Rapport mondial
Rapport mondial
Allons vers les gens là où ils sont
L’apôtre Pierre et certains de ses associés étaient des pêcheurs expérimentés. Il leur arrivait de peiner toute une nuit sans rien prendre. C’est dans des circonstances semblables qu’à deux reprises Jésus leur a dit de lâcher les filets. Ils ont tenu compte de ses instructions et, ces deux fois, ils ont pris une quantité de poissons exceptionnelle. Jésus profita de ces circonstances pour instruire ses disciples concernant le ministère (Luc 5:1-11; Jean 21:1-17). Au moyen de “ l’esclave fidèle et avisé ”, il continue d’enseigner comment rendre le ministère plus productif. — Mat. 24:45-47.
Au cours de l’année passée, tous les Témoins de Jéhovah ont été encouragés à prendre des dispositions pratiques pour que davantage de personnes entendent la bonne nouvelle. Premièrement, on a souligné l’importance de donner le témoignage chaque jour. On leur a également suggéré de faire preuve de bon sens si peu de gens sont chez eux en envisageant sérieusement de donner le témoignage là où les gens se trouvent.
Depuis quelques mois, les frères du Pérou ont pour devise : “ Allons vers les gens là où ils sont ! ” Nous ne donnons pas le témoignage
à des habitations mais à des gens. Le matin, que ce soit le dimanche ou pendant la semaine, quantité de gens ne sont pas chez eux. Où sont-ils ? Sur leur lieu de travail, dans les gares routières et ferroviaires, dans la rue, sur le marché, assis dans un parc. C’est dans ces endroits que nos frères vont à leur rencontre.Au Mexique, la prédication de maison en maison reste la méthode principale pour prêcher la bonne nouvelle du Royaume de Dieu. Pendant l’année écoulée, nos frères ont cependant fait des efforts pour entrer en contact avec les gens là où ils sont ; proclamateurs et pionniers se sont mis à fleurir aux arrêts d’autobus tôt le matin, dans les salles d’attente des hôpitaux, dans les rues, sur les parkings et dans les jardins publics. Les Témoins prêchent partout et à toute heure du jour et de la nuit. Une congrégation a organisé cinq rendez-vous de prédication quotidiens pour la prédication dans la rue, aux arrêts d’autobus et partout où l’on trouve des gens dans la journée. Les proclamateurs commencent à 6 heures du matin et rencontrent des gens qui n’avaient jamais parlé aux Témoins de Jéhovah auparavant. Un homme qu’un frère avait abordé un matin alors qu’il se rendait à son travail a croisé encore plus de proclamateurs le soir en rentrant chez lui. Il s’est dit qu’il faudrait peut-être qu’il demande à l’un d’eux de passer à son domicile.
Au début, certains proclamateurs étaient un peu intimidés à l’idée d’aborder les gens dans les lieux publics. Mais ceux qui ont fait ce pas ont obtenu de bons résultats. Voici ce que dit une sœur australienne : “ Je suis timide et réservée ; d’ailleurs, il m’est très difficile de parler de la vérité lorsque j’en ai la possibilité. Quelqu’un m’a encouragée à essayer d’autres formes de prédication ; je savais qu’il fallait que j’essaie. J’ai prié Jéhovah pour lui faire part de mes craintes, et j’ai décidé d’aller de l’avant. Mais comme j’étais encore angoissée, j’étais entravée et ma conscience me travaillait. ” Puis un jour, alors qu’elle se trouvait dans un autobus, elle a souri à une jeune femme et a entamé la conversation. Le lendemain, la sœur lui a laissé un tract. Lorsqu’elles se sont rencontrées la semaine suivante, la sœur a dit qu’elle était en chemin pour diriger
une étude de la Bible. À sa grande surprise, la jeune femme voulait l’accompagner. Elle a peu après commencé à étudier à l’aide du livre Connaissance.En Argentine, les proclamateurs se sont rendu compte que des gens qui n’écoutent pas les Témoins lorsqu’ils sont chez eux acceptent de discuter dans la rue. Il suffit de poser une question simple et opportune, comme “ Approuvez-vous la peine de mort ? ” Une femme rencontrée dans la rue avait toujours voulu discuter avec les Témoins, mais son mari ne le lui permettait pas. Hors de chez elle, elle s’est sentie libre de parler. Après une longue conversation, elle a accepté de se rendre chez un Témoin pour étudier la Bible.
Deux sœurs des États-Unis se sont approchées d’une voiture en stationnement et ont proposé les périodiques à la jeune femme qui l’occupait. Elles racontent : “ Lorsqu’elle a pris les périodiques, elle a fondu en larmes. Nous nous sommes aperçues qu’elle était en train de lire la Bible. Elle nous a fait part de son désir de plaire à Dieu, bien qu’elle ne sache pas comment. ” Cette femme leur a dit : “ Je prie Dieu de m’envoyer quelqu’un pouvant m’aider. ” Il n’a pas été difficile de commencer une étude biblique avec elle.
Des proclamateurs enthousiastes de Nouvelle-Zélande ont écrit ceci concernant l’activité qu’ils déploient dans les quartiers commerçants : “ Nous nous sommes rendus dans 650 commerces et avons généralement rencontré les gérants ou les propriétaires, qui, bien que très occupés, ont bien réagi à notre visite. Nous avons été surpris de constater que beaucoup ont une Bible avec eux sur leur lieu de travail. ”
Prenant à cœur les conseils qui leur ont été donnés, des frères autrichiens débutent l’activité de prédication à 5 h 30 du matin. Ils se rendent près de la frontière dans un endroit où les chauffeurs routiers se reposent pour la nuit. Beaucoup de camions viennent d’Europe de l’Est, et certains chauffeurs n’ont jamais entendu parler des Témoins de Jéhovah. Les frères viennent avec des publications en 20 langues et trois ou quatre proclamateurs peuvent laisser entre 50 et 70 périodiques en seulement deux heures. Bien qu’il Eccl. 11:1.
soit difficile d’effectuer des nouvelles visites, les frères espèrent que certaines de ces graines de vérité prendront racine et croîtront. —En Italie, une sœur s’est dit que certains de ceux qui ne sont pas chez eux sont à la plage. C’est là qu’elle a rencontré un jeune sénégalais. Elle lui a laissé le livre L’humanité à la recherche de Dieu. Elle avait écrit à l’intérieur : “ Je souhaite que vous puissiez trouver le vrai Dieu, Celui qui nous enseigne, moi et ma famille, à respecter les hommes de toutes races, couleurs et langues. ” Il était décidé à rechercher les Témoins de Jéhovah à son retour au Sénégal. Quelle surprise pour lui d’apprendre que pendant son séjour en Italie, sa mère avait entrepris d’étudier avec les Témoins de Jéhovah ! Peu après, toute la famille prenait part à l’étude.
Un surveillant de circonscription du Pérou a formé un groupe de proclamateurs pour aller prêcher dans une gare routière en plein air. L’endroit était bondé. Il y avait des files et des files d’autocars. Il était facile d’aborder les policiers en service, ceux qui vendaient à manger aux voyageurs et les gens en général. Un frère est monté à bord d’un autocar où les passagers avaient déjà pris place et, avec la permission du chauffeur, a brandi ses deux périodiques en disant : “ Je tiens à votre disposition les derniers numéros de La Tour de Garde et de Réveillez-vous ! que vous pourrez lire pendant votre voyage. ” Il y a eu un long silence, puis un homme assis au fond a dit : “ Donnez-m’en deux. ” Puis un autre et bientôt d’autres encore se sont mis à demander des périodiques, faisant de modestes offrandes en faveur de l’œuvre. Le frère a demandé si certains souhaitaient être visités lorsqu’ils arriveraient à destination. Plusieurs ont donné leurs noms et adresses de bon gré. Suffisamment fort pour que tous entendent, une femme d’âge a dit : “ Veillez à ce qu’on vienne me voir. Je veux mieux comprendre ma Bible. ”
Une sœur des États-Unis s’est rendu compte qu’au cours de la pause de midi des lycéens se retrouvaient dans certaines rues près de leur établissement. Un groupe de proclamateurs s’est bien préparé et les a abordés, avec d’excellents résultats.
Des proclamateurs ont appris une autre langue pour toucher certaines catégories de personnes. Aux îles Shetland, au nord de l’Écosse, deux pionniers ont appris le russe afin de donner le témoignage aux pêcheurs russes qui passent six mois de l’année au large de ces rivages. Les pionniers utilisent une vedette et vont à la rencontre des navires sur lesquels travaillent ces hommes.
Une pionnière de Hawaii s’est proposé de donner le témoignage à l’aéroport. Beaucoup ont accepté volontiers des publications. La première fois qu’elle s’est rendue à l’aéroport, elle a commencé plusieurs études. Elle s’est adressée à deux jeunes militaires qui revenaient de leur service en Égypte. L’un d’eux a dit que sa mère est Témoin. Il s’est rendu à la Salle du Royaume et a accepté une étude biblique. L’autre soldat a soulevé de nombreuses objections, car ce qu’il avait vu par son travail l’avait amené à s’interroger sur le but de la vie. Lui aussi s’est rendu à la Salle du Royaume et a demandé une étude biblique.
Une pionnière argentine trouve pratique de prêcher par téléphone. Tous les jours, lorsqu’elle rentre de prédication, elle appelle une ou deux personnes. Elle raconte : ‘ Un jour, j’ai composé un numéro et une jeune fille m’a répondu. Je lui ai demandé si on pouvait faire confiance aux autres. Elle a répondu par un “ non ” laconique. Je me suis présentée, expliquant que mon coup de téléphone avait pour but de lui assurer que malgré les conditions mondiales des gens sont dignes de confiance. Elle insistait pour dire qu’elle ne pouvait se fier à personne, même pas aux membres de sa famille, sa mère y compris. J’ai commencé à utiliser la Bible. Elle disait qu’elle avait essayé de lire la Bible, mais qu’elle ne la comprenait pas. Je lui ai dit que Dieu et Jésus s’intéressent aux gens et que nous aussi. Nous avons convenu de nous retrouver devant la Salle du Royaume. Elle n’est pas venue. Je l’ai appelée immédiatement, et elle m’a expliqué qu’il avait fallu hospitaliser son père et qu’elle avait essayé de me joindre. Nous avons fixé un nouveau rendez-vous. Cette fois elle est venue et a été très surprise de l’accueil qui lui a été réservé, en particulier de la part des jeunes Témoins. Elle étudie à présent deux fois par semaine, elle progresse rapidement
dans l’examen du livre Connaissance et assiste à toutes les réunions. Un résultat excellent obtenu par un simple coup de fil ! ’Il est toujours très difficile d’apporter la bonne nouvelle aux populations des régions isolées d’Islande. Sur la côte est, un missionnaire utilise le téléphone à bon escient. Tous les mois il parcourt 300 kilomètres pour rendre visite à un groupe de personnes et étudier la Bible avec elles. À chacune de ses visites, il prononce également un discours public et dirige l’étude de La Tour de Garde. Chaque semaine il étudie la Bible avec ces gens par téléphone. En utilisant deux lignes téléphoniques et des téléphones dotés de haut-parleurs et de micros, il a pu étudier simultanément avec un maximum de cinq personnes réparties dans trois foyers. Lorsqu’il dirige les études par téléphone, il précise qui devra répondre aux questions avant de les lire. Elles retirent toutes beaucoup d’encouragements à étudier la Bible de cette façon. Il dirige au moins six études par semaine.
Alors qu’elle s’occupait de son mari qui était en longue maladie, une sœur des Bahamas a donné le témoignage par lettre. Elle consacrait du temps chaque matin à écrire à des femmes dont l’adresse figure dans l’annuaire. Elle se basait sur les matières du livre Comment raisonner et proposait une étude gratuite de la Bible à domicile. Un jour, une femme a téléphoné à la sœur pour lui dire qu’elle aimerait beaucoup étudier la Bible. Elle a ajouté que lorsqu’elle a reçu la lettre, elle a dit à un collègue que Dieu l’invitait à étudier la Bible. Malgré la vive opposition de sa mère et d’un ecclésiastique, cette femme a fait de bons progrès. Elle s’est mise à assister régulièrement aux réunions, s’est retirée de son Église et s’est fait baptiser.
Une sœur de 79 ans vivant dans une région rurale du Japon a de sérieux problèmes de santé. Mais, par reconnaissance pour Jéhovah, elle est pionnière. Pour des raisons médicales, elle marche quotidiennement deux ou trois heures, s’aidant d’une canne ou s’appuyant sur un landau. Sur son parcours, elle aborde amicalement les gens et parle aux cultivateurs dans les champs. Elle note
soigneusement les adresses de ceux qui s’intéressent au message. Grâce à cette méthode, elle porte régulièrement les périodiques à plus de 100 personnes, en laisse 600 par mois, rapporte environ 200 nouvelles visites et dirige 3 études bibliques.Des proclamateurs ont été en mesure de jeter leurs filets, au sens spirituel, dans des eaux où l’on avait très peu pêché. Au Mexique, en particulier dans les sierras (chaînes de montagnes) de l’État d’Oaxaca, certains territoires sont difficiles à atteindre et sont par conséquent rarement parcourus. À cet endroit, on ne parle pas l’espagnol mais les dialectes mixe et mazateco. Ces dernières années, des frères de Tehuacán, État de Puebla, ont entrepris de se rendre dans plusieurs villes de cette région pour y donner le témoignage. En plus des 15 pionniers locaux, 25 pionniers venus apporter leur aide vivent et se dépensent maintenant dans cette région. Cela a produit de bons résultats puisqu’il y a maintenant 13 congrégations.
Un couple de chrétiens qui s’étaient expatriés pendant 28 ans ont pris une préretraite et sont retournés aux Philippines pour y servir comme pionniers. Il faut une heure pour se rendre de Cavite City, où ils habitent, à Trece Martires, où l’aide est la bienvenue. Cela en vaut-il la peine ? Il y a un an et demi, il n’y avait que 19 proclamateurs dans la congrégation. Ce couple dirige à présent 28 études bibliques, et l’ensemble de la congrégation en a récemment rapporté 98. Voilà un territoire vraiment productif !
Beaucoup de frères ont commencé par se rendre utiles dans des régions de leur pays qui avaient des besoins particuliers, puis sont partis dans d’autres pays. Par exemple, au cours des dernières années, quelque 40 Témoins du Canada, des États-Unis, de France, d’Allemagne, d’Espagne, de Suède et du Japon (des frères et des sœurs célibataires, de jeunes couples, et des familles entières) ont émigré au Honduras. Beaucoup d’entre eux viennent du Québec. Ils s’y étaient rendus pour apporter leur aide, mais, quand l’œuvre a été bien établie dans cette province du Canada, ils se sont mis à rechercher de nouvelles “ zones de pêche ”. Ils obtiennent de bons résultats dans ce nouveau territoire.
Afrique
Dans sa première lettre aux Corinthiens, l’apôtre Paul a écrit : “ Nous avons reçu, nous, non pas l’esprit du monde, mais l’esprit qui vient de Dieu, afin de pouvoir connaître les choses que Dieu nous a données volontiers. ” (1 Cor. 2:12). L’esprit de Dieu est véritablement manifeste parmi les Témoins de Jéhovah africains ; cela les distingue du monde égoïste et instable qui les entoure.
La neutralité, l’impartialité et l’amour que manifestent les Témoins de Jéhovah attirent les gens vers la Parole de Jéhovah et vers son organisation. À ce sujet, un frère zaïrois a écrit : “ Dans le village de Monigi, près de Goma, les Hutus et les Tutsis n’assistent plus aux offices de la chrétienté pour ne pas subir d’attaques les uns des autres dans les églises ! Puisque la majorité des réfugiés sont retournés au Rwanda, ceux qui sont restés dans les deux villages voisins savent qu’il n’y a qu’à la Salle du Royaume que Hutus et Tutsis se réunissent paisiblement. C’est pourquoi nombre d’entre eux ont demandé une étude biblique. ”
Après 30 ans de guerre civile, l’Angola commence à goûter une paix relative. Les Témoins de Jéhovah en profitent pour donner
le témoignage concernant le Royaume de Dieu. Dans certains endroits, les gens réagissent remarquablement bien. Un surveillant de circonscription a enfin pu rendre visite à une congrégation de la province de Uíge, au nord, qui n’avait pas été visitée depuis quatre ans. On a organisé un discours public auquel 794 personnes ont assisté, à la grande joie des 75 proclamateurs. Dans le sud du pays, on a ouvert des maisons de missionnaires à Benguela et à Namibe. Avec une assistance de 108 394 personnes au Mémorial pour 28 969 proclamateurs, il y a encore beaucoup à faire.Une pionnière d’Addis-Abeba, en Éthiopie, rentrait chez elle après la prédication. Assise au seuil d’une maison, une femme tenait un enfant sur ses genoux. La petite de quatre ans se débattait tellement qu’elle a échappé à sa mère et s’est précipitée en direction de la sœur, lui tendant la main pour qu’elle la salue. La sœur ne connaissait pas cette famille, mais elle a profité de cette situation pour aborder la mère de l’enfant et lui demander si elles pouvaient discuter à l’intérieur. Lorsque la pionnière a commencé à lui parler de l’espérance du Royaume, la femme s’est mise à pleurer. Lorsque la sœur lui a demandé pourquoi, la femme lui a confié qu’elle avait préparé un poison pour se suicider. Lorsque la petite fille avait attiré l’attention de la sœur, la femme venait de prier Dieu de l’aider à comprendre pourquoi elle avait été abandonnée. Elle a raconté tous ses malheurs. La sœur l’a réconfortée, et elles ont commencé à étudier la Bible ensemble. Malgré les pressions de sa famille, elle fait de bons progrès dans la vérité.
Stella, qui est étudiante dans une université du Nigeria, recherchait la vérité. Elle était pentecôtiste depuis quelques années et pensait avoir trouvé la vraie religion. Elle a décidé d’écrire un livre démontrant que toutes les autres religions sont fausses. Toutefois, tandis qu’elle dressait la liste des principales religions de l’endroit, elle a pris conscience qu’elle ne connaissait pas grand-chose des Témoins de Jéhovah. “ Je vais assister à leurs réunions pendant trois mois pour découvrir qui ils sont ”, s’est-elle dit. Ce week-end-là, elle s’est rendue à une assemblée de circonscription. Tandis que le
programme s’achevait, elle commençait à douter de sa religion. La semaine suivante, elle était présente à la Salle du Royaume. Elle a également lu autant de publications des Témoins qu’elle a pu s’en procurer. Après avoir assisté à une troisième réunion, elle est allée vers un des anciens de la congrégation et lui a dit : “ Frère, baptise-moi. Je suis des vôtres à présent. ” Le frère lui a expliqué qu’elle devait acquérir une certaine connaissance avant de pouvoir être baptisée. Il lui a alors donné un manuel d’étude. Stella l’a lu en deux jours et est revenue voir l’ancien en disant : “ J’ai fini le livre, frère. Baptise-moi. ” Cet ancien a pris des dispositions pour qu’une sœur étudie avec elle, et quelques mois plus tard Stella s’est fait baptiser.Les frères du Mali ont conscience que les réunions chrétiennes figurent parmi les dispositions bienveillantes que Dieu prend à l’intention de ses serviteurs. Ils veulent que ceux qui s’intéressent depuis peu à la vérité en soient conscients eux aussi, c’est pourquoi ils font ce qu’ils peuvent pour que les nouveaux se sentent à l’aise. Un de ces nouveaux a écrit ceci : “ La première fois que je me suis rendu à la Salle du Royaume, j’ai été vraiment impressionné par tous ces visages souriants et par l’amour qui m’était témoigné. Je suis arrivé un peu en retard, aussi me suis-je assis tout seul. Un jeune couple m’a immédiatement donné une bible et un exemplaire de La Tour de Garde. Après la réunion, presque tous les assistants sont venus me serrer la main et m’ont fait passer un moment des plus agréables. Je suis reparti de la salle avec trois livres : la Traduction du monde nouveau, Le plus grand homme de tous les temps et Vous pouvez vivre éternellement sur une terre qui deviendra un paradis. Ce soir-là, j’ai commencé à lire, et j’ai appris pour la première fois que le nom de Dieu est Jéhovah. ”
En Sierra Leone, Stephen était harcelé par des élèves de son école parce qu’il ne prenait pas part à leurs conversations lorsqu’elles tournaient autour de l’immoralité sexuelle et parce qu’il ne commettait pas la fornication. À son insu, d’autres élèves avaient écrit une lettre d’amour en son nom et l’avaient envoyée à une jeune fille de l’école. La jeune fille est allée le voir et lui a dit : “ J’ai
reçu ta lettre et je suis d’accord, mais tu ne me courtises même pas ? ” Le frère, sous le choc, lui a répondu qu’il ne lui avait jamais écrit quoi que ce soit. Le lendemain, il a apporté son livre Les jeunes s’interrogent — Réponses pratiques. Il a réuni la jeune fille et ses camarades de classe et a abordé le sujet “ La sexualité et la moralité ”. Plus tard, ses camarades ont récidivé. Le jeune frère a de nouveau utilisé le livre Les jeunes s’interrogent pour leur faire comprendre sa conduite chrétienne. Peu à peu, la plupart de ceux qu’il appelait ses “ persécuteurs ” ont quitté l’école. Ceux qui sont encore là le respectent beaucoup pour sa position morale courageuse et ferme.Les proclamateurs du Swaziland trouvent qu’il est facile de diffuser le livre Connaissance. Voici ce qu’une pionnière a écrit au sujet d’une femme avec laquelle elle a parcouru neuf chapitres en seulement dix études. Elle dit de son étudiante : “ Elle n’a pas manqué une seule réunion de la congrégation depuis la première étude. Au Swaziland, les emplois sont rares, aussi, lorsqu’on vous propose un emploi, vous l’acceptez même s’il est très mal payé. La voisine de mon étudiante l’a invitée à l’accompagner au casino de l’endroit pour un entretien d’embauche, car il recrutait des croupiers. Mon étudiante a refusé, disant qu’elle ne voulait pas manquer son étude de la Bible qui aurait lieu plus tard ce soir-là. Sa voisine lui a alors proposé de lui payer le taxi pour qu’elle puisse être rentrée à temps. Mais mon étudiante a refusé. Lorsqu’elle m’en a parlé, je lui ai demandé pourquoi elle pensait que les chrétiens ne peuvent pas travailler dans un casino. Elle m’a dit que d’après ce qu’elle avait appris en étudiant la Bible, Jéhovah désapprouve le jeu. Elle a ajouté : ‘ Puisque j’aime Jéhovah et que je veux faire sa volonté, comment pourrais-je travailler dans un casino ? ’ ” La pionnière l’a mise à l’épreuve par cette question : “ Ils paient bien, et cela vous permettrait de vous acheter ce dont vous avez besoin. Jéhovah ne comprendrait-il pas ? ” L’étudiante a pointé un doigt vers le livre Connaissance et a dit à la pionnière qu’elle avait lu en Matthieu 6:33 que Jéhovah s’occupera toujours d’elle et l’aidera à surmonter ses difficultés si elle lui accorde la première place.
Asie et îles du Pacifique
En Inde, la filiale s’occupe d’un vaste territoire : presque le sixième de la population mondiale. En juillet, ce pays a atteint un 23e maximum consécutif dans le nombre de proclamateurs. Le Service de la traduction a intensifié ses efforts pour que des publications soient disponibles pour davantage de groupes linguistiques, dont certains comptent des millions de locuteurs. L’année dernière, le livre Connaissance a été imprimé en 11 langues de l’Inde. La brochure Ce que Dieu attend de nous a été publiée en 20 langues.
Cette année, c’est la première fois qu’une de nos brochures en couleurs était publiée en assamais, en khasi, en konkani (devanâgarî), en manipuri et en tibétain. Dans un effort pour toucher 250 millions de personnes de l’est et du nord-est du pays, on a accordé une attention spéciale à huit des principaux groupes linguistiques pour lesquels nous n’avions pas ou peu de publications. Les frères déploient leurs efforts dans le sens de la promesse prophétique selon laquelle des gens de ‘ toutes nations et tribus et langues ’ approuvés par Dieu se tiendraient debout devant le Rév. 7:9, 10.
trône de Dieu lorsque ce vieux système s’achèverait. —Les cassettes vidéo que produisent les Témoins de Jéhovah aident les gens à découvrir l’ampleur de leur œuvre. Résolus à faire bon usage de cette disposition, un couple d’australiens ont dressé la liste des personnes auxquelles ils pourraient montrer les différentes cassettes. Parmi ceux qui ont regardé ces films vidéo avec plaisir figurent leur médecin de famille, leur comptable, leur facteur, un missionnaire de la chrétienté rencontré lors d’un dîner et un membre du clergé local. En peu de temps, ce couple a montré les cassettes Organisation à 70 personnes, Prophéties à 35 et Triangles violets à 19. Huit d’entre elles étudient maintenant le livre Connaissance ; quatre sont proclamatrices.
Les pressions exercées pour maintenir le concept familial traditionnel font qu’il est très difficile aux membres de certains clans des îles Salomon de prendre position pour la vérité. Ainsi, une femme qui a accepté d’étudier la Bible a rapidement été l’objet de pressions venant de nombreux membres de sa famille. La coutume veut que des parents soient accueillis pour une durée indéterminée, remplissant la maison et s’attendant à ce qu’on les nourrisse. Cependant, la femme a continué d’étudier en utilisant la brochure Vivez éternellement heureux sur la terre ! Elle a été toute surprise qu’un jour son mari, un fonctionnaire, accepte une étude. Il a rapidement compris qu’il fallait qu’ils étudient en famille, et il a fait comprendre aux membres de la famille qui leur rendaient visite que cette étude ne devait pas être interrompue. Il a également informé ses visiteurs que, chez lui, ils ne pourraient plus chiquer du bétel, fumer, ou boire de la bière avec excès. Le flot continu des visiteurs a tari rapidement. Le mari est très connu, et les gens ont été très étonnés des changements qu’ils ont observés. Maintenant qu’il est un proclamateur baptisé, notre nouveau frère passe de nombreuses heures à faire connaître la vérité aux gens qui se demandent : “ Qu’en est-il de cette religion ? ” Sa femme et ses enfants continuent également à faire de bons progrès.
Lorsque des Témoins de Tahiti ont commencé à discuter avec Rémy et la jeune femme avec laquelle il vivait, il allait dans un club de kick-boxing. Il avait remporté un grand nombre de combats et avait donc été sélectionné pour participer à des compétitions hors de Tahiti. Il se croyait invulnérable. Il pariait dans les casinos et chez lui il se disputait avec sa compagne. Il ne pensait qu’à lui. La vérité pouvait-elle aider une telle personne ? Malgré l’opposition de sa famille, il a accepté d’étudier. La vérité biblique a progressivement façonné sa mentalité. Il a quitté un emploi qui entrait en conflit avec les principes bibliques, a arrêté le kick-boxing, et a renoncé au jeu. Au foyer, les querelles sont devenues moins fréquentes. Il chérit à présent les bienfaits spirituels que lui et sa famille se sont procurés en acquérant la connaissance de Jéhovah, le vrai Dieu.
Thongpliu est une sœur thaïlandaise très peu instruite. Toutefois, elle est pionnière permanente et accorde au service de Jéhovah une place importante dans sa vie. Un dimanche après-midi, alors qu’elle se rendait à pied à la Salle du Royaume, elle a remarqué que la porte d’entrée d’une grande maison était ouverte. Elle y était déjà venue mais n’avait jamais rencontré personne. Thongpliu a rassemblé tout son courage, s’est avancée jusqu’à la clôture et a interpellé la maîtresse de maison. Cette femme a accepté volontiers qu’elle lui laisse deux périodiques. Lors de la deuxième visite, la dame a demandé à Thongpliu quel était son niveau d’instruction. La sœur a répondu qu’elle n’était allée que jusqu’au cours moyen, aussi la dame a-t-elle demandé avec étonnement : “ Comment se fait-il que vous connaissiez tant de choses que je ne connais pas ? J’ai un diplôme universitaire ! ” Elle a aussi avoué qu’au volant de sa voiture climatisée elle avait souvent dépassé Thongpliu qui marchait sous le soleil brûlant. Elle a alors ajouté : “ Je ne savais pas où vous alliez, mais vous aviez toujours l’air tellement heureuse et satisfaite. On pourrait me croire heureuse, mais si vous y regardez de plus près vous vous apercevrez que je ne le suis pas. C’est la connaissance de la Bible qui vous rend heureuse. Voulez-vous m’apporter une bible et l’étudier avec moi ? ”
Europe
Au cours de l’activité de maison en maison en Lettonie, deux proclamateurs ont rencontré Svetlana qui les a écoutés lire Jean 17:3. Ils lui ont montré comment étudier la Bible à l’aide du livre Connaissance. Après l’étude, ils lui ont demandé à quel moment ils pourraient se revoir pour poursuivre. “ Demain ”, a-t-elle répondu poliment. Après chaque étude, lorsqu’on lui demandait un autre rendez-vous, elle répondait : “ Demain. ” Ils ont couvert un chapitre du livre Connaissance à chaque fois.
Au bout de dix jours, elle a regardé celui qui dirigeait l’étude bien en face et lui a dit : “ Je désire acquérir la crainte de Dieu. Que dois-je faire ? ” Acceptant le conseil qu’il lui a donné, elle a rapidement fait des réunions de la congrégation une facette importante de sa vie et de celle de ses enfants. Lors de la troisième réunion à laquelle elle a assisté, elle a commencé à donner des commentaires. Le livre Connaissance a été couvert en quatre semaines et un jour. Lorsqu’elle a étudié le chapitre 12, elle s’est débarrassée de ses livres de spiritisme. Au chapitre 14, elle a arrêté de resquiller et s’est mise à payer ses voyages
en train. Elle dit : “ Après chaque étude, je me sentais de plus en plus pure. ” Au cours du chapitre 15, elle a établi une étude familiale, bien que cela n’ait pas été facile au début. Le chapitre 18 a convaincu Svetlana qu’il fallait qu’elle s’engage dans la prédication et se fasse baptiser.Avant de découvrir la vérité, Svetlana menait une vie déréglée. À la suite d’un événement qui l’avait beaucoup secouée, elle avait décidé de changer de mode de vie, mais sa vie était vide de sens. Cependant, les choses ont commencé à changer lorsqu’elle en est venue à connaître Jéhovah. Elle dit maintenant : “ Je suis tellement heureuse (...). J’aime Jéhovah et les frères, et j’espère vivre dans le Paradis avec mes enfants. ” Au bout de seulement quatre semaines elle était proclamatrice non baptisée, et lors de l’assemblée de Riga elle a été baptisée.
Ryan, un jeune Britannique de 12 ans, devait présenter un exposé devant sa classe sur le thème “ La personne que j’admire le plus. ” Quelle belle occasion de donner le témoignage ! Ryan a décidé qu’il parlerait de Jésus Christ. Il s’est bien préparé et s’est exprimé pendant dix minutes, citant des passages de la Bible pour étayer ses arguments. À la fin, il a proposé le livre Le plus grand homme de tous les temps à ceux qui le désiraient. Il n’a pas eu de mal à laisser les deux exemplaires qu’il possédait et on lui a fait la commande de cinq livres supplémentaires. Il en a apporté six à l’école le lendemain, les a laissés, et on lui en a commandé six autres. Le jour suivant il a apporté sept exemplaires, les a distribués, et s’est vu demander deux autres livres.
Aux îles Féroé, on a demandé à des étudiants de se renseigner sur les Témoins de Jéhovah. Les informations disponibles à l’école ne convenaient pas et étaient inexactes. Lorsqu’une jeune Témoin a proposé de leur fournir de la documentation, son offre a été bien accueillie. Elle a également donné à l’enseignant la cassette vidéo Les Témoins de Jéhovah — Un nom, une organisation. Il l’a projetée à toute la classe, et plus tard au cours de la semaine à d’autres classes.
En Grèce, lorsqu’un jeune policier a commencé à étudier la vérité, il a rencontré beaucoup d’opposition de la part des membres de sa famille. Son beau-père a emmené sa femme voir des prêtres, des théologiens et enfin l’évêque, qui l’a encouragée à divorcer d’avec son mari ; il lui a promis qu’il l’aiderait à trouver un autre conjoint. De retour chez elle, elle a pu constater les bons effets de l’étude sur le comportement de son mari et observer la conduite des Témoins qu’il fréquentait. Elle s’est mise à étudier avec lui, mais ses parents ont pris l’initiative de faire baptiser leur petite fille orthodoxe grecque. Le père de cette femme a menacé de battre son gendre et, avec deux autres membres de la famille, s’est rendu à la Salle du Royaume pour y faire du tapage. Cependant, l’opposition s’est arrêtée lorsque l’homme et sa femme ont pris fermement position pour la vérité. Ce couple s’est fait baptiser. À présent les beaux-parents de cet homme étudient la Bible, et son beau-frère, qui était venu faire du tapage à la Salle du Royaume, a été baptisé en même temps que sa femme.
Afin de renouveler son passeport pour se rendre de Bulgarie en Roumanie pour assister à l’assemblée de district avec sa mère et ses grands-parents, la petite Blagomira, âgée de neuf ans, avait besoin de la signature de son père qui les avait abandonnées avant qu’elles ne deviennent Témoins. Le père a catégoriquement refusé d’accéder au souhait de sa petite fille. Elle l’appelait sans cesse pour qu’il accepte, mais sans résultat. De façon inattendue, le lundi précédant l’assemblée, la sœur aînée de Blagomira a rendu visite à la famille et a dit à la grand-mère que le père serait d’accord pour signer la demande de passeport. Elle est partie sans donner davantage d’explications. Personne ne savait quand et comment on pourrait faire signer le père. En revenant de prédication, Blagomira et sa mère ont prié ensemble : “ Jéhovah, si ta volonté est que nous assistions ensemble à l’assemblée, s’il te plaît, aide-nous. Nous attendrons dans le bureau où l’on délivre les passeports demain matin. ”
Afin d’être sûres d’être les premières à arriver sur place, elles ont pris deux petites chaises et ont quitté la maison à 4 h 30 du matin. Quelque temps plus tard, Blagomira s’est rendue chez son père, qui habitait non loin de là. Elle l’a embrassé en lui demandant : “ Papa, est-ce que tu vas venir ? Maman et moi attendons devant le bureau depuis 5 h 10 ce matin. ” Il s’est habillé immédiatement et a accompagné sa fille pour apposer sa signature. Fait étonnant, le passeport était prêt dès le lendemain, juste à temps pour partir le surlendemain. La mère de Blagomira l’a aidée à se rendre compte que c’était une preuve évidente de l’existence de Jéhovah et de l’amour qu’Il lui porte. Elle lui a dit que cela devrait renforcer sa décision de le servir éternellement. Après l’assemblée, Blagomira a offert à son père le nouveau livre Le secret du bonheur familial.Alors qu’elle donnait le témoignage dans la rue, une pionnière spéciale de Pologne a rencontré une jeune femme qui l’a invitée à venir chez elle et lui a même expliqué comment y aller. Cependant, lorsque la sœur a honoré le rendez-vous, personne n’est venu ouvrir alors qu’elle entendait quelqu’un à l’intérieur. En quittant le pâté de maisons, la sœur a donné le témoignage à un monsieur d’un certain âge qui a manifesté de l’intérêt. À la visite suivante, une excellente étude biblique a été commencée avec lui et sa femme. Toutefois, la sœur voulait retourner voir la jeune femme. En regardant ses notes, elle s’est aperçue qu’elle n’était pas allée à la bonne adresse. Elle s’est dépêchée de se rendre à la bonne adresse et la femme était contente de la voir. Lorsque la sœur a commencé à s’excuser, la femme a expliqué : “ J’ai dit à mon mari que j’avais invité les Témoins de Jéhovah. Il vous attendait pour vous jeter dehors. J’avais très peur et je priais dans ma chambre pour que vous ne veniez pas, mais je suis très contente que vous soyez venue aujourd’hui. ” La sœur dirige maintenant deux bonnes études bibliques et est convaincue que les anges l’ont aidée à atteindre ce résultat.
Amériques
Au Canada, un frère avait beaucoup de mal à se faire connaître comme Témoin de Jéhovah sur son lieu de travail et à donner le témoignage de façon informelle. Mais il a prié à ce sujet, a pris son courage à deux mains et s’est lancé. Son collègue de travail a tout d’abord rejeté ses efforts, mais lorsque le frère a parlé de l’espérance de la résurrection ils ont commencé à étudier la Bible ensemble. Ce soir-là, le frère a dit dans sa prière : “ Jéhovah, je te promets que je ne manquerai plus les occasions de parler aux gens. Je les considérerai toujours comme de futurs frères et sœurs. ” C’est ce qu’il a fait. Lorsqu’il a changé d’emploi, les autres ouvriers l’ont surnommé Moïse en raison du zèle avec lequel il donnait le témoignage pendant la pause de midi et les pauses-café. Il a utilisé efficacement la cassette vidéo Les Témoins de Jéhovah — Un nom, une organisation. Au début de l’année passée, 394 collègues de travail avaient vu la vidéo, sans parler de leurs familles et de leurs amis, et il a une liste d’attente de tous ceux qui veulent encore la voir. Au bout de 14 ans passés dans cette usine, notre frère a pu aider 34 personnes à remplir les conditions requises pour le baptême.
Au Chili, des efforts ont été entrepris pendant l’été pour atteindre les territoires isolés. Beaucoup de familles ont passé leurs vacances de cette façon. Elles ont rencontré des personnes assoiffées de vérité. Environ 30 000 personnes vivent sur une multitude d’îlots au sud du pays. Les frères ont essayé de s’y rendre en avion. Là où ils le pouvaient, ils ont atterri et donné le témoignage. Lorsqu’il n’était pas possible de se poser, ils survolaient les villages et lâchaient des enveloppes contenant deux périodiques, afin que là aussi les gens puissent être informés de ce que Jéhovah se propose de faire grâce à son Royaume.
En République dominicaine, il n’est pas rare que les personnes étudiant la Bible soient tellement enthousiasmées par ce qu’elles apprennent qu’elles commencent à étudier avec d’autres avant même de devenir des proclamateurs non baptisés. Un homme qui assistait aux réunions dans une grande ville depuis quelques mois est retourné dans sa ville de montagne et a commencé à partager avec d’autres ce qu’il avait appris. Lorsque deux pionniers sont arrivés dans ce territoire “ vierge ”, les gens leur disaient les uns après les autres qu’ils avaient entendu Radhamés leur parler des mêmes choses. Les frères ont fini par trouver Radhamés. Avant que sa famille et lui ne bénéficient d’une étude de la Bible, il a emmené les pionniers rendre visite à ceux avec qui il avait entrepris d’étudier. Il est maintenant baptisé, ainsi que sa femme.
À Yacuiba, en Bolivie, un groupe évangélique local a pris des dispositions pour qu’une chaîne de télévision diffuse un film qui était à l’évidence produit par des apostats. Compte tenu de l’impact négatif de cette émission, les anciens ont décidé d’entrer en contact avec deux chaînes de télévision et ont proposé une somme d’argent pour qu’elles diffusent les cassettes vidéo Les Témoins de Jéhovah — Un nom, une organisation et La Bible : Un récit historique exact, des prophéties dignes de foi. Après avoir vu ces cassettes produites par les Témoins de Jéhovah, le propriétaire d’une station de radio s’est indigné de l’inexactitude de l’émission produite par les apostats, et il a proposé d’offrir un message publicitaire
annonçant l’assemblée de district toute proche. L’assistance a été exceptionnellement nombreuse, et beaucoup de gens sincères se sont mis à poser des questions aux Témoins qui leur rendaient visite.La direction d’une grande usine de verrerie en Équateur voulait organiser un cours sur la famille et les valeurs morales à l’intention de ses employés. Le directeur des ressources humaines a sollicité des prêtres, mais sans résultat. En apprenant cela, un Témoin est allé voir le directeur et lui a montré une liste de sujets traités dans nos périodiques. Le directeur était impressionné, a choisi trois thèmes, et a pris des dispositions pour que tous ses employés, qu’il a répartis en sept groupes de 30, assistent à un programme de deux heures. Trois frères capables ont dirigé les réunions. L’auditoire a été invité à faire des commentaires et à poser des questions. Lorsqu’on a abordé l’honnêteté, un agent de sécurité a dit qu’à son avis il y avait des circonstances où il était convenable de voler. Un autre a exprimé son accord en ces termes : “ Si ma mère est malade et que je n’ai pas d’argent, je suis obligé de voler. Faudrait-il que je la laisse mourir ? ” En réponse, le frère a parlé d’un jeune père qui devait trois mois de loyer. Il s’est associé à une bande de voleurs et s’est fait tuer dans une tentative de cambriolage, laissant une veuve et trois enfants. “ D’un autre côté, explique notre frère, les gens honnêtes ont souvent de bons amis qui viennent à leur secours en cas de nécessité. ” À la fin de chaque réunion, beaucoup ont exprimé leur reconnaissance. D’autres ont laissé leurs coordonnées et ont demandé aux frères de leur rendre visite. La direction offrait un livre Vie de famille à tous ceux qui le désiraient. Soixante-six personnes l’ont commandé. Puis le livre Le plus grand homme de tous les temps a été exposé à la réception, remplacé plus tard par le livre Les jeunes s’interrogent — Réponses pratiques. Au moment où ces faits étaient compilés, on enregistrait encore des commandes de livres. La direction, très impressionnée par l’aspect pratique des enseignements dispensés, envisageait d’organiser une autre série de réunions six mois plus tard.
Au Paraguay, une pionnière a laissé un livre Connaissance à une femme qui, bien qu’elle ait manifesté de l’intérêt, a changé de sujet lorsque la sœur lui a proposé d’étudier la Bible. La dame a fini par dire à la pionnière que ce qu’elle lui montrait dans la Bible ne s’accordait pas avec ses croyances et qu’elle ne voulait plus être visitée. Cependant, des mois plus tard, lorsque la pionnière lui a apporté un numéro spécial de Réveillez-vous !, la femme s’est comportée comme si elle avait dû attendre patiemment que la sœur revienne la voir. La dame a expliqué qu’elle avait lu le livre Connaissance, qu’il était extraordinaire, et qu’elle avait étudié la Bible avec trois voisines en se basant sur ce qu’elle avait appris dans le chapitre 16 du livre. Lorsque la sœur est revenue avec son mari, la femme les attendait. Cependant, plutôt que d’étudier chez elle, elle les a emmenés chez une voisine qui était présente lors des précédentes visites de la sœur. Avec cette voisine, ils sont allés chez une deuxième voisine, puis ils se sont rendus tous les cinq chez une troisième voisine qui attendait son étude biblique elle aussi. Toutes font de bons progrès.
Pendant qu’elle prêchait de maison en maison, une pionnière uruguayenne a rencontré une fillette. Les parents de la fillette n’étant pas là, la sœur a donné le témoignage à l’enfant qui a manifesté un réel intérêt. Avant de partir, la sœur lui a proposé d’étudier régulièrement la Bible, précisant qu’il fallait qu’elle demande à ses parents de lui en accorder la permission. Comment allaient-ils réagir ? Au grand étonnement de la sœur, la mère a donné son accord et a demandé si les autres membres de la famille pourraient y participer. Ils le pourraient, bien évidemment ! À présent, quatre membres de cette famille bénéficient d’une étude biblique régulière, tout cela grâce au témoignage donné à une petite fille.
On a estimé que dans la partie continentale des États-Unis, il y a jusqu’à deux millions de malentendants qui communiquent en langage gestuel américain. Il faut surmonter de nombreuses difficultés pour donner le témoignage à des gens utilisant cette langue. Certains pionniers parcourent jusqu’à 300 km par jour pour
se rendre chez seulement huit ou neuf personnes qui souvent ne sont pas chez elles. Il est nécessaire de faire preuve d’initiatives pour trouver les malentendants dans le territoire. Dans certaines villes qui organisent des manifestations destinées aux malentendants, des proclamateurs maîtrisant bien le langage gestuel ont été autorisés à installer une table ou un stand pour présenter nos publications aux sourds. Ils disposent également des téléviseurs et des magnétoscopes pour montrer nos cassettes vidéo en langage gestuel américain. C’est l’occasion de rencontrer davantage de malentendants, de leur laisser des publications et de prendre rendez-vous pour leur rendre visite chez eux. À l’une de ces manifestations, un frère a obtenu les coordonnées de 40 personnes qu’il n’avait jamais rencontrées.Un des principaux événements à s’être déroulés en Guyana au cours de l’année passée a été le mariage de 79 couples qui assistent aux réunions de la congrégation de Baramita. Un membre du Comité de la filiale a prononcé le discours de mariage, qui a été interprété en carib, puis chaque couple a prononcé des vœux en carib. Qu’est-ce qui a incité ces 79 couples à se marier ? C’est la vérité biblique ; elle a transformé la façon dont ils considéraient la vie. Ils se sont engagés devant Jéhovah et de nombreux témoins à n’avoir qu’un seul conjoint et à se conformer à la définition biblique d’un mariage honorable. Trois jours plus tard, 41 personnes dont la plupart venaient de se marier sont allées dire à ceux qui les aidaient à étudier qu’elles désiraient devenir des proclamateurs non baptisés.
Dans cette région, les Caribes sont résolus à en apprendre le plus possible sur Jéhovah et son organisation, et ceci dans un minimum de temps. Ils marchent deux ou trois heures, voire davantage, pour se rendre aux réunions semaine après semaine. Rares sont ceux qui arrivent en retard, bien qu’ils rencontrent sur leur parcours des rivières, des tigres, des serpents venimeux et d’autres obstacles du même genre. Ils sont si nombreux à vouloir apprendre la vérité sur Dieu que les Témoins dirigent des études bibliques avec des groupes de 40 à 70 personnes.