Aller au contenu

Aller à la table des matières

Questions des lecteurs

Questions des lecteurs

Questions des lecteurs

Dans quels cas peut-​on remettre en cause la validité d’un baptême ?

Il peut arriver, dans certains cas, qu’une personne baptisée s’interroge sur la validité de son baptême et songe à se faire rebaptiser. Il se peut, par exemple, qu’à l’époque de son baptême elle ait secrètement vécu dans une situation ou commis un acte qui auraient conduit à son excommunication si elle avait déjà été baptisée. Pouvait-​elle légitimement se vouer à Jéhovah dans de telles circonstances ? Elle n’aurait pu le faire qu’à condition de mettre un terme à sa conduite contraire aux Écritures. Par conséquent, une personne qui se serait fait baptiser alors qu’il existait à ce moment-​là un empêchement sérieux pourrait envisager de se faire rebaptiser.

Prenons à présent le cas de quelqu’un qui ne pratiquait pas le péché au moment de son baptême, mais dont la conduite a réclamé par la suite la formation d’un comité de discipline religieuse. Il prétend alors qu’il ne comprenait pas pleinement ce qu’il faisait lors de son baptême et il remet en question la validité de celui-ci. Lorsqu’ils s’entretiennent avec un transgresseur, les anciens ne devraient pas poser de questions au sujet de son baptême ni lui demander s’il estime que son vœu et son baptême étaient valides. Après tout, il a entendu un discours biblique sur la signification du baptême. Il a répondu oui aux questions relatives au baptême. Puis il s’est changé et s’est fait immerger dans l’eau. On est donc en droit de penser qu’il comprenait parfaitement le sérieux de son engagement. Les anciens le traiteront donc comme une personne baptisée.

Si quelqu’un remet en question la validité de son baptême, les anciens l’inviteront à lire La Tour de Garde du 1er février 1961, page 47, et celle du 15 septembre 1964, pages 567-570, où la question de la validité du baptême est examinée en détail. En définitive, la décision de se faire rebaptiser (par exemple, parce qu’on aurait eu une compréhension de la Bible insuffisante au moment du baptême) est une question personnelle.

Lorsqu’ils envisagent de partager un logement, quels principes les chrétiens devraient-​ils prendre en compte ?

Tout le monde a besoin d’un toit pour vivre. Cependant, aujourd’hui, beaucoup ne disposent pas de leur propre logement. La situation économique, des problèmes de santé ou d’autres raisons peuvent amener des familles à cohabiter avec des membres plus ou moins éloignés de leur parenté. Dans certaines parties du monde, les membres d’une même famille s’entassent parfois dans une seule pièce, ce qui n’offre pour ainsi dire aucune intimité.

Il n’appartient pas à l’organisation de Jéhovah de fournir une longue liste de règles détaillant ce qui est approprié en matière de logement pour les chrétiens du monde entier. Les chrétiens sont encouragés à raisonner sur la base des principes bibliques pour définir si leurs choix sont acceptables ou non aux yeux de Dieu. Quels sont quelques-uns de ces principes ?

Il convient d’abord de réfléchir à l’influence que les gens avec qui nous vivons auront sur nous et sur notre spiritualité. De quel genre de personnes s’agit-​il ? Adorent-​elles Jéhovah ? Vivent-​elles en harmonie avec les principes bibliques ? “ Ne vous égarez pas, a écrit l’apôtre Paul. Les mauvaises compagnies ruinent les habitudes utiles. ” — 1 Cor. 15:33.

Les Écritures nous apprennent que Jéhovah condamne la fornication et l’adultère (Héb. 13:4). C’est pourquoi toute disposition qui permettrait à des personnes non mariées de sexe opposé de dormir ensemble comme si elles étaient mari et femme serait manifestement inacceptable pour Dieu. Un chrétien ne voudra pas loger dans un endroit où l’immoralité est tolérée.

De plus, la Bible exhorte tous ceux qui veulent obtenir la faveur divine à ‘ fuir la fornication ’. (1 Cor. 6:18.) Il est donc sage pour des chrétiens d’écarter toute solution de logement qui pourrait les exposer à la tentation de se livrer à une conduite immorale. Prenons par exemple le cas de plusieurs chrétiens qui dormiraient dans la même maison. Cela ne risquerait-​il pas de créer des situations compromettantes ? Deux personnes non mariées pourraient se retrouver seules involontairement, parce que les autres occupants se sont absentés. Il serait tout aussi dangereux pour des célibataires qui éprouvent des sentiments amoureux l’un envers l’autre de vivre sous le même toit. La sagesse veut que nous évitions de telles situations.

Il ne convient pas non plus que des personnes divorcées continuent à vivre sous le même toit, car, ayant eu l’habitude d’avoir des relations intimes ensemble, elles risqueraient fort d’avoir une conduite immorale. — Prov. 22:3.

Une dernière question tout aussi importante est la façon dont notre choix sera perçu par le voisinage. Si notre choix en matière de logement nous semble acceptable, mais qu’il suscite des commentaires réprobateurs de la part du voisinage, il y a lieu de s’en préoccuper. Nous ne voulons en aucun cas attirer le déshonneur sur le nom de Jéhovah. C’est ce que Paul a exprimé en ces termes : “ Gardez-​vous de devenir des occasions de trébucher pour les Juifs ainsi que pour les Grecs et pour la congrégation de Dieu, tout comme moi je plais à tous en toutes choses, ne cherchant pas mon propre avantage, mais celui du grand nombre, afin qu’ils soient sauvés. ” — 1 Cor. 10:32, 33.

Se loger décemment et dans le respect de la morale chrétienne peut s’avérer très difficile pour ceux qui désirent satisfaire aux normes justes de Jéhovah. Mais les chrétiens doivent ‘ continuer à vérifier ce qui est agréable au Seigneur ’. Ils doivent s’assurer que rien d’indécent n’aura lieu chez eux (Éph. 5:5, 10). Pour cela, il leur faut prier afin de recevoir la direction de Dieu. Il leur faut aussi faire tout leur possible pour préserver les intérêts physiques et moraux de chacun, ainsi que la réputation du nom de Jéhovah.