Le rôle essentiel des infirmières
Le rôle essentiel des infirmières
“ Une infirmière est quelqu’un qui soigne, qui réconforte et qui protège ; quelqu’un qui a à cœur de s’occuper des malades, des blessés et des personnes âgées. ” — Les soins infirmiers dans le monde actuel. Défis, interrogations et tendances (angl.).
LE DÉSINTÉRESSEMENT, quoique indispensable, ne fait pas à lui seul une bonne infirmière. Il faut une solide formation, qui prend en général plusieurs années, et une bonne expérience, mais aussi certaines qualités, comme en témoignent des infirmiers et des infirmières expérimentés que Réveillez-vous ! a interrogés.
“ C’est le médecin qui décide des soins à donner, mais c’est l’infirmière qui s’occupe du patient. Souvent, il faut réconforter les personnes qui sont abattues physiquement et moralement quand, par exemple, on leur a annoncé qu’elles ont une maladie grave ou qu’elles sont condamnées. On doit être une mère pour les malades. ” — Carmen Gilmartín, Espagne.
“ Il faut être capable de comprendre la douleur et les craintes du patient, et vouloir l’aider. Cela demande de la bonté et de la patience. Il faut aussi vouloir en apprendre toujours plus sur les soins infirmiers et la médecine. ” — Tadashi Hatano, Japon.
“ Depuis quelques années, les infirmières ont besoin de connaissances professionnelles de plus en plus complexes. Le désir d’étudier et la capacité de comprendre ce qu’on étudie sont de ce fait indispensables. Les infirmières doivent aussi savoir prendre des décisions et agir rapidement quand la situation l’exige. ” — Keiko Kawane, Japon.
“ Une infirmière doit être chaleureuse. Il faut qu’elle soit tolérante et compatissante. ” — Araceli García Padilla, Mexique.
“ Une bonne infirmière doit être studieuse, observatrice et très appliquée dans son travail. Si une infirmière n’est pas dévouée — si elle est égoïste ou si elle accepte mal les conseils donnés par ses supérieurs hiérarchiques —, elle gênera à la fois les patients et ses collègues. ” — Rosângela Santos, Brésil.
“ Plusieurs qualités de base sont indispensables : la souplesse, la tolérance et la patience. Il faut être ouvert d’esprit et savoir s’accorder avec ses collègues et ses supérieurs. Il faut aussi se perfectionner constamment pour rester efficace. ” — Marc Koehler, France.
“ Il faut aimer les gens et avoir vraiment envie d’aider les autres. Et il faut savoir faire face au stress, parce que, dans le domaine des soins infirmiers, c’est tout ou rien. Il faut aussi être capable de s’adapter pour faire le même travail quand moins de collègues sont présents, sans pour autant sacrifier la qualité. ” — Claudia Rijker-Baker, Pays-Bas.
La prise en charge du patient
Le livre Les soins infirmiers dans le monde actuel note que “ les soins infirmiers consistent à prendre en charge la personne dans diverses situations ayant un rapport avec la santé. La médecine a pour objet le traitement du patient ; les soins infirmiers, la prise en charge de ce patient ”.
L’infirmière est donc une garde-malade. Il y a quelque temps, on a demandé à 1 200 infirmières ce qu’elles jugeaient le plus important dans leur travail ; 98 % d’entre elles ont répondu : donner des soins de qualité.
Parfois, les infirmières sous-estiment l’importance qu’elles ont pour les patients. Carmen Gilmartin, infirmière
depuis 12 ans, a confié à Réveillez-vous ! : “ Un jour, j’ai dit à une amie que j’avais l’impression de ne pas faire grand-chose pour les patients gravement malades dont je m’occupais, de n’être qu’une simple béquille. Mon amie m’a répondu : ‘ Une béquille précieuse, alors, parce que, quand on est malade, c’est d’une infirmière compatissante qu’on a le plus besoin. ’ ”Il va sans dire que les infirmières qui prodiguent de tels soins dix heures par jour ou plus sont soumises à de fortes tensions. Pourquoi donc ont-elles choisi ce métier ?
Pourquoi est-on infirmière ?
Réveillez-vous ! a demandé à des infirmiers et à des infirmières du monde entier ce qui les a poussés à choisir ce métier. Voici quelques-unes de leurs réponses.
Terry Weatherson est infirmière depuis 47 ans. Elle travaille actuellement dans le service d’urologie de l’hôpital de Manchester, en Angleterre. “ J’ai été élevée dans le catholicisme et je suis allée en pension dans une école catholique, dit-elle. Quand j’étais encore enfant, j’ai décidé que je serais nonne ou infirmière. Je voulais servir les autres. On peut appeler ça une vocation. Comme vous le voyez, j’ai finalement choisi d’être infirmière. ”
Chiwa Matsunaga, qui vit à Saitama, au Japon, dirige une clinique depuis huit ans. “ J’ai suivi l’avis de mon père, qui pensait que la meilleure chose à faire était d’acquérir des compétences qui permettaient de travailler toute sa vie, explique-t-elle. Du coup, j’ai choisi la voie des soins infirmiers. ”
Etsuko Kotani, de Tokyo, est infirmière en chef ; elle a 38 ans d’expérience dans le métier. “ À l’époque où j’allais encore à l’école, raconte-t-elle, mon père a fait une chute et a perdu beaucoup de sang. Quand j’étais à l’hôpital au chevet de mon père, j’ai décidé que je deviendrais infirmière pour aider les gens malades. ”
D’autres sont motivés par leur propre expérience de la maladie. “ Lorsque j’avais six ans, explique Eneida Vieyra, une infirmière mexicaine, j’ai été hospitalisée pendant deux semaines pour une bronchite. C’est à partir de ce moment-là que j’ai voulu être infirmière. ”
Comme vous pouvez le constater, le métier d’infirmière exige beaucoup de dévouement. Examinons de plus près certaines des joies et des difficultés de cette noble activité.
Les joies
Quelles sont les joies du métier d’infirmière ? La réponse dépend du domaine dans lequel on travaille. Une sage-femme, par exemple, se réjouit lorsqu’un accouchement se produit dans de bonnes conditions. “ Aider une femme à mettre au monde un enfant en bonne santé dont
on a suivi le développement est une chose merveilleuse ”, dit une sage-femme néerlandaise. Jolanda Gielen-Van Hooft, également néerlandaise, écrit : “ Un accouchement est l’une des plus belles choses qu’un couple — et un professionnel de la santé — puisse voir. C’est un miracle ! ”Rachid Assam, 40 ans, de Dreux, en France, est infirmier anesthésiste diplômé d’État. Quelles sont ses joies ? “ La satisfaction d’avoir contribué à la réussite d’une opération, d’exercer un métier passionnant et en perpétuelle évolution ”, dit-il. Isaac Bangili, également de France, explique : “ Je suis touché par les remerciements des patients et des familles, surtout dans les situations d’urgence,
quand on arrive à récupérer un patient que l’on croyait condamné. ”Terry Weatherson, citée plus haut, a reçu d’une femme qui avait perdu son mari un mot de remerciement dans lequel on lisait : “ Je ne peux pas laisser passer cette occasion sans vous parler à nouveau du soulagement que nous a procuré votre présence calme, rassurante, tout au long de la maladie de Charles. Votre chaleur nous a réconfortés et nous a redonné de la force. ”
Les difficultés
S’il procure des joies, le métier d’infirmière présente aussi des difficultés. Dans ce domaine, pas de droit à l’erreur ! Lorsque l’on donne des médicaments, que l’on fait une prise de sang, que l’on pose une perfusion ou même que l’on déplace un patient, il faut être extrêmement attentif. On ne peut pas se permettre de cafouiller. Certaines situations sont délicates. Supposons par exemple qu’une infirmière pense qu’un médecin s’est trompé dans son ordonnance ou a donné des ordres contraires aux intérêts du patient. Que peut-elle faire ? Contester l’avis du médecin ? Cela demande du courage, mais aussi du tact, de la diplomatie — et cela comporte une part de risque. Malheureusement, certains médecins prennent mal les suggestions émises par des personnes qu’ils considèrent comme leurs subordonnés.
Que disent les infirmières à ce sujet ? Barbara Reineke, du Wisconsin (États-Unis), infirmière depuis 34 ans, a expliqué à Réveillez-vous ! : “ Une infirmière doit être courageuse. Elle est tout d’abord légalement responsable des éventuels dommages causés par les médicaments qu’elle administre et les actes qu’elle réalise. Elle doit être capable de
refuser d’exécuter un ordre donné par un médecin si elle estime qu’elle n’est pas habilitée à le faire ou si elle pense que l’ordre est erroné. Le métier d’infirmière n’est plus ce qu’il était à l’époque de Florence Nightingale ou même il y a 50 ans. Aujourd’hui, une infirmière doit savoir quand dire non au médecin et quand insister pour qu’il voie le patient, même si c’est au milieu de la nuit. Et si elle se trompe, elle doit être prête, éventuellement, à supporter les railleries du médecin. ”Autre problème : la violence. Une revue indique qu’en Afrique du Sud les infirmières “ sont reconnues comme faisant partie des personnes qui sont les plus exposées aux agressions sur leur lieu de travail. Les infirmières risquent même davantage d’être agressées au travail que les surveillants de prisons et les policiers, et 72 % d’entre elles ne se sentent pas en sécurité ”. Même situation au Royaume-Uni où, lors d’un sondage récent, 97 % des infirmières interrogées ont dit connaître une collègue qui avait été agressée physiquement au cours de l’année précédente. Quelles sont les causes de cette violence ? Bien souvent, les médicaments, l’alcool, le stress ou la contrariété.
Les infirmières doivent aussi lutter contre l’épuisement dû au stress. Le manque d’effectifs y contribue souvent. Lorsqu’une infirmière consciencieuse, mais surchargée, n’est pas en mesure de donner aux patients les soins voulus, le stress s’accumule rapidement. Essayer de remédier à la situation en éliminant les pauses et en faisant des heures supplémentaires ne fait qu’augmenter la tension.
Dans le monde entier, de nombreux hôpitaux manquent de personnel. “ Nous n’avons pas assez d’infirmières dans nos hôpitaux , note Mundo Sanitario, une revue espagnole. Quiconque a déjà eu besoin de soins est conscient de l’importance des infirmières. ” Comment explique-t-on ce déficit ? Par la nécessité de faire des économies ! Le même article indique que les hôpitaux de Madrid auraient besoin de 13 000 infirmières supplémentaires !
Autre cause de stress : les postes sont trop longs, et les salaires trop bas. “ Selon Unison, le syndicat des agents du service public,
plus d’un cinquième des infirmières britanniques et un quart des aides-soignantes ont un deuxième emploi qui leur permet de joindre les deux bouts ”, signale The Scotsman. Trois infirmières sur quatre ont le sentiment d’être sous-payées, et beaucoup envisagent de ce fait de changer de métier.Il existe en outre de nombreux autres facteurs de stress. À en juger par les remarques recueillies par Réveillez-vous ! auprès d’infirmières du monde entier, la mort d’un patient peut être une cause de découragement. Lorsqu’on lui a demandé quel était l’aspect le plus pénible de son travail, Magda Souang, une infirmière d’origine égyptienne installée à Brooklyn (New York) a répondu : “ Voir mourir, sur une période de 10 ans, plus de 30 patients en phase terminale dont je m’étais occupée de près. C’est usant. ” Comme le dit un auteur, “ une personne qui se mobilise continuellement pour des patients qu’elle voit mourir les uns après les autres voit sa résistance durement éprouvée ”.
L’avenir des infirmières
L’évolution des techniques et la place de plus en plus grande qu’elles occupent représentent un problème supplémentaire pour les soins infirmiers. Le défi est de concilier la technique et l’attention pour les patients. Aucune machine ne peut remplacer la sensibilité et la compassion d’une infirmière.
“ Le métier d’infirmière est éternel, lit-on dans une revue. [...] Tant que l’humanité existera, on aura toujours besoin de soins, de compassion et de compréhension. ” Les infirmières répondent à ce besoin. Toutefois, il existe une raison supérieure d’espérer. La Bible montre qu’un jour viendra où personne ne dira : “ Je suis malade. ” (Isaïe 33:24). Dans le monde nouveau promis par Dieu, les médecins, les infirmières et les hôpitaux ne seront plus nécessaires. — Isaïe 65:17 ; 2 Pierre 3:13.
La Bible promet aussi que “ Dieu [...] essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus ; ni deuil, ni cri, ni douleur ne seront plus ”. (Révélation 21:3, 4.) En attendant, nous devrions être reconnaissants aux millions d’infirmières que compte le monde pour leur attention et leurs sacrifices. Sans elles, les séjours à l’hôpital seraient plus éprouvants, voire impossibles. Nous pouvons vraiment dire : “ Les infirmières : que ferions-nous sans elles ? ”
[Encadré/Illustration, page 6]
Florence Nightingale : une pionnière des soins infirmiers modernes
Née en 1820, en Italie, de parents britanniques aisés, Florence Nightingale eut une enfance dorée. Déclinant les demandes en mariage, elle décida d’apprendre à soigner les malades et à s’occuper des pauvres. Malgré l’opposition de ses parents, elle s’inscrivit dans une école d’infirmières située à Kaiserswerth, en Allemagne, puis poursuivit ses études à Paris. À 33 ans, elle dirigeait un hôpital pour femmes à Londres.
Elle releva son plus grand défi lorsqu’elle se porta volontaire pour aller soigner les blessés de la guerre de Crimée. Là, elle et son équipe de 38 infirmières durent nettoyer un hôpital infesté de rats. La tâche était immense. Au début, il n’y avait ni savon, ni bassines, ni serviettes, et pas assez de lits, de matelas et de bandages. Cela ne les arrêta pas. À la fin de la guerre, Florence Nightingale avait révolutionné les soins infirmiers et l’administration des hôpitaux. En 1860, elle créa à Londres, dans l’hôpital Saint-Thomas, l’École d’infirmières Nightingale, première école d’infirmières non religieuse. Au cours des années qui précédèrent sa mort, survenue en 1910, elle resta clouée au lit mais continua à écrire des livres et des brochures dans le but de faire progresser la qualité des soins.
Certains jugent excessive la place accordée à Florence Nightingale, estimant que d’autres personnes ont contribué au moins autant qu’elle à l’amélioration des soins infirmiers. Sa personnalité fait également l’objet de vives controverses. Selon Une histoire des soins infirmiers (angl.), certains la jugeaient “ caractérielle, autoritaire, têtue, coléreuse et dominatrice ”, tandis que d’autres étaient fascinés par “ son esprit brillant et son charme, son étonnante vitalité et les contradictions mêmes de sa personnalité ”. Quel qu’ait été son véritable caractère, une chose est sûre : les techniques qu’elle a élaborées en matière de soins infirmiers et de gestion des hôpitaux ont été adoptées dans de nombreux pays. Elle est considérée comme l’une des pionnières du métier d’infirmière tel qu’on le pratique aujourd’hui.
[Illustration]
L’hôpital Saint-Thomas après la création de l’École d’infirmières Nightingale.
[Indication d’origine]
Avec l’aimable autorisation de la National Library of Medicine
[Encadré/Illustration, page 8]
Qualifications et spécialisations professionnelles en France
Infirmier (-ère) : Diplôme d’État. La fonction d’infirmier en soins généraux comprend l’analyse, l’organisation et l’évaluation des soins infirmiers et leur dispense, soit sur prescription médicale, soit dans le cadre du rôle propre de l’infirmier.
Infirmier (-ère) anesthésiste : Diplôme d’État. Les infirmiers anesthésistes accueillent le malade en salle d’opération et préparent le matériel d’anesthésie. Ils aident le médecin anesthésiste pendant la durée de l’anesthésie. Ils assistent au réveil de l’opéré, ils le surveillent pendant quelques heures dans la salle de réveil. Ils rangent, nettoient et approvisionnent en matériel la salle d’opération et de réveil.
Infirmier (-ère) de bloc opératoire : Diplôme d’État. L’infirmier de bloc opératoire a un rôle pré, per et post-opératoire aussi bien dans la préparation de l’opération que du matériel de la salle d’opération. Il peut être l’instrumentiste du chirurgien pendant l’opération.
Auxiliaire de puériculture : Diplôme professionnel. L’auxiliaire de puériculture participe à la prise en charge individuelle ou en groupe, jusqu’à l’adolescence, de l’enfant bien portant, malade ou handicapé.
Aide-soignant(e) : Diplôme professionnel. L’aide-soignant(e) participe, dans le cadre du rôle propre de l’infirmier, en collaboration avec lui et sous sa responsabilité, à des soins visant à répondre aux besoins d’entretien et de continuité de la vie de l’être humain et à compenser partiellement ou totalement un manque ou une diminution d’autonomie de la personne.
[Indications d’origine]
Source : Ministère de l’emploi et de la solidarité
UN/J. Isaac
[Encadré/Illustrations, page 9]
L’épine dorsale du système de soins
Lors de la conférence organisée en juin 1999 à l’occasion du centenaire du Conseil international des infirmières, le docteur Gro Harlem Brundtland, directrice générale de l’Organisation mondiale de la santé, a déclaré :
“ Les infirmières sont un personnel de santé essentiel. Elles occupent par conséquent une position unique pour défendre avec force la santé de la planète. [...] Dans la plupart des systèmes de santé nationaux, les infirmières et les sages-femmes constituent environ 80 % du personnel de santé. Elles peuvent donc représenter un puissant levier de réforme pour répondre aux besoins du programme Santé pour tous au XXIe siècle. Leur contribution aux services de santé couvre toute la gamme des soins médicaux [...]. Les infirmières sont indéniablement l’épine dorsale de la plupart des équipes médicales. ”
Dans un discours, le président du Mexique, Ernesto Zedillo Ponce de León, a adressé des félicitations particulières aux infirmières mexicaines : “ Jour après jour, a-t-il dit, vous toutes [...] consacrez le meilleur de vos connaissances, votre solidarité, votre service, à la préservation et à l’amélioration de la santé des Mexicains. Jour après jour, vous faites bénéficier ceux qui en ont besoin, non seulement de votre activité professionnelle, mais aussi de votre dévouement, attentionné et profondément humanitaire. [...] Vous êtes, en nombre, le corps le plus important de nos institutions de santé [...]. Chaque fois qu’une vie est sauvée, qu’un enfant est vacciné, qu’un accouchement est assisté, qu’un entretien d’information a lieu, qu’un traitement est administré, qu’un patient reçoit de l’attention et un soutien solide, les infirmières sont là. ”
[Indications d’origine]
Photo UN/DPI par Greg Kinch
Photo UN/DPI par Evan Schneider
[Encadré/Illustration, page 11]
Un médecin reconnaissant
Le docteur Sandeep Jauhar, du New York Presbyterian Hospital, a reconnu sa dette envers les infirmières compétentes. Une infirmière l’avait convaincu avec tact qu’un patient mourant avait besoin de davantage de morphine. Il écrivit : “ Les infirmières compétentes ont des choses à apprendre même aux médecins. Celles qui travaillent dans des services spécialisés comme les unités de soins intensifs comptent parmi les membres les mieux formés du personnel hospitalier. Quand j’étais interne, ce sont les infirmières qui m’ont appris à mettre un cathéter et à régler un respirateur, elles aussi qui m’ont indiqué les médicaments à éviter. ”
“ Les infirmières, poursuit-il, apportent aux patients un soutien psychologique et affectif essentiel, parce que ce sont elles qui passent le plus de temps avec eux. [...] Je réagis rarement aussi vite que lorsqu’une infirmière en qui j’ai confiance me dit que je dois voir un patient immédiatement. ”
[Illustration, page 7]
“ Je voulais servir les autres. ” — Terry Weatherson, Angleterre.
[Illustration, page 7]
“ Quand j’étais à l’hôpital au chevet de mon père, j’ai décidé que je deviendrais infirmière. ” — Etsuko Kotani, Japon.
[Illustration, page 7]
‘ Un accouchement est l’une des plus belles choses qu’une sage-femme puisse voir. ’ — Jolanda Gielen-Van Hooft, Pays-Bas.
[Illustration, page 8]
La contribution au bon déroulement des accouchements apporte de grandes joies aux sages-femmes.