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Burn-out : comment s’en remettre ?
ANIL était plus qu’épuisé. Il avait accepté un nouvel emploi plus valorisant et mieux payé. Mais maintenant, il travaillait tard le soir ainsi que les week-ends, faisant jusqu’à 80 heures par semaine. « Au bureau, c’était l’anarchie, confie-
« Burn-out » est un mot anglais qui signifie littéralement « se consumer de l’intérieur ». En français, on parle aussi de syndrome d’épuisement professionnel. Le burn-out n’a rien à voir avec une simple fatigue. Il va au-delà du stress courant lié au travail. Il se caractérise par un état d’épuisement permanent, un profond sentiment d’impuissance et d’insatisfaction. Ceux qui en souffrent ont tendance à se détacher affectivement de leur travail, à perdre leur motivation et à être moins productifs. Des études établissent aussi un lien entre le burn-out et de nombreux problèmes de santé physique et affective.
Qu’est-
Parfois même, nous sommes nos propres bourreaux. Pour faire décoller leur carrière et gagner davantage, certains essaient de caser toujours plus d’heures de travail dans leur journée. Ils prennent trop d’engagements... et se dirigent tout droit vers le burn-out.
Si vous souffrez du syndrome d’épuisement professionnel, comment remonter la pente ? La situation peut vous sembler sans issue. Prenez cependant le temps d’examiner les quatre suggestions suivantes. Qui sait si elles ne vous feront pas sortir de l’impasse ?
1. RÉFLÉCHISSEZ À VOS PRIORITÉS.
Qu’est-
Après avoir clarifié vos priorités, il vous sera plus facile de prendre des décisions délicates et de faire des concessions. Imaginez : Vous sentez que votre travail vous consume à petit feu. « Mais je ne peux pas me permettre de changer de travail ni de travailler moins. J’ai besoin d’argent ! » C’est vrai, tout le monde a besoin d’argent. Mais combien vous en faut-
Résistez à l’envie d’adopter les priorités de votre entourage. Celles de votre patron par exemple ne sont pas forcément les vôtres. Certains décident de faire passer leur travail avant tout le reste. Vous n’êtes pas obligé de faire comme eux.
PRINCIPE BIBLIQUE : « MÊME LORSQUE QUELQU’UN EST DANS L’ABONDANCE, SA VIE NE PROVIENT PAS DES CHOSES QU’IL POSSÈDE » (LUC 12:15).
2. SIMPLIFIEZ VOTRE VIE.
Si vous voulez réduire votre stress et trouver du temps pour ce qui compte vraiment à vos yeux, il vous faudra peut-être travailler moins d’heures, demander à votre patron d’alléger votre charge de travail ou encore changer d’emploi. Quoi qu’il en soit, vous devrez certainement revoir votre budget et votre train de vie. Impossible ? Pas forcément. Et cela ne sera sans doute pas aussi difficile que vous le pensez.
Dans beaucoup de pays, tout est basé sur la consommation. On fait croire aux gens que leur bonheur dépend de leurs revenus et des biens qu’ils possèdent. Mais la réalité est tout autre. Une vie simple apporte plus de liberté et de satisfaction. Pour vous préparer à un tel changement, limitez vos dépenses et faites des économies. Si possible, remboursez vos crédits et évitez d’en prendre d’autres. Discutez en famille de la nécessité de ces changements et sollicitez le soutien de chacun.
PRINCIPE BIBLIQUE : « AYANT NOURRITURE ET VÊTEMENT, NOUS NOUS CONTENTERONS DE CES CHOSES » (1 TIMOTHÉE 6:8).
3. APPRENEZ À DIRE NON.
Si vous êtes surmené au travail ou si vous rencontrez d’autres problèmes persistants, parlez-
Anticipez et soyez réaliste. Si vous voulez travailler moins, attendez-
Même si vous êtes parvenu à un accord avec votre patron, il se peut qu’avec le temps il essaie à nouveau de vous confier plus de travail. Qu’est-
PRINCIPE BIBLIQUE : « QUE VOTRE MOT OUI SIGNIFIE SIMPLEMENT OUI, VOTRE NON, NON » (MATTHIEU 5:37).
4. RESSOURCEZ- VOUS.
Même si vous ne rencontrez pas de gros problèmes au travail, vous avez sans doute votre lot de stress, de collègues difficiles et de contrariétés. Prenez donc le temps de vous reposer et de vous détendre sainement. Il n’est cependant pas nécessaire de dépenser beaucoup pour que les loisirs vous revigorent.
Trouvez-
PRINCIPE BIBLIQUE : « MIEUX VAUT UNE POIGNÉE DE REPOS QU’UNE DOUBLE POIGNÉE DE DUR TRAVAIL ET DE POURSUITE DU VENT » (ECCLÉSIASTE 4:6).
Pouvez-
^ § 24 J. Dominguez et V. Robin, trad. M.-F. Lalande et S. Borotra, Montréal, Les Éditions Logiques, 1992, p. 313.