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Étude numéro 8 : Avantages de la “ Traduction du monde nouveau ”

Étude numéro 8 : Avantages de la “ Traduction du monde nouveau ”

Études des Écritures inspirées et de leur contexte

Étude numéro 8 — Avantages de la “ Traduction du monde nouveau ”

Son langage moderne, sa constance dans la traduction des mots ; la fidélité avec laquelle elle rend les verbes et la force de la Parole inspirée de Dieu.

1. a) Quelle tendance la Traduction du monde nouveau corrige-​t-​elle, et comment ? b) Pourquoi le nom Jéhovah est-​il employé de préférence à Yahweh ou à toute autre forme ?

CES dernières années, on a publié un certain nombre de traductions modernes de la Bible, ce qui a grandement aidé les amis de la Parole de Dieu à saisir rapidement le sens des écrits originaux. Toutefois, la tendance a été d’éliminer l’usage du nom divin dans le texte sacré. En revanche, la Traduction du monde nouveau loue et honore le digne nom du Dieu Très-Haut en le rétablissant à sa vraie place dans le texte. Il apparaît maintenant 6 973 fois dans les Écritures hébraïques et 237 fois dans les Écritures grecques, soit un total de 7 210 fois. Les hébraïsants préfèrent généralement la forme Yahweh, mais la prononciation certaine est aujourd’hui invérifiable. En conséquence, la forme latinisée Jéhovah continue d’être employée, car elle est en usage depuis des siècles et c’est la traduction française du Tétragramme (quatre lettres hébraïques יהוה) la plus usuelle. L’hébraïsant R. Pfeiffer a fait cette remarque : “ Quoi qu’on dise sur son origine incertaine, ‘ Jehovah ’ est et doit demeurer la traduction anglaise correcte de Yahweh *. ”

2. a) Sur la base de quel précédent peut-​on rétablir le nom divin dans les Écritures grecques chrétiennes ? b) Quel doute est ainsi dissipé ?

2 La Traduction du monde nouveau n’a pas été la première à rétablir le nom divin dans les Écritures grecques chrétiennes. À partir du XIVsiècle au moins, bon nombre de traducteurs ont estimé devoir réintroduire le nom de Dieu dans le texte, particulièrement là où les rédacteurs des Écritures grecques chrétiennes citent des versets tirés des Écritures hébraïques dans lesquels figure le nom divin. Beaucoup de versions en langue moderne faites par des missionnaires, entre autres des versions des Écritures grecques dans des langues africaines, asiatiques, américaines et polynésiennes, font un large usage du nom Jéhovah à l’exemple de certaines versions européennes. Chaque fois que le nom divin est rendu, il n’y a plus aucun doute sur l’identité du “ Seigneur ” dont il est question. Il s’agit du Seigneur du ciel et de la terre, Jéhovah, dont le nom est sanctifié dans Les Saintes Écritures — Traduction du monde nouveau qui lui conservent son caractère unique et distinct *.

3. Par quels moyens la Traduction du monde nouveau transmet-​elle la puissance, la beauté et le sens du texte original ?

3 La Traduction du monde nouveau sanctifie encore le nom de Jéhovah en présentant les Écritures inspirées dans un langage clair et intelligible qui transmet au lecteur toute la signification désirée. Par son emploi d’un langage simple et moderne, aussi homogène que possible, elle transmet avec précision la valeur des verbes d’action et d’état dans l’hébreu et le grec. (La traduction anglaise fait également la distinction entre le pluriel et le singulier du pronom “ you ” [vous] et des verbes à l’impératif.) De cette façon et d’autres manières encore, la Traduction du monde nouveau reproduit en langue moderne la puissance, la beauté et le sens du texte original.

UNE TRADUCTION EN LANGUE MODERNE

4. a) Quelle noble intention l’un des premiers traducteurs de la Bible exprima-​t-​il ? b) Avec le temps, qu’est-​ce qui est devenu nécessaire ?

4 Les traductions anciennes de la Bible contiennent des archaïsmes datant des XVIe et XVIIsiècles. Ils étaient compris à l’époque, mais leur sens s’est perdu aujourd’hui. William Tyndale, par exemple, s’est employé à introduire des termes compréhensibles dans la Bible anglaise ; il aurait déclaré à l’un de ses adversaires religieux : ‘ Si Dieu me prête vie, je ferai que le garçon qui pousse la charrue connaisse l’Écriture mieux que vous. ’ La traduction des Écritures grecques de Tyndale était suffisamment intelligible pour qu’à son époque le garçon de ferme en saisisse le sens. Cependant, son vocabulaire est maintenant obsolète ; aussi la signification d’un grand nombre de mots de la King James Version et d’autres versions anciennes de la Bible échappe au ‘ garçon qui pousse la charrue ’. Il a donc fallu ôter le linceul du langage archaïque et rendre la Bible dans la langue communément parlée par tous.

5. Dans quelle langue la Bible devait-​elle être présentée, et pourquoi ?

5 C’est dans la langue commune qu’ont été rédigées les Écritures inspirées. Les apôtres et les autres chrétiens du Ier siècle ne parlaient pas le grec classique des philosophes comme Platon. Ils s’exprimaient dans la langue grecque courante, la koinè ou grec commun. En conséquence, les Écritures grecques, de même que les Écritures hébraïques avant elles, ont été rédigées dans la langue du peuple. Il est donc de la plus haute importance que les traductions des écrits originaux soient également dans la langue du peuple, afin que celui-ci les comprenne aisément. C’est la raison pour laquelle la Traduction du monde nouveau a abandonné la langue archaïque d’il y a trois ou quatre siècles et adopté un langage clair, expressif et moderne, pour que le lecteur saisisse pleinement le message de la Bible.

6. Quel avantage y a-​t-​il à éviter les termes archaïques ?

6 La langue française ayant évolué au cours des années, la Traduction du monde nouveau, tenant compte de cette évolution, utilise un vocabulaire renouvelé, compréhensible par les lecteurs d’aujourd’hui. À titre d’exemple, on notera qu’en Genèse 4:1, là où la Bible de Darby, parue il y a environ un siècle, dit qu’Adam “ connut Ève ”, la Traduction du monde nouveau écrit qu’il “ eut des relations avec Ève ”. Elle remplace “ boisseau ” par “ panier à mesurer ” (Mat. 5:15), “ crèche ” par “ mangeoire ” (Luc 2:7), “ publicains ” par “ collecteurs d’impôts ” (Luc 3:12), “ oracles ” par “ déclarations sacrées ” (Actes 7:38), “ grâce ” par “ faveur imméritée ” (Rom. 1:7) et “ iniquité ” par “ illégalité ”. — 2 Thess. 2:7.

CONSTANCE DANS LA TRADUCTION

7. Comment la Traduction du monde nouveau est-​elle constante dans sa façon de rendre le texte ?

7 La Traduction du monde nouveau a veillé à la constance dans la traduction. Chaque mot hébreu et grec a été rendu avec constance partout où le permettait l’idiotisme ou le contexte, de manière à ce que la traduction soit pleinement compréhensible. Par exemple, le mot hébreu nèphèsh est rendu avec constance par “ âme ” et son correspondant en grec, psukhê, par “ âme ” à chaque occurrence.

8. a) Donnez des exemples d’homonymes. b) Comment ceux-ci ont-​ils été traduits ?

8 Dans certains cas, la traduction des homonymes a posé un problème. Il s’agit, dans les langues originales, de mots de même orthographe, mais de sens différent. La difficulté de traduction consiste donc à trouver le terme qui revêt la signification exacte. En français, il y a également des homonymes, tels que “ mule ” (animal) et “ mule ” (chaussure d’intérieur), “ cousin ” (parent) et “ cousin ” (insecte) ; ils s’épellent de la même manière, mais n’ont pas le même sens. Comme exemple biblique, citons l’hébreu rav qui représente des mots racines distincts ; ils sont donc rendus différemment dans la Traduction du monde nouveau. Le sens commun de rav est “ nombreux ”, comme en Exode 5:5. Cependant, rav peut aussi vouloir dire “ chef ”, par exemple dans des titres comme “ Rabshaqé ” (héb. : Rav-shaqéh), en 2 Rois 18:17, ou dans l’expression “ fonctionnaire en chef de sa cour ”, en Daniel 1:3 (voir aussi Jérémie 39:3, note). Le mot rav, de forme identique, signifie “ archer ”, et il a été ainsi rendu en Jérémie 50:29. Les traducteurs ont reconnu en des linguistes comme L. Koehler et W. Baumgartner des autorités pour ce qui est de faire la distinction entre ces homonymes.

9. En quels termes un hébraïsant et helléniste loue-​t-​il la Traduction du monde nouveau ?

9 À propos de la constance, voici ce qu’a déclaré Alexander Thomson, hébraïsant et helléniste, dans sa critique sur la version anglaise des Écritures grecques chrétiennes — Traduction du monde nouveau : “ Cette traduction est de toute évidence l’œuvre d’hellénistes compétents, qui ont cherché à rendre le sens véritable du texte grec en utilisant toutes les ressources de la langue anglaise. La version s’emploie à ne retenir qu’un seul sens anglais pour chaque mot grec important, et veille à être aussi littérale que possible. [...] Le mot ordinairement rendu par ‘ justifier ’ est généralement et correctement traduit par ‘ déclarer juste ’. [...] Le mot pour croix est rendu par ‘ poteau de supplice ’, ce qui est une autre amélioration. [...] Le passage de Luc 23:43 est bien traduit : ‘ Vraiment, je te le dis aujourd’hui : Tu seras avec moi dans le Paradis. ’ C’est là une grande amélioration par rapport à la plupart des autres versions. ” À propos de la traduction des Écritures hébraïques, le même critique fait ce commentaire : “ La Version du monde nouveau est un ouvrage de valeur. Elle est vivante et incite le lecteur à la réflexion et à la lecture. Ce n’est pas l’œuvre de la haute critique, mais celle d’érudits qui honorent Dieu et sa Parole. ” — The Differentiator, avril 1952, pages 52-7, et juin 1954, page 136.

10. Montrez par un exemple comment la cohérence de la Traduction du monde nouveau défend la vérité biblique.

10 La cohérence de la Traduction du monde nouveau est sortie victorieuse dans bon nombre de discussions techniques sur la Bible. Par exemple, une association de libres penseurs de New York a un jour demandé à la Société Watch Tower de lui envoyer deux orateurs pour débattre de questions bibliques avec les membres de son groupe. On a accédé à sa requête. Ces hommes instruits prônaient cet aphorisme latin falsum in uno falsum in toto, selon lequel un argument qui apparaît faux sur un point est faux dans sa totalité. Au cours de l’entretien, l’un d’eux a lancé un défi aux Témoins de Jéhovah en rapport avec la fiabilité de la Bible. Il a demandé qu’on lise à l’auditoire Genèse 1:3, ce qui fut fait selon la Traduction du monde nouveau : “ Et Dieu dit alors : ‘ Que la lumière paraisse. ’ Alors la lumière parut. ” Sûr de lui, l’homme a fait lire ensuite Genèse 1:14, également selon la Traduction du monde nouveau : “ Et Dieu dit encore : ‘ Que des luminaires paraissent dans l’étendue des cieux. ’ ” “ Arrêtez-​vous là, a-​t-​il dit, qu’avez-​vous lu ? Ma Bible dit que Dieu fit la lumière le premier jour et qu’il recommença le quatrième jour ; c’est là une incohérence. ” Même s’il affirmait connaître l’hébreu, il a fallu lui montrer que le terme hébreu traduit par “ lumière ” au 1 verset 3 est ʼôr, tandis qu’au 1 verset 14 il s’agit d’un mot différent, maʼôr, qui désigne un luminaire ou une source de lumière. L’érudit s’est assis, vaincu *. La constance et la fidélité de la Traduction du monde nouveau étaient sorties victorieuses sur ce point, établissant la fiabilité de la Bible.

TRADUCTION EXACTE DES VERBES

11. Quel dynamisme propre aux écrits originaux a été préservé dans la Traduction du monde nouveau, et de quelle façon ?

11 Les traducteurs de la Traduction du monde nouveau ont mis tous leurs soins à rendre correctement les verbes d’action hébreux et grecs. Ainsi, cette traduction s’efforce de préserver le charme, la simplicité, la force et la puissance d’expression des écrits originaux. D’où la nécessité de recourir parfois à des termes auxiliaires pour rendre correctement l’état réel des actions. Le dynamisme et le rythme des écrits originaux sont dus à la force de leurs verbes.

12. a) En quoi l’hébreu diffère-​t-​il des langues occidentales ? b) Expliquez les deux états des verbes hébreux.

12 Les verbes hébreux n’ont pas de “ temps ” dans le sens où ce terme est appliqué à la plupart des langues occidentales. Le système des temps est très développé dans la langue française ; il y a le présent, le passé, le futur, le passé antérieur, le futur antérieur, etc. Les verbes hébreux, par contre, décrivent l’aspect de l’action, c’est-à-dire qu’elle peut être regardée comme achevée (parfait) ou inachevée (imparfait). Ces états du verbe hébreu peuvent servir à désigner des actions passées ou futures, le contexte en déterminant l’époque. Par exemple, le verbe au parfait, ou état achevé, indique naturellement que l’action est passée, mais il peut aussi servir à désigner un événement futur comme s’il avait déjà eu lieu et appartenait au passé, tant il est sûr et doit obligatoirement se produire.

13. Comment la transmission fidèle de l’état du verbe hébreu facilite-​t-​elle la compréhension exacte de Genèse 2:2, 3 ?

13 Il est de la plus haute importance de transmettre avec exactitude l’état du verbe hébreu, autrement le sens peut être déformé et la pensée exprimée sera tout à fait différente. Par exemple, voyons quelques-unes des expressions renfermées en Genèse 2:2, 3. Parlant du repos de Dieu au septième jour, bon nombre de traductions utilisent les expressions suivantes : “ il se reposa ”, “ il chôma ”, “ il avait chômé ”. Ces lectures peuvent donner à penser que le repos de Dieu au septième jour appartient au passé, qu’il est achevé. Notez maintenant comment la Traduction du monde nouveau fait ressortir le sens des verbes utilisés en Genèse 2:2, 3 : “ Et pour le septième jour Dieu acheva son œuvre qu’il avait faite ; et il s’est mis à se reposer le septième jour de toute son œuvre qu’il avait faite. Et Dieu s’est mis à bénir le septième jour et à le rendre sacré, parce qu’en lui il se repose effectivement de toute son œuvre que Dieu a créée dans le but de faire. ” Au 1 verset 2, l’expression “ il s’est mis à se reposer ” traduit un verbe hébreu à l’imparfait et donc exprime une action inachevée ou en cours. Cette expression “ il s’est mis à se reposer ” est en conformité avec le passage d’Hébreux 4:4-7. Par contre, en Genèse 2:3 le verbe est au parfait, mais pour la conformité avec le 1 verset 2 et Hébreux 4:4-7 il est traduit par “ il se repose effectivement ”.

14. Évitant la théorie erronée dite du waw consécutif, comment les traducteurs de la Traduction du monde nouveau ont-​ils rendu les verbes hébreux ?

14 L’une des causes d’erreur dans la traduction des formes verbales hébraïques est la théorie dite du waw consécutif. Le waw (ו) est la conjonction hébraïque qui signifie fondamentalement “ et ”. Il n’apparaît jamais seul, mais accompagne toujours un autre terme, fréquemment un verbe hébreu avec lequel il ne forme qu’un seul mot. On a prétendu, et on prétend encore, que cette association a le pouvoir de convertir le verbe d’un état à un autre, soit de l’imparfait au parfait (comme l’ont fait de nombreuses traductions, même modernes, en Genèse 2:2, 3) et inversement. On en est donc venu à parler de “ waw conversif ”. Cette application incorrecte de la forme verbale est à l’origine d’une grande confusion et d’une traduction fautive du texte hébreu. La Traduction du monde nouveau ne reconnaît au waw aucun pouvoir de conversion de l’état du verbe. Au contraire, ses traducteurs se sont efforcés de rendre la puissance qui caractérise le verbe hébreu et de préserver ainsi avec exactitude le sens de l’original *.

15. a) Avec quel soin a-​t-​on traduit les verbes grecs ? b) Montrez l’utilité de rendre correctement la notion de continuité.

15 Un soin tout aussi grand a été apporté à la traduction des verbes grecs. En grec, le temps des verbes indique non seulement le moment où se déroule l’action, ou l’état, mais également l’aspect de l’action, si celle-ci est momentanée, si elle commence, se poursuit, se répète ou est accomplie. En tenant compte de ces différentes formes verbales, on obtient une traduction précise qui exprime toute la force de l’action décrite. Par exemple, si l’on rend la notion de continuité chaque fois qu’elle est accentuée par le verbe grec, la situation revêt sa vraie couleur, et les exhortations et les conseils ont plus de force. Ainsi, l’incrédulité persistante (continue) des Pharisiens et des Sadducéens est mise en lumière par ces paroles de Jésus : “ Une génération méchante et adultère recherche sans cesse un signe. ” Et la nécessité de faire le bien de façon continue ressort de ces exhortations de Jésus : “ Continuez d’aimer vos ennemis. ” “ Continuez donc à chercher d’abord le royaume. ” “ Continuez à demander, et on vous donnera ; continuez à chercher, et vous trouverez ; continuez à frapper, et on vous ouvrira. ” — Mat. 16:4 ; 5:44 ; 6:33 ; 7:7.

16. En tenant compte de l’aoriste, comment le passage de 1 Jean 2:1 relatif au “ péché ” est-​il correctement rendu ?

16 Le grec possède un temps particulier, l’aoriste, qui décrit une action ponctuelle ou momentanée. Les verbes à l’aoriste peuvent être rendus de différentes façons, selon leur contexte. On emploie cette forme pour exprimer une action unique d’une certaine sorte, bien qu’elle ne se rapporte pas à une époque particulière. Nous en avons un exemple en 1 Jean 2:1, où beaucoup de traductions ont rendu le verbe grec par “ pécher ” comme s’il s’agissait de l’action continuelle de pécher, alors que la Traduction du monde nouveau a traduit “ vient à commettre un péché ”, autrement dit un péché isolé. La pensée est ici bien rendue : si un chrétien vient à commettre un péché, Jésus Christ, un avocat ou assistant, plaide en sa faveur auprès du Père céleste. Ainsi, loin d’être contradictoire, 1 Jean 2:1 établit un contraste avec ‘ la pratique du péché ’ exposée en 1 Jean 3:6-8 et 5:18 *.

17. Outre l’aspect durable de l’action, que peut exprimer l’imparfait grec ? Donnez un exemple.

17 En grec, l’imparfait peut exprimer une action qui dure, et aussi une action tentée, mais non achevée. Notez comment Hébreux 11:17 se lit dans la Bible de Crampon : “ Par la foi, Abraham, mis à l’épreuve, offrit Isaac en sacrifice. [...] il offrait son fils unique, lui qui avait reçu les promesses. ” Ici, en grec, les deux formes verbales rendues par “ offrit ” et “ offrait ” sont différentes. Dans le premier cas, le verbe est au parfait (le temps de l’action achevée), alors que dans le deuxième il est à l’imparfait (action qui dure dans le passé). La Traduction du monde nouveau, qui prend les différents temps en considération, traduit ainsi ce verset : “ Abraham, lorsqu’il a été mis à l’épreuve, a pour ainsi dire offert Isaac, et l’homme [...] tenta d’offrir son fils unique-engendré. ” Le sens de l’action achevée a été exprimé par le premier verbe, tandis que l’imparfait du deuxième indique que l’action a été tentée ou entreprise, sans avoir été menée à son terme. — Gen. 22:9-14.

18. Qu’a rendu possible une étude attentive des autres parties du discours ? Donnez un exemple.

18 Une étude attentive des autres parties du discours, les noms par exemple, a permis de dissiper des contradictions apparentes. Citons Actes 9:7, qui relate l’extraordinaire expérience vécue par Saul sur la route de Damas. Certaines traductions disent que ses compagnons de voyage “ entendaient la voix ”, mais ne voyaient personne. Puis en Actes 22:9, où Paul raconte l’incident, les mêmes traductions disent qu’ils ont bien vu la lumière, mais qu’ils “ n’ont pas entendu la voix ”. Or, dans le premier cas, le mot grec pour “ voix ” est au génitif, tandis que dans le deuxième il est à l’accusatif, comme en Actes 9:4. Pourquoi cette différence ? Aucune de ces nuances n’apparaît dans les traductions ci-dessus ; pourtant, par son changement de cas, le grec établit une différence. Les hommes ont bel et bien entendu ‘ le son d’une voix ’, mais pas de la même façon que Paul qui, lui, a entendu les paroles et les a comprises. Ainsi, la Traduction du monde nouveau tient compte de l’emploi du génitif en Actes 9:7 et précise que les hommes qui voyageaient avec Paul “ entendaient bien le son d’une voix, mais ne voyaient personne ”.

LA TRADUCTION DU MONDE NOUVEAU EN D’AUTRES LANGUES

19. a) Comment a-​t-​il été possible à un nombre croissant d’habitants de la terre de bénéficier des avantages de la Traduction du monde nouveau ? b) En 1996, combien d’exemplaires de la Bible la Société Watch Tower avait-​elle imprimés ?

19 En 1961, on a annoncé que la Société Watch Tower allait faire paraître la Traduction du monde nouveau en six autres langues, parmi les plus courantes : l’allemand, l’espagnol, le français, l’italien, le néerlandais et le portugais. Ce travail a été confié à des traducteurs expérimentés et voués à Dieu qui ont travaillé tous ensemble au siège de la Société Watch Tower à Brooklyn, New York. Ils ont formé un comité international qui a travaillé sous la direction de conseillers compétents. C’est en juillet 1963, à l’occasion de l’assemblée “ La bonne nouvelle éternelle ” tenue par les Témoins de Jéhovah à Milwaukee (Wisconsin, États-Unis) que les premiers fruits de ce travail ont été présentés avec la parution simultanée, dans les six langues mentionnées, des Écritures grecques chrétiennes — Traduction du monde nouveau. Désormais, les habitants de la terre parlant d’autres langues que l’anglais allaient pouvoir profiter des avantages de cette traduction moderne. Depuis, le travail de traduction s’est poursuivi, si bien qu’en 1996 Les Saintes Écritures — Traduction du monde nouveau étaient disponibles en 27 langues et on en avait imprimé plus de 76 800 000 exemplaires *.

GRATITUDE POUR CE PUISSANT INSTRUMENT

20, 21. De quelles façons remarquables cette traduction des Écritures inspirées est-​elle utile au chrétien ?

20 Assurément, la Traduction du monde nouveau est un puissant instrument servant à démontrer que “ toute Écriture est inspirée de Dieu et utile ”. Les points examinés dans cette étude nous assurent de l’exactitude et de la fidélité de cette traduction, ainsi que de la joie véritable qu’elle procure au lecteur qui désire entendre Dieu parler avec affection aux hommes, dans un langage moderne et vivant. Le langage de la Traduction du monde nouveau stimule spirituellement le lecteur et lui fait immédiatement apprécier le dynamisme des Écritures originales inspirées. Il n’y a plus lieu de lire et de relire certains versets pour saisir le sens des phrases obscures. Le texte est puissant et clair dès la toute première lecture.

21 Les Saintes Écritures — Traduction du monde nouveau sont une traduction fidèle de la Parole de Dieu, “ l’épée de l’esprit ”. Elles constituent donc une arme redoutable dans la guerre spirituelle du chrétien, une arme pour ‘ renverser des enseignements puissamment enracinés et des raisonnements qui se dressent contre la connaissance de Dieu ’. Elle nous équipe parfaitement pour annoncer, avec une meilleure intelligence, les choses utiles et stimulantes, les choses glorieuses se rapportant au Royaume juste de Dieu, oui, les “ choses magnifiques de Dieu ” ! — Éph. 6:17 ; 2 Cor. 10:4, 5 ; Actes 2:11.

[Notes]

^ § 1 Introduction to the Old Testament, par Robert Pfeiffer, 1952, page 94.

^ § 2 Kingdom Interlinear Translation, édition de 1985, pages 1133-8.

^ § 10 Étude perspicace des Écritures, vol. 1, page 563.

^ § 14 Bible de référence, Appendice 3C, “ Verbes hébreux exprimant l’action continue ou en cours ”.

^ § 16 Étude perspicace des Écritures, vol. 1, page 1018.

^ § 19 L’édition intégrale a été publiée en 14 langues, l’édition partielle en 13 langues.

[Questions d’étude]