1, 2. a) Quels dons Dieu a-t-il faits à Adam ? b) Pourquoi Dieu a-t-il donné une femme à Adam ? (voir illustration du titre).

JÉHOVAH a créé la terre dans un but précis. Il « l’a formée pour être habitée » (Is. 45:18). Adam, sa première créature humaine, était parfait et Dieu lui avait donné une demeure magnifique : le jardin d’Éden. Arbres majestueux, cours d’eau paisibles et animaux pleins de vie, tout ce qui s’y trouvait l’enchantait ! Mais quelque chose de très important lui manquait. De quoi s’agissait-il ? Jéhovah a expliqué : « Il n’est pas bon que l’homme reste seul. Je vais lui faire une aide qui lui corresponde. » Puis il a fait tomber Adam dans un profond sommeil, a pris une de ses côtes et a « bât[i] en femme la côte ». Comme Adam était heureux à son réveil ! « Celle-ci est enfin l’os de mes os et la chair de ma chair, s’est-il exclamé. Celle-ci sera appelée Femme, parce que de l’homme celle-ci a été prise » (Gen. 2:18-23).

² Ce don de Dieu était exceptionnel : la femme allait être pour l’homme une aide parfaite. Elle aurait aussi l’honneur très particulier de mettre des enfants au monde. En fait, « Adam appela sa femme du nom d’Ève, parce qu’elle devait devenir la mère de tout vivant » (Gen. 3:20 ; note). Quel don extraordinaire de Dieu au premier couple ! Ils avaient la capacité d’engendrer d’autres humains parfaits. Par ce moyen, la  terre deviendrait à terme un paradis peuplé d’humains parfaits, qui tiendraient dans la soumission les autres créatures vivantes (Gen. 1:27, 28).

3. a) Pour être bénis par Dieu, que devaient faire Adam et Ève, mais que s’est-il passé ? b) À quelles questions allons-nous répondre ?

³ Pour recevoir les bénédictions qui étaient placées devant eux, Adam et Ève devaient obéir à Jéhovah et accepter son autorité (Gen. 2:15-17). C’était à ces seules conditions qu’ils pourraient accomplir le dessein de Dieu les concernant. Malheureusement, sous l’influence du « serpent originel », Satan, ils ont péché contre Dieu (Rév. 12:9 ; Gen. 3:1-6). Quelles conséquences cette rébellion a-t-elle eues sur les femmes ? Par le passé, qu’ont accompli des femmes qui craignaient Dieu ? Pourquoi peut-on qualifier les chrétiennes d’aujourd’hui de « grande armée » ? (Ps. 68:11).

4. Qui a été tenu pour responsable du péché du premier couple humain ?

⁴ Quand Jéhovah lui a demandé des comptes pour sa rébellion, Adam a fourni cette piètre excuse : « La femme que tu as donnée pour être avec moi, elle m’a donné du fruit de l’arbre et ainsi j’ai mangé » (Gen. 3:12). Non seulement Adam n’a pas assumé la responsabilité de son péché, mais il a essayé de la rejeter sur la femme que Dieu lui avait donnée, et même sur l’Auteur bienveillant de ce don ! Adam et Ève ont péché tous les deux, mais c’est Adam qui en a été tenu pour responsable. C’est pourquoi l’apôtre Paul a écrit que « par un seul homme [Adam] le péché est entré dans le monde et par le péché la mort » (Rom. 5:12).

5. Dieu ayant laissé une domination indépendante de lui exister temporairement, quelle preuve a été faite ?

⁵ Le premier couple humain a été amené à penser qu’il n’avait pas besoin de Jéhovah comme Dirigeant. Cette prise de position a soulevé la question fondamentale de la souveraineté : Qui a le droit de gouverner ? Pour apporter une réponse définitive, Dieu a laissé exister quelque temps une domination indépendante de lui. Il savait qu’elle était vouée à l’échec et que l’Histoire le prouverait. Au cours des siècles, cette domination a entraîné la société humaine dans un malheur après l’autre. Rien qu’au siècle dernier, les guerres ont fait environ 100 millions de morts, parmi lesquels des millions d’hommes, de femmes et d’enfants innocents. La preuve est déjà amplement faite qu’« il n’appartient pas à l’homme qui marche de diriger son pas » (Jér. 10:23). Conscients de cette réalité, nous acceptons Jéhovah pour Dirigeant (lire Proverbes 3:5, 6).

6. Comment les femmes et les filles sont-elles traitées dans certains pays ?

⁶ Dans ce monde au pouvoir de Satan, la maltraitance touche les hommes comme les femmes (Eccl. 8:9 ; 1 Jean 5:19). Parmi les pires atrocités figurent des violences faites aux femmes. Dans le monde, environ 30 % des femmes déclarent avoir été brutalisées par un partenaire masculin. Dans certaines sociétés, on préfère les garçons parce qu’on considère qu’une fois adultes, ils perpétueront la lignée et prendront soin de leurs parents âgés et de leurs grands-parents. Dans certains pays, les filles étant jugées indésirables, on tue par avortement beaucoup plus de filles que de garçons.

7. Quel genre de départ Dieu avait-il donné à l’homme et à la femme ?

⁷ La maltraitance des femmes déplaît assurément à Jéhovah. Lui traite les femmes avec justice et il les respecte. Cette considération est manifeste dans la façon dont il a créé Ève : parfaite, avec des caractéristiques qui faisaient d’elle, non pas une esclave, mais une excellente aide pour Adam. C’est une des raisons pour lesquelles, à la fin du sixième  jour de création, Dieu « vit tout ce qu’il avait fait et, voyez, c’était très bon » (Gen. 1:31). Oui, « tout » ce que Jéhovah avait fait était « très bon ». Il avait donné un très bon départ tant à l’homme qu’à la femme !

8. a) Décris le comportement des gens en général. b) À qui Jéhovah a-t-il accordé sa faveur tout au long de l’Histoire ?

⁸ Après la rébellion en Éden, le comportement des hommes et des femmes en général s’est dégradé et, durant le siècle dernier, il est devenu pire que jamais. La Bible avait prédit que la méchanceté régnerait durant les « derniers jours ». Les actes mauvais sont devenus si courants que ces jours sont vraiment des « temps critiques » (2 Tim. 3:1-5). Tout au long de l’Histoire, le « Souverain Seigneur Jéhovah » a accordé sa faveur aux hommes et aux femmes qui avaient confiance en lui, obéissaient à ses lois et se soumettaient à sa domination (lire Psaume 71:5).

9. Combien de personnes ont survécu au Déluge, et pourquoi ?

⁹ Aux jours de Noé, quand Dieu a détruit le monde violent par le Déluge, très peu d’humains ont survécu. Si les frères et sœurs de Noé étaient encore vivants, ils ont, eux aussi, péri dans les eaux du Déluge (Gen. 5:30). Mais autant de femmes que d’hommes ont été sauvés : Noé, sa femme, ses trois fils et leurs femmes. Ils ont été gardés en vie parce qu’ils craignaient Dieu et faisaient sa volonté. Les milliards d’humains actuellement vivants descendent tous de ces huit personnes qui avaient le soutien de Jéhovah (Gen. 7:7 ; 1 Pierre 3:20).

10. Pourquoi les femmes des fidèles patriarches avaient-elles le soutien de Jéhovah ?

¹⁰ Des années plus tard, les femmes des fidèles patriarches, des femmes craignant Dieu, ont elles aussi eu son soutien. Cela n’aurait pas été le cas si elles avaient été du genre à se plaindre de leur sort (Jude 16). On imagine mal Sara, l’épouse respectueuse d’Abraham, exprimant des plaintes sérieuses au moment de quitter le confort de la ville d’Our pour un autre pays, où ils allaient vivre sous des tentes en résidents temporaires. Non, « Sara obéissait à Abraham, l’appelant “seigneur” » (1 Pierre 3:6). Parlons aussi de Rébecca, un merveilleux don de Jéhovah fait à Isaac. Elle s’est avérée une excellente épouse. Il n’est pas surprenant que son mari « en [soit tombé] amoureux et [...] [ait été] réconforté après la perte de sa mère » (Gen. 24:67). Quelle joie de compter aujourd’hui parmi nous des femmes craignant Dieu, semblables à Sara et à Rébecca !

11. De quel courage deux accoucheuses hébreues ont-elles fait preuve ?

¹¹ Durant leurs années d’esclavage en Égypte, les Israélites sont devenus très nombreux, si bien que Pharaon a ordonné de tuer à la naissance tous les garçons hébreux. Mais note comment les accoucheuses hébreues Shiphra et Poua, qui étaient apparemment à la tête de la profession, ont réagi : ayant une crainte révérencielle de Jéhovah, elles ont courageusement refusé de tuer les bébés. Jéhovah les a donc récompensées en leur accordant de fonder leur propre famille (Ex. 1:15-21).

12. Qu’est-ce qui mérite d’être souligné concernant Débora et Yaël ?

¹² Parmi les femmes qui ont eu le soutien de Dieu figure également la prophétesse Débora, qui a vécu au temps des juges d’Israël. Elle a encouragé le juge Baraq et a contribué à ce que les Israélites se libèrent de l’oppression cananéenne. Mais elle a prédit que ce ne serait pas Baraq qui obtiendrait la gloire de la victoire. Dieu livrerait Sisera, le chef de l’armée ennemie, « dans la main d’une femme ».  Et c’est ce qui s’est passé : c’est une femme, une non-Israélite nommée Yaël, qui a tué cet homme (Juges 4:4-9, 17-22).

13. Que révèle la Bible à propos d’Abigaïl ?

¹³ Abigaïl, qui vécut au XI^e siècle av. n. è., fut une femme remarquable. Elle avait du discernement, tandis que son mari, Nabal, était un personnage dur, un vaurien, un insensé (1 Sam. 25:2, 3, 25). David et ses hommes ont pendant un temps protégé les biens de Nabal. Mais quand ils lui ont demandé des vivres, Nabal « s’est répandu en réprimandes contre eux » et ne leur a rien donné. Furieux, David projetait de tuer Nabal et ses hommes. L’apprenant, Abigaïl a apporté des vivres à David et à sa troupe, ce qui a évité un massacre (1 Sam. 25:8-18). Plus tard, David lui a dit : « Béni soit Jéhovah le Dieu d’Israël, qui t’a envoyée en ce jour à ma rencontre ! » (1 Sam. 25:32). Après la mort de Nabal, David a épousé Abigaïl (1 Sam. 25:37-42).

14. À quelle tâche les filles de Shalloum ont-elles pris part, et à quelle activité comparable des chrétiennes participent-elles aujourd’hui ?

¹⁴ En 607 av. n. è., quand les armées babyloniennes ont détruit Jérusalem, beaucoup d’hommes, de femmes et d’enfants sont morts. En 455 av. n. è., sous la direction de Nehémia, la muraille de la ville a été reconstruite. Les filles de Shalloum, prince de la moitié du district de Jérusalem, ont participé à ces travaux (Neh. 3:12). Elles ont volontiers accompli une tâche humble. Comme nous apprécions aujourd’hui les nombreuses chrétiennes qui, de diverses manières, participent joyeusement à la construction de bâtiments liés au vrai culte !

15. Quel honneur Dieu a-t-il accordé à une femme nommée Marie ?

¹⁵ Peu avant et durant le I^er siècle de n. è., Jéhovah a accordé d’immenses honneurs à plusieurs femmes. L’une d’elles était une vierge nommée Marie. Alors qu’elle était fiancée à Joseph, elle a miraculeusement conçu un enfant par l’action de l’esprit saint. Pourquoi Dieu l’a-t-il choisie pour être la mère de Jésus ? Parce qu’elle avait sans aucun doute les qualités spirituelles requises pour élever son fils parfait de l’enfance à l’âge adulte. Quel honneur d’être la mère du plus grand homme de tous les temps ! (Mat. 1:18-25).

16. Donne un exemple montrant la disposition d’esprit de Jésus envers les femmes.

¹⁶ Jésus était très bon envers les femmes. Songe par exemple à cette femme atteinte d’un flux de sang depuis 12 ans. Se faufilant à travers une foule, elle s’est approchée de Jésus par derrière pour toucher son vêtement. Jésus ne l’a pas réprimandée. Il lui a dit gentiment : « Ma fille, ta foi t’a rétablie. Va en paix, et sois guérie de ta pénible maladie » (Marc 5:25-34).

17. Quel évènement miraculeux a eu lieu à la Pentecôte 33 de n. è. ?

¹⁷ Certaines femmes disciples de Jésus l’ont servi, lui et ses apôtres (Luc 8:1-3). À la Pentecôte 33 de n. è., environ 120 personnes, des hommes comme des femmes, ont reçu l’esprit de Dieu d’une manière particulière (lire Actes 2:1-4). Jéhovah avait annoncé cette effusion de l’esprit saint en ces termes : « Je répandrai mon esprit sur toute sorte de chair, et vraiment vos fils et vos filles prophétiseront. [...] Et même sur les serviteurs et sur les servantes en ces jours-là je répandrai mon esprit » (Yoël 2:28, 29). Par cet évènement miraculeux, Dieu a montré qu’il avait transféré son soutien de l’Israël apostat à l’« Israël de Dieu », composé tant d’hommes que de femmes (Gal. 3:28 ; 6:15, 16). Parmi les chrétiennes du I^er siècle qui ont participé au ministère figurent les quatre filles de Philippe l’évangélisateur (Actes 21:8, 9).

18, 19. a) Quel honneur lié au vrai culte Dieu accorde-t-il tant à des hommes qu’à des femmes ? b) Comment un psalmiste décrit-il les femmes qui proclament la bonne nouvelle ?

¹⁸ À la fin du XIX^e siècle, une poignée d’hommes et de femmes ont manifesté un vif intérêt pour la vérité biblique. Ils étaient les précurseurs de ceux qui, de nos jours, participent à l’accomplissement de cette prophétie de Jésus : « Et cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée dans toute la terre habitée, en témoignage pour toutes les nations ; et alors viendra la fin » (Mat. 24:14).

¹⁹ La poignée d’Étudiants de la Bible des débuts est devenue une foule de quelque 8 millions de Témoins de Jéhovah. Et, en 2013, plus de 11 millions d’autres personnes ont assisté au Mémorial annuel de la mort de Jésus, preuve qu’elles s’intéressent à la Bible et à notre œuvre. Dans la plupart des pays, la majorité des assistants à cette cérémonie sont des femmes. Enfin, dans le monde, la majorité des plus de un million de proclamateurs du Royaume à plein temps sont des femmes. Sans conteste, Dieu accorde aux femmes fidèles l’honneur de participer à l’accomplissement de ces paroles d’un psalmiste : « Jéhovah lui-même profère la parole ; les femmes annonçant la bonne nouvelle sont une grande armée » (Ps. 68:11).

20. Que pouvons-nous mettre au programme du culte familial ou de notre étude individuelle ?

²⁰ Faute de place, nous ne parlerons pas de toutes les femmes fidèles des temps bibliques. Mais nous pouvons tous lire ce que la Bible et les articles de nos publications disent à leur sujet. Par exemple, méditons sur la fidélité de Ruth (Ruth 1:16, 17). La lecture du livre biblique qui porte le nom de la reine Esther et des articles qui lui sont consacrés renforcera notre foi. Mettons ce genre de thèmes au programme du culte familial ou, si nous vivons seuls, de notre étude individuelle ; nous en tirerons un grand profit.

21. Comment les femmes craignant Dieu ont-elles montré leur attachement à Jéhovah dans l’épreuve ?

²¹ Indéniablement, Jéhovah bénit la prédication des chrétiennes et les soutient dans l’épreuve. Sous les régimes nazi et communiste, des femmes ont souffert, parfois jusqu’à la mort en raison de leur obéissance à Dieu (Actes 5:29). Mais Dieu les a aidées à rester intègres. Aujourd’hui comme par le passé, nos sœurs et tous les autres chrétiens soutiennent la souveraineté divine. Comme il l’a fait pour les Israélites, Jéhovah saisit leur main droite en disant : « N’aie pas peur. Moi, je t’aiderai » (Is. 41:10-13).

22. Quels bonheurs attendons-nous avec impatience ?

²² Dans un avenir proche, les hommes et les femmes qui craignent Dieu transformeront la terre en paradis et aideront des millions de ressuscités à connaître les desseins divins. D’ici là, que nous soyons un homme ou une femme, chérissons l’honneur de servir Jéhovah « épaule contre épaule » (Tseph. 3:9).