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Rapport mondial

Rapport mondial

Rapport mondial

ASIE ET MOYEN-ORIENT

Nombre de pays : 47

Population : 3 896 182 946

Nombre de proclamateurs : 582 360

Nombre d’études bibliques : 453 069

Kirghizistan : À une maison dans son territoire, Svetlana, une sœur pionnière auxiliaire, trouvait toujours porte close. Elle se dit donc, un jour qu’elle repasse devant cette maison, qu’il n’est pas utile d’aller sonner. Pourtant, elle décide d’essayer encore une fois. Agréable surprise : elle rencontre une jeune femme. Celle-ci est toute contente de la voir, car elle a étudié la Bible avec les Témoins de Jéhovah, mais a perdu tout contact avec eux. Svetlana lui demande si elle aimerait recevoir les périodiques régulièrement. La jeune femme lui répond qu’elle a besoin non seulement des périodiques, mais aussi d’une étude régulière de la Bible à domicile ! L’étude commence sur-le-champ, et aujourd’hui cette personne assiste aux réunions chrétiennes.

Japon : Deux sœurs qui prêchent dans un quartier d’affaires entrent dans le cabinet d’un avocat connu pour aider les défavorisés. Là, une femme les éconduit rapidement sous prétexte qu’elle est occupée, mais elle accepte quand même les périodiques. Cette femme est seule quand les sœurs réussissent à la rencontrer de nouveau. Sans même les laisser la saluer, elle leur demande avec colère : “ Pourquoi des enfants innocents sont-​ils assassinés ? Pourquoi le monde est-​il comme ça ? Je veux des explications convaincantes ! Si vous avez des réponses, donnez-​les-​moi ! ” Une discussion d’une heure sur la question de la souveraineté universelle s’ensuit. La femme change peu à peu d’attitude. Elle remercie les sœurs d’avoir utilisé la Bible pour répondre à ses questions, qu’elle croyait sans réponse. Avant que les sœurs ne la quittent, la femme leur donne son adresse et son numéro de téléphone en disant : “ D’ordinaire, je ne les donne qu’à ceux dont je suis extrêmement proche, mais avec vous, c’est différent. Je veux poursuivre cette discussion. Ce dont nous avons parlé n’est pas anodin. ” Une étude biblique a commencé.

Népal : Une femme fréquente une paroisse depuis des années, mais elle est consternée par l’avidité et la mésentente qui y règnent. Bien qu’étant pasteur, son mari est renvoyé à la suite d’un désaccord à propos des dons. Il devient alcoolique et ne pourvoit plus aux besoins de sa famille. Sa femme veut à tout prix trouver la vérité et prie tous les jours. Pour aider les siens, elle se met à travailler dans un centre de collecte des papiers usagés. Alors qu’elle trie des livres, des revues et des journaux, elle trouve le livre Unis dans le culte du seul vrai Dieu. Elle le cache sous ses vêtements et le rapporte chez elle. Elle le lit quotidiennement et continue de prier, jusqu’au jour où Bishnu, une sœur pionnière spéciale, vient frapper à sa porte. Intéressée par les propos de Bishnu, la femme l’invite à entrer. Petit à petit, elle note des similarités entre ce que lui dit Bishnu et le contenu du livre. Elle finit par montrer le livre à la sœur et découvre avec grande joie que c’est un de nos manuels. Aujourd’hui, elle étudie la Bible régulièrement et assiste à toutes les réunions avec ses enfants.

Sri Lanka : Même s’il n’est pas encore un proclamateur non baptisé, Punchibanda décide de communiquer le message du Royaume de façon informelle. Il aborde un mendiant dans la rue, qui lui raconte que sa fille aînée a succombé à une maladie, dont elle a beaucoup souffert. Cet homme et sa famille étaient allés à l’Église des Assemblées de Dieu dans l’espoir d’une guérison, mais en vain. Punchibanda lui explique que Dieu n’opère pas de guérisons miraculeuses aujourd’hui, mais que toutes les maladies disparaîtront sous son Royaume. Il lui donne des périodiques qui traitent de cette question, puis l’invite à se rendre à la Salle du Royaume. Le mendiant rentre chez lui, parle aux membres de sa famille de l’invitation, et leur montre les périodiques. Sa femme lui dit alors qu’elle aussi a reçu des périodiques et a été invitée à la Salle du Royaume. L’homme décide de s’y rendre seul pour commencer. Les frères et sœurs l’accueillent chaleureusement. À présent, il assiste aux réunions avec sa femme, son fils et deux de ses filles ; tous sont heureux de côtoyer le peuple de Jéhovah.

Liban : Une sœur pionnière spéciale, originaire des Philippines, raconte : “ Alors que je prêchais dans la rue, j’ai rencontré une Philippine. Je suis allée la voir à son travail et j’ai commencé à étudier la Bible avec elle. Elle avait beaucoup de questions ; parfois, elle m’en posait une nouvelle avant même que j’aie fini de répondre à la précédente. Malheureusement, au bout d’un certain temps, elle a cédé à l’opposition de ses amis proches, membres actifs dans leur Église. Malgré mes encouragements à ne pas abandonner, elle a arrêté d’étudier la Bible. Néanmoins, je me suis dit : ‘ Si c’est une brebis, elle reprendra son étude un jour. ’ Un an plus tard, ne l’ayant pas oubliée, j’ai décidé de lui écrire et de lui dire que je me souciais d’elle et que je serais heureuse de la revoir. Elle m’a appelée et je suis allée chez elle. J’ai alors constaté qu’elle était encore plus intéressée qu’avant. Elle avait gardé dans son cœur les choses dont nous avions parlé ensemble et elle y attachait beaucoup de valeur. Elle m’a expliqué qu’elle avait fréquenté de nombreuses Églises, mais qu’aucune n’enseignait la vérité. Elle a donc repris son étude, a progressé et s’est fait baptiser. Son fils de 12 ans est proclamateur non baptisé. ”

Inde : Une sœur écrit : “ En prêchant de maison en maison, nous avons remarqué qu’une jeune fille est rentrée chez elle dès qu’elle nous a vues. Peu après, nous avons rencontré un homme qui nous a ordonné de nous en aller. En partant, nous avons vu la jeune fille parler à l’homme. Plus tard, tandis que nous attendions le bus, elle est venue jusqu’à nous à vélo et nous a dit : ‘ Je sais que Jéhovah est le vrai Dieu. S’il vous plaît, enseignez-​moi la Bible. Je suis rentrée exprès chez moi pour vous accueillir, mais le propriétaire de la maison n’a pas voulu. ’ Nous lui avons demandé comment elle savait que Jéhovah était le vrai Dieu. Elle nous a raconté que, deux ans auparavant, alors qu’elle voyageait en bus, elle avait vu un grand rassemblement chrétien. C’était en fait une de nos assemblées de district. Elle était descendue du bus et avait assisté aux trois jours d’assemblée. Depuis, elle attendait que les Témoins de Jéhovah passent chez elle. Étant donné son intérêt, nous l’avons amenée chez une sœur pour commencer une étude de la Bible. Maintenant, elle assiste régulièrement aux réunions et fait de bons progrès spirituels. ”

AFRIQUE

Nombre de pays : 56

Population : 781 767 134

Nombre de proclamateurs : 1 015 718

Nombre d’études bibliques : 1 820 540

Ouganda : Lucy, une de nos sœurs, travaille dans un grand dispensaire. Un audit ayant révélé qu’il manquait une grosse somme d’argent, elle est convoquée, tout comme plusieurs de ses collègues, pour qu’elle jure de son innocence. Lorsque c’est à son tour de poser la main sur la Bible et de nier sa culpabilité, elle préfère prendre le passage de Proverbes 15:3 et le lit à voix haute : “ Les yeux de Jéhovah sont en tout lieu, surveillant les mauvais et les bons. ” Après un instant de silence absolu dans la salle, le coupable se présente devant le responsable du dispensaire et avoue. Le responsable suggère que tout le monde garde en mémoire le “ verset de Lucy ”. Par la suite, Lucy bénéficiera d’une augmentation de salaire et se verra confier la garde des clés du dispensaire.

Bénin : Josué essuyait de nombreuses moqueries à l’école. Lorsqu’il donnait une mauvaise réponse en classe, certains de ses camarades se moquaient de lui et lui disaient : “ Prêtre de Jéhovah, comment peux-​tu, toi, faire une erreur ? ” D’autres faisaient des remarques sarcastiques, du genre : “ Il passe trop de temps à se promener avec sa sacoche ! ”

Josué admet : “ J’avais surtout peur de rencontrer mes camarades en prédication le week-end. ” Il a donc prié à ce sujet et s’est ouvert à un ancien, qui l’a encouragé à passer à l’offensive en prêchant davantage et en proposant hardiment des publications à ses camarades. Josué y a gagné sous trois aspects. Il explique : “ Maintenant, il m’arrive souvent d’être pionnier auxiliaire. Deux camarades qui se moquaient de moi sont à présent mes étudiants de la Bible. Et j’ai de bien meilleures notes. ”

Éthiopie : Il y a deux ans environ, Asnakech trouve un permis de conduire. Elle prend aussitôt des dispositions pour le rendre à son propriétaire, une femme prénommée Elsa. Stupéfaite de l’honnêteté d’Asnakech, cette femme souhaite lui offrir un peu d’argent. Mais Asnakech refuse et lui remet la brochure Ce que Dieu attend de nous. Le lendemain, Elsa commence à étudier la Bible. Le nom Jéhovah ne lui est pas inconnu, car son père, un prêtre, lui en a déjà parlé. Un jour, après avoir assisté avec toute sa famille à une assemblée de district, son mari se met lui aussi à étudier la Bible. En apprenant cela, le père d’Elsa explose de colère et traite les Témoins de Jéhovah de bons à rien. Déterminée à poursuivre son étude, Elsa explique gentiment à son père que les Témoins ne sont pas tels qu’il les décrit. Consterné, il subtilise la brochure Attend de sa fille et la lit plusieurs fois. Il est impressionné. À partir de là, lorsqu’il donne aux passants la bénédiction habituelle, il ne le fait plus au nom de la Trinité. Il ne tarde pas à être taxé d’“ apostat ” ; certains veulent même le frapper. Il décide donc de déménager à Addis-Abeba, où il commence une étude de la Bible. Elsa ainsi que sept membres de sa famille sont devenus Témoins de Jéhovah. Son mari et son fils progressent bien eux aussi.

Côte d’Ivoire : Anderson laisse la brochure Ce que Dieu attend de nous à un commerçant qui lit la Bible régulièrement. Rapidement, une étude biblique est entamée. L’homme est particulièrement intéressé par la leçon “ Une vie de famille qui plaît à Dieu ”. “ Je ne savais pas que les deux conjoints avaient un rôle à jouer, explique-​t-​il. Lorsque je rentrais tard, ma femme n’avait pas intérêt à me faire des remarques. Je lui disais : ‘ L’homme, c’est moi ! Je sors quand je veux. Toi, tu es la femme, et tu t’occupes de la maison. ’ Maintenant, je rentre à la maison immédiatement après le travail et j’aide ma femme dans les tâches ménagères. ”

Kenya : Un écolier de sept ans a entendu parler de la visite prochaine du surveillant de circonscription. Une semaine avant l’arrivée du surveillant, il demande au directeur de l’école la permission d’assister au rendez-vous de service le mardi après-midi, permission qu’il obtient. Toutefois, le lendemain, le petit garçon rentre chez lui avec l’ordre de revenir accompagné de ses parents et du visiteur en question. Le surveillant de circonscription se rend donc à l’école avec le père. Le directeur est impressionné de voir que le visiteur a fait le déplacement, ce qui lui a pris plus d’une heure de marche sur des sentiers escarpés. Il accepte des publications et se montre désormais très amical et coopératif.

Malawi : Lorsqu’il prêche, un frère est souvent importuné par un homme à vélo. Dès qu’il voit le frère, cet homme s’arrête et lui cherche querelle. Il essaie même de lui prendre sa bible. Un jour que le frère dirige une étude biblique chez une personne, l’homme passe par là. En voulant remettre quelque chose en place sur son vélo, il se prend la main dans les rayons de la roue avant et se blesse gravement aux doigts. Il souffre terriblement. Pourtant, la seule personne qui lui vient en aide est le frère ; celui-ci lui bande les doigts et prend des dispositions pour qu’il soit emmené à l’hôpital. Plus tard, le frère rend visite à ce monsieur chez lui. Gêné de la façon dont il s’est comporté, ce dernier avoue qu’il a agi ainsi à cause de fausses rumeurs. “ C’est vous qui adorez le seul vrai Dieu, affirme-​t-​il. Jamais je n’aurais pensé que vous me traiteriez aussi gentiment après tout ce que je vous ai fait ! ”

Cameroun : Une jeune sœur se trouvait dans une salle d’attente bondée d’un hôpital lorsqu’un vieux monsieur est entré. Comme toutes les chaises étaient occupées, il est resté debout. “ Ça m’a fait de la peine, se rappelle la sœur, et je lui ai cédé ma place. Mon geste a suscité beaucoup de commentaires, car du coup j’allais passer mon tour pour la consultation. Une femme m’a alors abordée et m’a demandé à quelle religion j’appartenais. Je lui ai répondu que j’étais Témoin de Jéhovah. Elle m’a félicitée, car, selon elle, très peu de jeunes auraient agi comme moi. J’en ai profité pour lui donner le témoignage, à elle ainsi qu’aux autres personnes, en me servant de tracts que j’avais sur moi. J’ai pu apporter une réponse à bon nombre de questions. Certains ont changé d’avis sur les Témoins de Jéhovah et se sont montrés davantage disposés à les recevoir. ”

Togo : Alors qu’ils prêchent dans un territoire isolé, des frères rencontrent un jeune homme, qui les accueille avec joie. Il leur montre deux cahiers sur lesquels il a recopié en entier le livre Vous pouvez vivre éternellement sur une terre qui deviendra un paradis et une partie du livre “ Assurez-​vous de toutes choses ”. Il avait vu ces ouvrages chez un pasteur évangélique où il avait séjourné quelque temps. Le pasteur avait deux étagères : l’une pour ses livres préférés, l’autre pour les ouvrages “ sans importance ”. Ceux que le jeune homme avait trouvés étaient sur la deuxième étagère. Après en avoir lu quelques pages, il avait été captivé par le message. Comme il ne pouvait pas prendre ces livres et qu’il ne savait pas où se les procurer, il les a recopiés. Quand il s’est mis à parler de ce qu’il avait lu, sa mère ainsi que le pasteur se sont opposés à lui. Finalement, les frères lui laissent des publications et, depuis, ils l’aident à progresser sur le plan spirituel.

Afrique du Sud : La patronne de Thandi, une chrétienne Témoin de Jéhovah, lui demande d’aller parler à l’une de ses collègues, prénommée Bella, qui a des problèmes de couple. Le mari de Bella, un policier, l’a maltraitée physiquement et moralement. Bella veut donc divorcer. Thandi remet à Bella deux exemplaires du livre Le secret du bonheur familial et l’encourage à en donner un à son mari. Une semaine après, Thandi apprend de Bella que son mari lit le livre et que leur foyer a retrouvé le calme. Trois mois plus tard, Bella confie à Thandi que Dieu a sauvé leur mariage grâce à la prière et au livre Bonheur familial. Quand elle apprendra cette nouvelle, la patronne demandera à ce que ses 2 000 employés en possèdent un exemplaire. À ce jour, Thandi a laissé 96 livres Bonheur familial à ses collègues. L’entreprise a même fait un don à l’œuvre mondiale des Témoins de Jéhovah.

AMÉRIQUE

Nombre de pays : 56

Population : 879 073 403

Nombre de proclamateurs : 3 199 841

Nombre d’études bibliques : 3 022 264

Venezuela : Ayant fait modifier son installation téléphonique, une famille de Témoins se voit attribuer un nouveau numéro de téléphone. Cependant, à cause d’un problème technique, des appels destinés à la télévision locale, où il est possible de contacter une astrologue, commencent à pleuvoir. Les membres de cette famille décident alors de tirer avantage de ce désagrément. À l’aide du livre Comment raisonner à partir des Écritures, ils sélectionnent quelques idées et quelques textes dans le but d’en discuter avec ceux qui les appellent. Graciela, la maman, devient experte dans cet exercice. “ Bonjour, lui dit un jour une femme, êtes-​vous la déesse des astres ? 

— Bonjour. Je m’appelle Graciela. Et vous ?

— Carmen.

— Carmen, pourquoi voulez-​vous parler à la déesse des astres ? Avez-​vous besoin d’aide ou de conseils ? ”

Carmen s’ouvre alors d’un problème personnel à notre sœur. D’un ton amical, Graciela lui explique où trouver les meilleurs conseils qui soient et lui lit certains versets de la Bible. Puis elle lui demande : “ Ne pensez-​vous pas que nous devrions nous tourner vers le Créateur afin d’obtenir une direction fiable pour le présent et pour l’avenir ? ” Carmen lui apprend alors qu’elle a étudié la Bible avec les Témoins de Jéhovah dans le passé, et des dispositions sont prises pour que l’étude reprenne. Graciela et sa famille ont discuté avec beaucoup d’autres personnes en quête d’aide et donné un excellent témoignage à de nombreuses reprises. Ils ont encouragé leurs auditeurs à écouter les Témoins qui se présenteraient à leur porte et leur ont communiqué l’adresse de la Salle du Royaume.

Colombie : En mars 2005, une sœur de Cali se fait voler sa voiture. Apprenant, quelques jours plus tard, qu’on l’a retrouvée, elle va la chercher avec son mari, qui n’est pas Témoin. La police tardant à les rejoindre, ils prennent la décision de partir avec la voiture. Malheureusement, comme elle avait été utilisée pour commettre un délit, ils sont arrêtés et incarcérés. Dès son arrivée en prison, la sœur commence à prêcher et, en un rien de temps, elle entame plusieurs études bibliques avec des détenues. Sur le point d’être libérée, l’une d’elles demande à ce que la sœur, quand viendra son tour de sortir, reprenne contact avec elle pour poursuivre l’étude. Cette femme fait également savoir à son compagnon qu’elle veut se marier pour plaire à Dieu.

Lorsque, quelque temps auparavant, notre sœur a prié Jéhovah de l’aider à prêcher davantage, un stage en prison n’était pas une option qu’elle envisageait ! Pourtant, quand la possibilité que son séjour soit écourté se présente, elle refuse : elle ressent la protection de Jéhovah et est heureuse de pouvoir prêcher. Elle sera libérée au bout de 45 jours, en même temps que son mari. Elle confiera que cet épisode de sa vie a renforcé sa foi. Quant à son mari, les frères lui ont rendu visite et l’ont soutenu ; il assiste à présent aux réunions et a demandé une étude de la Bible... après 20 ans d’indifférence. Aujourd’hui, notre sœur se rend régulièrement à la prison pour étudier la Bible avec quatre détenues. Elle est reconnaissante à Jéhovah d’avoir répondu à ses prières et de l’avoir bénie aussi abondamment.

Brésil : Il y a deux ans, on rencontrait souvent Renildo en train de mendier sur les marchés de sa ville ou des communes voisines. Aveugle, habitant les quartiers pauvres, il s’était mis à mendier dans le but d’étoffer sa pension d’invalidité. Mais, en réalité, cette activité était devenue une source de revenus conséquente. Elle lui avait notamment permis de s’acheter une voiture et une maison avec de jolis meubles. Elle lui assurait également une nourriture abondante, inaccessible à nombre de ses voisins. Pourtant, un jour, Renildo prend une décision courageuse. Son étude de la Bible avec les Témoins de Jéhovah l’a amené à modifier, petit à petit, sa conception de la vie. Aussi, après avoir consulté sa femme et ses trois enfants pour voir comment s’en sortir avec des revenus plus modestes, il décide d’arrêter de mendier. Rapidement, Renildo et toute sa famille font des progrès spirituels, et ils se font baptiser lors d’une assemblée de district. Aujourd’hui, si Renildo est connu, ce n’est plus parce qu’il mendie, mais parce qu’il est un proclamateur zélé : il passe en moyenne 40 heures chaque mois à prêcher la bonne nouvelle.

Équateur : Un pionnier apporte régulièrement les périodiques en chinois au propriétaire d’un restaurant. Un jour, un des amis de cet homme, qui possède lui aussi un restaurant, lui rend visite ; il voit les périodiques et se met à les lire. Vivement intéressé, il écrit au siège des Témoins de Jéhovah de Hong-Kong pour obtenir d’autres périodiques, une bible ainsi que le livre Approchez-​vous de Jéhovah. Il désire aussi une étude biblique. Le Béthel de Hong-Kong contacte alors celui d’Équateur et, quelque temps plus tard, deux pionniers se présentent à la porte de cet homme, munis des publications demandées. Après quatre jours, ils reviennent le voir. A-​t-​il lu les publications ? Voici ce qu’il leur déclare : “ J’ai commencé à lire la Bible à partir de la Genèse et j’en suis à Ézékiel, mais j’ai des questions à vous poser. Pourquoi Jéhovah est-​il si bon avec nous, les humains ? Tout lui appartient ; pourquoi donc se donne-​t-​il tant de mal pour nous ? Quel est l’intérêt pour lui ? ” Une étude de la Bible est entamée, et l’homme assiste immédiatement aux réunions, n’hésitant pas, d’ailleurs, à fermer son restaurant ces soirs-​là. Parallèlement, il cesse de fumer et de fréquenter les casinos. Il est aujourd’hui sur le point de devenir proclamateur non baptisé et il donne des cours de langue à des frères qui souhaitent prêcher aux personnes d’expression chinoise.

Honduras : En janvier 2005, au Guatemala, Flor donne un témoignage informel à un garçon de 15 ans, Sebastián, qui est clown dans un cirque. L’adolescent manifeste de l’intérêt pour le message mais ne dispose que de peu de temps pour discuter. Un jour, cependant, il tombe du haut du chapiteau, à la suite de quoi il se retrouve immobilisé par un plâtre. Il a désormais le temps de réfléchir aux choses spirituelles. Flor lui rend visite tous les jours pour répondre à ses innombrables questions. Bientôt, la mère du garçon, Doris, qui est funambule, montre elle aussi de l’intérêt pour la vérité, et Flor commence à étudier la Bible avec elle. Puis, Dalila, une trapéziste, et Sofía, une danseuse qui a étudié avec les Témoins dans le passé, se joignent à l’étude, accompagnées de leurs filles. Le groupe compte maintenant sept personnes. L’étude a lieu entre cinq et sept fois par semaine, pendant deux mois.

Mais le cirque reprend sa route... destination : le Honduras. Flor encourage les membres du petit groupe à rechercher les Témoins là où ils séjourneront pour que l’étude puisse se poursuivre et qu’ils puissent assister aux réunions. C’est ainsi que, dès qu’ils arrivent à Copán, leur étude est assurée par un couple de pionniers spéciaux. Lors de leur séjour à Gracias, ils sont pris en charge par un autre pionnier spécial. Puis, à Santa Rosa de Copán, un couple de missionnaires, averti de leur arrivée par téléphone, prend soin d’eux pendant trois semaines.

L’étude, qui se tient sous le chapiteau et qui réunit entre sept et dix membres de la troupe deux fois par semaine, est vraiment unique en son genre ! Elle est toujours préparée avec soin, même par la plus jeune d’entre eux, Julietta, une petite trapéziste de neuf ans. Après les réunions auxquelles ils peuvent assister, ils partent souvent en hâte ; ils ont tout juste le temps d’enfiler leurs costumes avant le spectacle. Mais c’est de bonne grâce qu’ils font ces efforts !

OCÉANIE

Nombre de pays : 30

Population : 35 237 787

Nombre de proclamateurs : 93 961

Nombre d’études bibliques : 47 864

Nouvelle-Zélande : Un jour, alors que Cecilia, une jeune sœur, est en train de lire l’une de nos brochures pendant sa pause-déjeuner, une de ses collègues lui demande ce qu’elle lit. Pendant que Cecilia répond à sa question, une quinzaine de personnes s’approchent pour écouter. Son patron est là aussi qui l’invite ensuite à passer dans son bureau : ce qu’il vient d’entendre l’a vraiment touché. Il prévient l’équipe que, désormais, le réfectoire servira également d’espace de discussion biblique. Il fait passer la pause-déjeuner de Cecilia de 30 minutes à une heure, de façon qu’elle ait aussi le temps de déjeuner. Pendant quatre semaines, cette discussion réunira entre 9 et 15 personnes. Parmi elles, deux femmes entameront une étude biblique, ce qui portera du fruit puisqu’elles donneront le témoignage à leur famille et à leurs amis.

Tuvalu : Peteli, dont le nom signifie “ Béthel ”, est une adolescente de 14 ans qui est presque sourde. Certains membres de sa famille étant Témoins de Jéhovah, il lui était arrivé d’assister à des réunions, mais, à cause de sa surdité et du fait qu’elle ne savait pas lire, elle n’en avait tiré qu’un profit limité. Peteli a donc décidé d’apprendre à lire sur les lèvres. Récemment, Dale, une sœur missionnaire, a commencé à étudier la Bible avec elle à l’aide de la brochure Vivez éternellement heureux sur la terre ! Dale s’est servi des images pour l’enseignement biblique, et du texte pour l’apprentissage de la lecture. Cela relevait de l’exploit, car Dale, arrivée depuis peu dans le pays, apprenait encore la langue et Peteli avait besoin qu’on lui explique comment bien articuler. Mais Peteli est passionnée et n’a pas ménagé ses efforts. En à peine trois mois, elle arrivait à lire. Avec Dale, elle prépare et répète consciencieusement des commentaires, qu’elle est toute fière de donner lors des réunions. Pour pouvoir lire sur les lèvres de l’orateur, elle s’assoit au premier rang. Dale écrit : “ Peteli est en train de faire de Jéhovah son ami. Souvent, quand nous parlons ensemble de l’époque où ‘ les oreilles des sourds s’ouvriront ’, les larmes lui montent aux yeux. ” — Is. 35:5.

Samoa : Elena, une pionnière, étudie la Bible avec une méthodiste dont la maison fait face à celle de son pasteur. L’étude a lieu sous l’auvent, que le pasteur peut voir de chez lui. Un jour, ce dernier se présente au beau milieu de l’étude. Lorsque la dame lui demande ce qui l’amène, il lui répond : “ Je cherche mon porcelet. Ça fait un mois que je ne l’ai pas vu. ” Puis, il s’adresse à Elena : “ Savez-​vous pourquoi il est parti ? ” Elena pense qu’il parle d’un petit cochon au sens propre et lui suggère de le nourrir différemment, l’animal étant peut-être fatigué de manger toujours la même chose. C’est alors qu’à sa grande surprise il s’écrie en pointant du doigt l’étudiante : “ C’est elle que je cherche ! ” Puis il ajoute : “ Vous me l’avez volée. Je vous ordonne d’arrêter cette étude immédiatement. Et ne vous avisez pas de recommencer ! ” (Aux Samoa, les pasteurs ont un pouvoir considérable dans les villages.) L’étudiante s’étant mise à pleurer, Elena la réconforte et lui explique que l’opposition envers ceux qui s’intéressent à la Bible a été prédite.

Elle prend ensuite des dispositions pour modifier le jour, l’heure et le lieu de l’étude. Plus tard, elle expliquera : “ Au lieu de discuter à la vue de tous sous l’auvent, nous nous sommes installées dans une petite pièce à l’arrière de la maison. Il y faisait très chaud, mais, au moins, l’étude pouvait avoir lieu. Deux mois ont passé. Puis, un jour, le pasteur a fait irruption alors que nous venions juste de faire la prière. Je m’attendais à ce qu’il mette un terme à l’étude, mais non : il avait changé. ”

Ce jour-​là, le pasteur assiste à l’étude et pose même des questions. Puis, à la fin, se tournant vers la femme, il lui dit : “ Je voudrais vous raconter quelque chose. Hier soir, nous sommes allés en ville, mais, au retour, nous sommes tombés en panne non loin d’un village. Un couple et un jeune homme nous ont offert leur aide pour essayer de réparer la voiture. Comme rien n’y faisait, ils nous ont proposé de la laisser chez eux et de nous raccompagner à la maison. En montant dans leur voiture, j’ai aperçu des Tour de Garde et d’autres imprimés. À ce moment-​là, j’ai compris que ces personnes appartenaient sans doute à la même Église que la femme qui vient chez vous. ”

L’étudiante s’exclame : “ Mais oui, tout à fait. Ce sont les enfants d’Elena. ” Il lui présente alors ses excuses et ajoute : “ Poursuivez votre étude. Je sais maintenant que les Témoins de Jéhovah sont des gens bien et charitables. Pardonnez-​moi pour ce que j’ai dit l’autre jour. C’est une telle formation qu’il faudrait à mes fidèles pour améliorer leur état d’esprit. ” Depuis ce jour, Elena et la dame ont troqué la petite étuve à l’arrière de la maison contre l’auvent bien aéré et exposé aux regards du pasteur, qui ne s’est plus jamais manifesté !

Saipan : Helen étudie avec une sœur missionnaire. La vérité sur le Royaume ayant profondément touché son cœur, elle souhaite manifester de manière concrète sa reconnaissance pour tout ce qu’elle apprend. Un jour, à la fin de l’étude, elle tend à la sœur un petit sac de toile. “ Je n’ai pas grand-chose, lui dit-​elle, mais je voudrais faire un don pour l’œuvre de prédication. ” Le sac contient une jolie perle (pêchée dans son île natale, Pohnpei) ; Helen suggère de la vendre. C’est une perle de très belle qualité qu’un bijoutier est heureux d’acheter. Il en donne l’équivalent de 80 euros. Lorsqu’on veut lui remettre l’argent pour qu’elle décide du montant de sa contribution, Helen le repousse et déclare : “ Mettez tout dans la boîte à offrandes. ” Pourquoi une telle générosité ? Comme l’homme de la parabole de Jésus, elle a trouvé une perle de grande valeur, de plus grande valeur que la sienne : l’espérance du Royaume. — Mat. 13:45, 46.

EUROPE

Nombre de pays : 46

Population : 731 536 437

Nombre de proclamateurs : 1 498 142

Nombre d’études bibliques : 717 797

Bélarus : Un soir, Pavel et Mayya, un couple de pionniers spéciaux qui assistent à l’École des pionniers, sortent dans la seule intention de se promener. Avisant deux étrangers, ils décident quand même de leur donner le témoignage. Il s’avère que les deux hommes sont des Pakistanais parlant l’ourdou. Se rappelant qu’à toutes fins utiles ils se sont munis de la brochure Une bonne nouvelle pour des gens de toutes nations, nos deux pionniers font lire à leurs interlocuteurs le message qu’elle contient. L’un des deux est intéressé ; il accepte une étude biblique. La même semaine, il assiste à la réunion de la congrégation dont il sort extrêmement encouragé. “ Ça fait trois ans que je suis à Minsk, dit-​il, et c’est la première fois que je rencontre d’authentiques chrétiens. ” L’étude se poursuit.

Grande-Bretagne : Richard est ancien. Atteint de cécité, il se déplace avec Irvin, un chien d’aveugle. Mais voilà, le ministère de maison en maison perturbe Irvin, car il a été dressé à se rappeler le moindre endroit où va son maître. Informé du problème, l’organisme qui a fourni le chien explique que cette forme d’activité dépasse les compétences de l’animal et qu’il serait donc préférable qu’il accompagne son maître dans des quartiers commerçants, afin de se familiariser avec des lieux où il viendrait régulièrement. Richard a toujours trouvé intimidant de prêcher dans les magasins et les bureaux, mais, avec l’aide d’Irvin, il ne tarde pas à exceller dans ce mode de témoignage.

Hongrie : Témoignage d’un surveillant de circonscription : “ En mai 2004, nous avons discuté brièvement avec un homme qui faisait son jardin. Il s’appelait Csaba et siégeait au conseil paroissial. Deux jours plus tard, nous lui avons apporté le livre Connaissance et nous avons entamé une étude biblique. À la fin de la discussion, il nous a signalé que sa cuisinière fonctionnait mal. Je lui ai dit que je connaissais quelqu’un de compétent qui pourrait peut-être la réparer et que je communiquerais son numéro de téléphone à cet ami. Lorsque les frères sont revenus le voir, Csaba leur a rendu le livre ; il ne souhaitait pas donner suite. Dans l’intervalle, le frère que je lui avais recommandé avait téléphoné. Il lui a fallu trois jours pour remettre la cuisinière en état, trois jours qu’il a mis à profit pour parler abondamment de la vérité à Csaba. Celui-ci a repris l’étude, cette fois en compagnie de sa femme. En mai 2005, il est devenu proclamateur. Je l’ai d’ailleurs aidé à faire ses premiers pas dans le ministère lors de mon passage dans la congrégation. La gentillesse et l’obligeance des frères à son égard sont pour beaucoup dans ses progrès spirituels, sans parler du contraste qu’il a pu remarquer entre la conduite des Témoins et celle des membres de son Église. ”

Belgique : Un frère avait régulièrement des discussions bibliques avec une femme dont la maison fait l’angle d’une rue. Elles avaient toujours lieu sur le pas de la porte. Un jour, à l’issue d’une de ces visites, il est abordé par un homme qui lui dit : “ Mes amis m’ont affirmé que les Témoins de Jéhovah n’étaient pas des gens fréquentables. Mais j’ai pris votre défense, et je leur ai assuré qu’ils se trompaient. Pour tout vous dire, il m’est arrivé plus d’une fois, en promenant mon chien, de m’arrêter au coin de la rue et d’écouter vos conversations avec la dame qui habite là. Vous avez souvent parlé de la résurrection et du Paradis. Je voudrais en savoir plus. Ma femme est à l’hôpital. Elle se remet d’une agression ; elle a reçu 17 coups de couteau. Je suis désespéré. Je ne sais plus quoi faire. ” Cette discussion débouchera sur une étude biblique.

Italie : Un après-midi, en rentrant de son travail, un frère voit deux hommes sur une moto se porter à sa hauteur. Le passager sort une arme à feu et lui fait signe de s’arrêter. Il obéit. Ouvrant la portière, l’homme lui ordonne de descendre de la voiture et de lui donner tout l’argent qu’il a sur lui. De nouveau, le frère obtempère. Au moment où l’agresseur s’installe au volant pour s’enfuir avec le véhicule, il aperçoit, sur le tableau de bord, un Annuaire des Témoins de Jéhovah. “ Vous êtes Témoin de Jéhovah ? ” demande-​t-​il.

“ Oui. Pourquoi ? ” répond le frère. Sans donner d’explication, l’homme ressort de la voiture, s’excuse et invite le frère à se remettre au volant. Son compagnon lui demande même de rendre l’argent.

“ Encore une fois, nous sommes vraiment désolés ”, répète l’homme armé en refermant la portière. Ces hommes n’ont pas fourni d’explication à leur changement d’attitude, mais il est clair qu’ils avaient du respect pour les Témoins.

Suède : En avril 2003, un vieil homme accepte le livre Connaissance que lui propose un proclamateur. Il raconte qu’à un moment de sa vie il a sillonné le pays pour photographier des églises, ce qui lui a valu d’être nommé membre honoraire d’une association de l’Église de Suède. Le proclamateur lui demande s’il a déjà rencontré le nom de Dieu dans certains de ces édifices, puis il lui en montre une photo, prise dans une église de Suède. Vivement intéressé, l’homme accepte une étude biblique. Enchanté de celle-ci, il dira : “ Je lis la Bible depuis mon enfance et je croyais bien la comprendre. Mais ce n’était rien à côté de ce que je sais aujourd’hui. ” Rapidement, il fréquente les réunions à la Salle du Royaume. En juin 2005, à l’âge de 91 ans, il présente son premier exposé à l’École du ministère théocratique : une lecture de la Bible. Aujourd’hui proclamateur non baptisé, il se prépare au baptême. S’il a écouté les proclamateurs en 2003, c’est parce qu’on avait dit du mal des Témoins de Jéhovah dans une émission de télévision. Il a voulu savoir ce qu’il en était vraiment. Maintenant, il le sait.

[Illustration, page 43]

Svetlana, Kirghizistan.

[Illustration, page 47]

Lucy, Ouganda.

[Illustration, page 52]

Graciela, Venezuela.

[Illustration, page 55]

Renildo et sa famille, Brésil.

[Illustration, page 57]

Dale et Peteli, Tuvalu.

[Illustration, page 57]

Cecilia, Nouvelle-Zélande.

[Illustration, page 58]

Elena, Samoa.

[Illustration, page 61]

Pavel et Mayya, Bélarus.

[Illustration, page 61]

Richard et son chien, Irvin, Grande-Bretagne.