1-2. (a) N liɛ buali nba k t bu la l ŋmiɛni tundl ne ninŋ i? (b) Bɛ ŋɔn g Jeofa pal siɛd yen wan tod’ti ni?

 JÉHOVAH peut nous aider à faire face aux difficultés de la vie et à trouver de la joie dans le culte que nous lui rendons. Comment nous aide-​t-​il ? Et comment tirer pleinement profit du soutien qu’il nous apporte ? Dans cet article, nous répondrons à ces questions. Mais pour commencer, demandons-​nous : « Jéhovah désire-​t-​il réellement nous aider ? »

² Dans sa lettre aux Hébreux, l’apôtre Paul utilise un mot qui nous permet de répondre à cette question. Il a écrit : « Jéhovah est mon secours ; je n’aurai pas peur. Que peut me faire l’homme ? » (Héb. 13:6). Des ouvrages de référence expliquent que le mot rendu par « secours » désigne ici une personne qui court au secours de quelqu’un qui appelle à l’aide. Imagine Jéhovah en train de se précipiter au secours d’une personne dans la détresse. Oui, il a le profond désir de nous secourir, il en a véritablement envie ! Il est toujours à nos côtés et c’est pourquoi nous pouvons endurer nos épreuves avec joie.

3. Ŋɔn bona ŋantaa g Jeofa tie g tod’ti k t juund yen pamann

³ De quelles façons Jéhovah nous aide-​t-​il à endurer nos épreuves avec joie ? Pour le savoir, voyons ce que le livre d’Isaïe dit à ce sujet. En effet, plusieurs des prophéties que Jéhovah a révélées à Isaïe s’appliquent à nous aujourd’hui. De plus, quand il parle de Jéhovah, Isaïe utilise souvent des termes et des expressions faciles à comprendre. C’est le cas notamment en Isaïe chapitre 30. Dans ce chapitre, au moyen d’un langage qui crée dans notre esprit  des images mentales fortes, Isaïe explique comment Jéhovah nous aide. Il précise qu’il le fait 1) en écoutant attentivement nos prières et en y répondant, 2) en nous guidant et 3) en nous procurant des bénédictions dès maintenant et en nous en promettant pour l’avenir. Examinons ces trois façons dont Jéhovah nous soutient.

4. (a) Jeofa bo maad bɛ i Suif-nba nba bo be Esaayi youg nyan po i? U bo tan ŋaa g bɛ n baal’b i? (b) Jeofa bo puon u tuonsunna nba bo dond’o yen payenn bɛ i? (Esaayi 30:18, 19)

⁴ Au début du chapitre 30 d’Isaïe, Jéhovah qualifie les Juifs de « fils obstinés […] accumulant péché sur péché ». Il poursuit : « C’est un peuple rebelle, ce sont […] des fils qui refusent d’écouter la loi de Jéhovah » (Is. 30:1, 9). Isaïe a prédit que comme ils refusaient d’obéir à Jéhovah, celui-ci permettrait qu’un malheur les frappe (Is. 30:5, 17 ; Jér. 25:8-11). Et c’est ce qui est arrivé : ils ont été emmenés en captivité par les Babyloniens. Mais parmi les Juifs, certains étaient fidèles, et Isaïe leur a transmis un message d’espoir. Il leur a affirmé qu’un jour, Jéhovah leur témoignerait de la compassion (lire Isaïe 30:18, 19). Et en effet, Jéhovah a mis un terme à leur captivité. Par contre, ils ne seraient pas libérés tout de suite. Les paroles « Jéhovah attend patiemment pour vous témoigner de la compassion » laissaient entendre qu’un certain temps s’écoulerait avant que Jéhovah secoure ses serviteurs fidèles. En fait, les Juifs sont restés en exil à Babylone pendant 70 ans avant que certains d’entre eux soient autorisés à retourner à Jérusalem (Is. 10:21 ; Jér. 29:10). Une fois qu’ils ont été de retour dans leur pays, les larmes de tristesse qu’ils avaient versées en captivité ont été remplacées par des larmes de joie.

5. Esaayi 30:19 maad bɛ i k l paand t pala i?

⁵ Aujourd’hui, nous pouvons trouver un grand réconfort dans les paroles suivantes : « Il ne manquera pas de te témoigner de la compassion quand tu appelleras au secours » (Is. 30:19). Dans ce verset, Isaïe nous garantit que Jéhovah écoutera attentivement nos appels à l’aide et qu’il y répondra rapidement. Il ajoute en effet : « Dès qu’il t’entendra, il te répondra ». Ces mots rassurants nous rappellent que notre Père a le profond désir, qu’il s’empresse, de venir au secours de ceux qui l’appellent à l’aide. Cette idée nous aide à endurer avec joie.

6. Nle i k Esaayi lanbona ŋɔnŋ g Jeofa cenŋ u tuonsunn kul jaandi i?

⁶ Quelle autre garantie ce verset nous donne-​t-​il ? Jéhovah prête attention aux prières de chacun d’entre nous. Comment le savons-​nous ? Dans la première partie d’Isaïe chapitre 30, Jéhovah utilise le pronom « vous » parce qu’il s’adresse à l’ensemble de son peuple. Mais dans le verset 19, il utilise les pronoms « tu » et « te » ; il s’adresse à chacun de ses serviteurs individuellement. Nous lisons dans ce verset : « Tu ne pleureras plus », « Il ne manquera pas de te témoigner de la compassion » et « Il te répondra ». Quand ses fils ou ses filles sont découragés, Jéhovah, qui est un père aimant, ne leur dit pas : « Tu devrais être aussi fort que ton frère ou ta sœur ! ». Il sait que nous sommes tous différents, il s’intéresse à chacun de nous personnellement et il prête une attention toute particulière à nos prières (Ps. 116:1 ; Is. 57:15).

7. Nle i k Esaayi yen Yiesu ŋɔn k l mɔn k tin gii jaand youg kul i?

⁷ Quand nous parlons à Jéhovah d’une question qui nous préoccupe, il peut  nous répondre immédiatement en nous donnant la force d’affronter la situation. Mais que faire si notre épreuve ne s’arrête pas aussi rapidement que nous l’aurions souhaité ? Nous pourrions alors avoir besoin de lui demander encore et encore la force de l’endurer. C’est d’ailleurs ce qu’il nous invite à faire, comme l’indiquent ces paroles d’Isaïe : « Ne lui accordez pas de repos » (Is. 62:7). Qu’est-​ce que cela signifie ? Que nous devons prier Jéhovah avec insistance au point de l’empêcher, pour ainsi dire, de se reposer. Voilà qui nous rappelle les exemples que Jésus a pris au sujet de la prière et qui sont rapportés en Luc 11:8-10, 13. Jésus nous y encourage à avoir « l’audace d’insister » et à « continuer à demander » de l’esprit saint. Nous pouvons aussi supplier Jéhovah de nous guider pour que nous prenions de bonnes décisions.

8. Nle i k Esaayi 30:20, 21 bo te mɔni siɛnyoug u?

⁸ (Lire Isaïe 30:20, 21.) L’armée babylonienne a assiégé Jérusalem pendant un an et demi. Durant cette période, la détresse faisait tellement partie du quotidien des Juifs qu’elle est comparée à du pain et à de l’eau. Mais comme le montrent les versets 20 et 21, Jéhovah a promis aux Juifs que s’ils se repentaient et changeaient de comportement, il viendrait à leur secours. Isaïe leur a également promis que leur « Grand Instructeur », Jéhovah, leur enseignerait comment l’adorer de la bonne façon. Ces paroles se sont accomplies quand les Juifs ont été libérés de la captivité. Jéhovah a vraiment été pour eux un Grand Instructeur, et grâce à cela, sous sa direction, ils ont réussi à rétablir le culte pur. Aujourd’hui aussi, nous sommes heureux d’avoir Jéhovah comme Grand Instructeur.

9. Nle i g Jeofa ŋmagd’ti dinne i?

⁹ Dans ces versets, Isaïe nous compare à des élèves qui sont enseignés par Jéhovah de deux façons. Il dit tout d’abord : « Tu verras ton Grand Instructeur de tes propres yeux. » Ces paroles indiquent que l’Instructeur se tient devant ses élèves. Nous avons effectivement l’immense honneur d’être enseignés par Jéhovah. Comment nous enseigne-​t-​il ? Au moyen de son organisation. Nous sommes très reconnaissants pour les conseils pratiques qu’elle nous donne. L’enseignement que nous recevons, que ce soit lors de nos réunions ou de nos assemblées, dans  nos publications ou dans les différents programmes publiés sur JW Télédiffusion, nous aident à endurer avec joie en ces temps difficiles.

10. Nle i k t gbiɛ “niɛlu t puol po” i?

¹⁰ Isaïe mentionne une deuxième façon dont Jéhovah nous enseigne. Il dit : « Tes oreilles entendront cette parole derrière toi. » Il compare ici Jéhovah à un instructeur attentionné qui marche derrière ses élèves et qui les guide en leur indiquant le chemin à suivre. Aujourd’hui, nous entendons la voix de Dieu nous parler de derrière nous. En quel sens ? Les paroles de Dieu ont été rapportées dans la Bible il y a longtemps, à une époque lointaine. Donc, quand nous la lisons, c’est comme si nous entendions la voix de Dieu venir de derrière nous (Is. 51:4).

11. T gii bua tin juun yen pamann, bɛ i k l bual k tin tien i? Bɛ po i?

¹¹ Comment pouvons-​nous tirer pleinement profit des conseils que Jéhovah nous donne au moyen de son organisation et de sa Parole ? Note qu’Isaïe mentionne deux idées. Il dit tout d’abord : « C’est ici le chemin », puis « Suivez-​le » (Is. 30:21). Il n’est pas suffisant de connaître le chemin. Nous devons aussi le suivre. Au moyen de la Parole de Jéhovah et des explications que nous en donne son organisation, nous apprenons ce qu’il attend de nous. Mais nous apprenons aussi à mettre en pratique les enseignements de sa Parole. Pour endurer avec joie à son service, nous devons faire ces deux choses. Alors seulement, nous pourrons être sûrs qu’il nous bénira.

12. Esaayi 30:23-26, ŋɔn k nle i g Jeofa bo yad u yedŋanm u buolu po i?

¹² (Lire Isaïe 30:23-26.) Comment cette prophétie s’est-​elle réalisée lorsque les Juifs sont retournés en Israël après leur exil à Babylone ? Ils ont été abondamment bénis, tant sur le plan matériel que spirituel. Jéhovah leur a fourni de la nourriture physique en quantité. Mais plus important, il leur a accordé une abondance de nourriture spirituelle, ce qui leur a permis de l’adorer à nouveau de la bonne manière. Ils n’avaient jamais connu autant de bénédictions spirituelles auparavant. D’après le verset 26, Jéhovah leur a accordé une lumière spirituelle accrue, autrement dit, il les a aidés à comprendre sa Parole (Is. 60:2). Grâce à ces bénédictions et « en raison du bien-être de leur cœur », ils ont pu continuer de le servir avec joie et courage (Is. 65:14).

13. Jeofa bo puon g dijijuog dani n ninŋ, u tuonsunna bu guan gii dond’o lan bual nand. Nle i k l puoni te mɔni dinne i

 ¹³ La prophétie concernant le rétablissement du culte pur se réalise-​t-​elle à notre époque ? Tout à fait ! De quelle façon ? Depuis 1919, des millions de personnes sont libérées de Babylone la Grande, qui représente l’ensemble des fausses religions. Elles sont menées vers un lieu symbolique bien plus beau que la Terre promise, vers un paradis spirituel ! (Is. 51:3 ; 66:8). Mais qu’est-​ce que ce paradis spirituel ?

14. Fuom paradi tie bɛ i? B lɛ n be l ni? (Diid tinŋ po diɛni.)

¹⁴ Depuis 1919, les chrétiens oints se trouvent dans le paradis spirituel b. Les « autres brebis », qui ont l’espérance de vivre sur terre, s’installent également dans ce pays spirituel et goûtent aux nombreuses bénédictions de Jéhovah (Jean 10:16 ; Is. 25:6 ; 65:13).

15. Fuom paradi be lɛ buol i?

¹⁵ Où se trouve ce pays, ou paradis, spirituel ? On trouve des serviteurs de Jéhovah sur toute la terre. Par conséquent, le paradis spirituel dans lequel ils vivent existe dans le monde entier. Donc, où que nous vivions, nous pouvons en faire partie dans la mesure où nous soutenons activement le vrai culte.

16. T baa tie bɛ i g fid g ŋanm g la Fuom paradi nyuad i?

¹⁶ Pour rester dans le paradis spirituel, nous devons, entre autres, entretenir notre reconnaissance pour l’assemblée chrétienne, qui forme une famille mondiale unie. Comment pouvons-​nous le faire ? En nous concentrant sur la beauté de ceux qui vivent dans ce paradis, et non sur leurs imperfections (Jean 17:20, 21). Pourquoi est-​ce important ? Prenons un exemple. Dans une forêt, il y a généralement différentes espèces d’arbres. Pareillement, le paradis spirituel qui existe dans les assemblées locales  est composé de personnes différentes les unes des autres et comparables à des arbres (Is. 44:4 ; 61:3). Veillons à continuer de nous concentrer sur la beauté de la « forêt », et non sur les défauts des « arbres » qui nous entourent. Si nous nous arrêtions sur nos défauts ou sur ceux de nos frères et sœurs, nous passerions à côté de la beauté de notre famille mondiale unie.

17. T ninŋ, sua kul bu fid gii tie bɛ i mɔtaaɔg ń gii be tintaancagl n ninŋ i?

¹⁷ Comment chacun de nous peut-​il personnellement contribuer à l’unité de l’assemblée chrétienne ? En favorisant la paix (Mat. 5:9 ; Rom. 12:18). Chaque initiative que nous prenons pour favoriser des relations paisibles dans l’assemblée embellit le paradis spirituel. Gardons à l’esprit que c’est Jéhovah qui a attiré chacun des habitants de ce paradis vers le culte pur (Jean 6:44). Imagine comme il doit être heureux de nous voir faire tout notre possible pour renforcer la paix et l’unité parmi ses serviteurs, qui sont si précieux à ses yeux ! (Is. 26:3 ; Agg. 2:7).

18. L bual k tin tu gii mali bɛ po i? Bɛ n te k l bual k tin gii tie nnyan i?

¹⁸ Comment pouvons-​nous tirer pleinement profit des bénédictions que Dieu donne à ses serviteurs ? En étudiant sa Parole et nos publications, et en méditant sur ce que nous y apprenons. Grâce à cette étude et à cette méditation, nous cultiverons des qualités chrétiennes qui nous pousseront à aimer nos frères et sœurs comme s’ils étaient des « membres [de notre] famille » et à avoir pour eux une « tendre affection » (Rom. 12:10). En méditant sur nos bénédictions présentes, nous renforcerons notre amitié avec Jéhovah. Et en méditant sur les bénédictions qu’il nous a promises, nous garderons bien vivante notre espérance de le servir pour toujours. Méditer sur nos bénédictions présentes et futures nous rendra plus joyeux à son service.

19.(a) Esaayi 30:18 maad bɛ i k t pala bu fid gii paa l po i? (b) T bu tien nle i g juun yen pamann i?

¹⁹ Jéhovah « se lèvera » en notre faveur lorsqu’il mettra fin à ce monde méchant (Is. 30:18). Nous sommes certains que, comme il est un « Dieu de justice », il n’accordera pas au monde de Satan un jour de plus que ce que sa justice exige (Is. 25:9). Nous attendons patiemment, comme lui, que ce jour de délivrance arrive. D’ici là, soyons déterminés à chérir l’honneur que nous avons de le prier, à étudier et à appliquer sa Parole, et à méditer sur nos bénédictions. Jéhovah nous aidera alors à le servir et à endurer avec joie.