’inculpation, avec effet immédiat. Tous trois sont désormais en droit de demander réparation pour condamnation pénale illégale. Le procureur va faire appel de cette décision.
Le 17 novembre 2020, le tribunal du territoire du Kamtchatka a rejeté le recours en appel de Konstantin, de sa femme Snejana et de Vera. Leur première condamnation à une peine d’emprisonnement de deux ans avec sursis va donc entrer en vigueur, ce qui signifie qu’ils n’iront pas en prison pour l’instant. Tous les trois restent fermes et joyeux.
Le 25 septembre 2020, à la fin de l’audience de leur premier procès, frère Bajenov avait courageusement dit à la juge qu’il ne craignait pas d’être condamné. Il avait ajouté que c’était un honneur pour lui de participer à l’accomplissement de Jean 15:20, dans lequel Jésus a prédit que ses disciples seraient persécutés.
Frère Bajenov avait aussi rappelé à la cour qu’en Matthieu 28:19, 20, Jésus a commandé à ses disciples de prêcher. Et il avait posé cette question percutante : « Qui a le droit d’annuler ou d’interdire un commandement du Christ ? » Avant de conclure : « Je ne peux pas rester muet. [...] Je continuerai de parler de la bonne nouvelle contenue dans la Bible. »